[CR] SuperClique

[childeric maximus]

Super partie de SuperClique qui vient de s'achever. Nous avons joué Le Masque d'Akanga,le scénar d'Udo.

Très bon ! Deux heures de bonheur.

CR à venir (quand j'aurai le temps)

[Udo Femi]

cool ! je suis tout content !
(note: le grand méchant c'est Akanga, j'ai repris le nom d'un perso qu'Isidore avait créé pour Spirit of the Century)

[childeric maximus]

Oups! J'édite et je corrige.

Faut dire que lorsque les Protecteurs lui sont tombés dessus, il n'a guère eu le temps de trop claironner son nom.

[childeric maximus]

CR SuperClique - Le Masque d’Akanga
(joué le samedi 2 mars 2013 de 17h à 19h)

Séquence pré-générique
Les protecteurs vaquent à leur tache habituelle quand ils reçoivent un signal d’alerte prioritaire. L’alter-ego du Lion, boulanger de son état, se doit de fermer précipitamment sa boulangerie (Maxime me précise que les baguettes qu’il ne peut plus vendre seront données aux restos du Coeur - notez le souci du détail qui est la marque du grand joueur).
Le Bélier est, dans le civil, un électronicien qui bosse pour son propre compte. Il doit écourter une visite chez un client qui tire une drôle de tronche quand le type qui devait lui réparer sa télé se fait la malle en courant.

Une fois seul, chaque Protecteur entre en contact avec Juste Personne, leur liaison avec l’Elysée. Ce dernier leur demande d’intervenir en centre ville où des animaux sauvages sèment la panique et risquent de blesser des gens.
Le Lion enfourche sa puissante moto et le Bélier écrase l’accélérateur de son buggy (que les papas rôlistes m’expliquent pourquoi les enfants se doivent de faire le tour de l’appartement en imitant le bruit d’un moteur vrombissant à cet instant précis ... d’un autre côté, c’était le moment de lancer le générique et de me faire un café !).

Panique dans la ville
Les héros se rendent aux coordonnées reçues sur leur ordinateur de poignet. Le Bélier arrive en premier. Dans une rue embouteillée, un rhinocéros vient d’encorner un SUV et en arrache la portière. Les gens paniqués abandonnent leur véhicule et fuient le plus vite possible.
A l’intérieur du SUV, une famille terrorisée hurle à l’unisson. Le Bélier bondit hors de son buggy et fonce vers l’animal tout en faisant jaillir ses cornes. Le rhinocéros finit par se débarrasser de la portière en secouant son énorme tête. Il perçoit l’arrivée du Bélier et fonce à sa rencontre. Le choc est d’une brutalité phénoménale. Sous l’onde de choc des vitres se brisent et des morceau d’asphalte volent un peu partout.
Je suis forcé d’en rajouter une bonne couche car Childéric a réussi un superbe jet explosif. Il vient de plier mon rhino en un seul coup boule !
Remarque : il m’est, ici, très difficile de rendre compte de l’ambiance autour de la table (et dans le salon) quand les enfants se mettent à mimer les actions de leur personnage. Quelle ambiance !

Alors que le Bélier aide la famille à sortir du SUV, le Lion pile devant la grille d’un petit jardin public, non loin de là, sur la même rue. Au milieu d’une aire de jeu désertée, dans un bac à sable, une jeune maman serre son petit enfant contre elle alors qu’un tigre s’approche en grondant. Le Lion bondit par dessus la grille est s'interpose entre le fauve et ses victimes. le combat s’annonce d’autant plus difficile qu’un second tigre sort d’un bosquet et s’avance à son tour, menaçant. Les deux fauves sont vifs et donne du fil à retordre au Lion.
Le Bélier, toujours aussi subtile, défonce la grille du parc (alors que je venais bien de préciser à Childéric que le portail était grand ouvert) et vient prêter main forte à son coéquipier. Les Protecteurs finiront par en venir à bout non sans avoir utilisé une de leur technique chacun et avec l’aide de l’Ergot (mon super-PNJ que j’ai fait intervenir au moment le plus opportun - c’est pas un deus ex-machina, hein, mais un simple petit coup de pouce). Le Lion en sera quitte pour deux blessures et une pour le Bélier.

Profitant d’un moment de répit, le Lion s’interroge sur l’origine des animaux. Maxime me demande s’il y a un zoo à proximité. Avec plaisir et un grand sourire, je lui réponds qu’il y en a un à moins de deux kilomètres. Le Lion reprend sa moto alors que l’Ergot monte avec le Bélier dans son buggy (l’idée de voir deux super-héros foncer à tombeau ouvert dans la ville à bord d’un buggy me fait toujours beaucoup rigoler).

Sur le chemin, les Protecteurs sont bloqués par un attroupement. Des gens cris et s’agitent en tous sens. Après quelques mots pour rétablir un peu de calme, ils obtiennent des explications. Un python vient d’avaler un chien devant les yeux médusés de sa maîtresse, une vielle dame complètement sous le choc. Le reptile est sur le point de regagner les égouts afin de digérer tranquillement. Nos héros n’ont aucun mal à se saisir du serpent, mais sa taille et sa force en font un adversaire non négligeable. Le Lion fait appel à son regard perçant pour intimider le reptile (oui c’est possible !) et le Bélier use de sa superforce pour lui écarter les mâchoires, pendant que l’Ergot retire le chien de son gosier. Le travail d’équipe s’avère payant et la boule de poils est rendue saine et sauve et gluante à sa maîtresse. L’animal est fourré dans un grand sac de toile puis attaché à l’arrière du buggy.

[childeric maximus]

Le zoo
Le grand parc animalier est lui aussi totalement désert. Les héros commencent leur enquête en se dirigeant vers le PC sécurité afin de visionner les bandes des caméras de surveillance.

C’était cette partie que j’appréhendais le plus. Accès sur l’investigation, donc moins rythmée que le reste, j’avais peur que les enfants pataugent un peu. Heureusement, les choses se sont très bien passées et ils s’en sont tirés comme des chefs.

Le Bélier va engranger des points de héros en utilisant sa Capacités en électronique. En moins d’un quart d’heure, les Protecteurs identifient qu’un grand type en costume de gardien déchiré et portant un masque qui semble africain, est à l’origine de la panique qui s’est emparé des visiteurs. Sur son passage les cages des animaux s’ouvrent, libérant leurs occupants. L’individu pourrait avoir débuté son manège près du rocher aux singes, une grande zone, dominée par un rocher artificiel, où évoluent normalement toute une ribambelle de primates.
En recoupant leurs observations avec la liste du personnel (photo et CV) les héros finissent par pointer un certain Georges, en charge des singes.

Oui, bon, pour le nom j’ai pas fait dans l’original !

Selon l’ordinateur, Georges possède un bureau sous le rocher au singe. Les Protecteurs s’y rendent aussitôt. Derrière une porte métallique grande ouverte ils empruntent un escalier raide. A son extrémité, en sous-sol, un petit local mal éclairé qui s’avère être un bureau. Aux murs, des centaines de dessins représentant des singes et un masque africain.
Attenant au bureau, il y a un réduit aveugle contenant un lit de camp défait. Sous ce dernier, les héros découvrent les restes d’un colis postal dans un triste état. Le morceau de carton est couvert de tampons. Cela leur permet de faire remonter l’origine du colis jusqu’en Afrique et plus particulièrement au Cameroun.

Parmi les papiers éparpillés sur le bureau, un plan de la ville attire l’attention des Protecteurs. Entouré au feutre rouge d’un trait rageur, l’emplacement de la FNAC en plein centre ville. Tenant enfin une piste, ils décident de s’y rendre immédiatement.

Les enfants me font alors remarquer que leur personnage sont en bien mauvais état pour une nouvelle confrontation avec une ménagerie sauvage. Pour ne pas casser le rythme de la partie, je leur accorde de soigner un niveau de blessure à l’infirmerie du zoo en échange d’un point de héros. Ils pèsent un moment le pour et le contre, mais finissent par accepter. Maxime se retrouve avec un point de héros en réserve et Childéric deux.

[childeric maximus]

La FNAC
Sur la plus grande et la plus connue des avenues de la ville, une foule se masse devant l’immeuble qui abrite les locaux de la FNAC. De la fumée s’élève du toit. Tous les clients et tout le personnel ont fuit le magasin envahit par une armée de babouins très agressifs. Les gens s’interrogent sur les évènements en attendant l’arrivée de la police et des pompiers. Beaucoup sont choqués et plusieurs craignent que le feu se propage aux autres immeubles.

Les Protecteurs arrivent sur ces entre-faits. La foule pousse un soupir de soulagement à la vue des héros. Des mains se tendent et des cris d’encouragement retentissent. Le coeur des héros se gonfle de fierté et leur moral remonte en flèche au moment où ils pénètrent dans le magasin.

A l’intérieur, c’est le gros bordel ! Ils sont accueillis par une armada de babouins agressifs et hurlant qui leur balance tout ce qui leur tombe sous les mains. Alors que l’Ergot et le Lion sont attaqués par les babouins, un orang-outan défie le Bélier. Trop sur de lui, ce dernier finira encastré dans une gondole et enseveli sous une montagne de DVD.
Blessé par le grand singe, Childéric accepte que son personnage soit “sorti” du combat pour 2 rounds. En échange, il encaisse seulement une blessure au lieu de 3.
Le Lion et l’Ergot combinent leurs pouvoirs pour venir à bout des babouins. Ils sont déstabilisés par un groupe de vendeurs et caissières, réfugiés dans un réduit, qui profite du combat pour fuir à toutes jambes vers la sortie. Les singes les bombardent de leurs fientes et mettent les héros à mal (passage très apprécié des enfants et qui les fait rire, tout en trouvant la chose “trop dégeu”).
L’Ergot et Lion se démènent et réussissent à faire fuire ou assommer les singes. Ils assistent ensuite au retour furieux (et aussi un peu vexé) du Bélier qui met une pile à l’orang-outan.

Sans prendre le temps de souffler, les Protecteurs se précipitent à l’étage, celui où trône le fin du fin de la technologie. Les singes ont transformé l’étage en champ de ruines. Alors qu’ils inspectent et chassent les derniers singes, tous les écrans TV et d’ordinateur s’allume en même temps. L’image d’un guerrier africain portant le fameux masque apparaît. Sa voix retentit pour annoncer la libération de toutes les espèces animales de la dictature de l’homme. Ce dernier va enfin disparaître de la terre. Dans quelques minutes, un nouveau monde naîtra de ses actions, des actions d’Atanga !

Grâce à un mouvement de caméra, les Protecteurs aperçoivent le signe de la chaîne régionale FR3 derrière leur ennemi. Le Lion décide de se rendre sans plus tarder à la tour d’émission de la chaîne. Avant de partir, ils déclenchent le système anti-incendie.

[childeric maximus]

La tour FR3
le spectacle qui s’offrent aux héros est des plus exotique. La tour de FR3, véritable flèche dardée vers le ciel, est cernée d’arbres tropicaux. De la végétation pousse sur le murs et sa progression peut se suivre à l’oeil nu. Des lianes et des nuées d’insectes prennent possession du parking, repoussant encore plus loin tout le personnel de la station. Le haut de la tour disparaît dans une brume blanche qui s’opacifie. Le bruit d’un tam-tam fait vibrer l’air surchauffé et fait échos aux cris des vautours qui planent autour de l’édifice.

Le Bélier écarte la foule et charge la porte de verre ses coéquipiers sur ses talons. L’intérieur du bâtiment est une vraie jungle. L’espace semble se tordre et les distances changent. La jungle semble ne pas avoir de limite.
Soudain, dans un craquement sinistre, une grosse branche s’abat non loin des héros et un gigantesque gorille leur fait face. Il ouvre un terrible gueule, qui laisse voir des crocs affûtés, et hurle son défi tout en se tambourinant le torse.
Le combat s’engage brutalement. Il sera violent et bref. L’animal ne fait pas de quartier. Les attaques de l’Ergot ne lui ont fait aucun mal. La maîtrise des arts martiaux du super-héros ne lui a permis que d’éviter de justesse les énorme poings du gorille.
C’est au tour de Maxime d’accepter que son personnage, le Lion, soit propulsé hors de la scène de combat par un terrible swing du gorille. Le Lion n’encaisse qu’une blessure et pourra participer à la suite. Ce n’est pas le cas du Bélier qui charge le gorille. ce dernier se défend en donnant un coup d’épaule. Les deux combattants se mettent KO en même temps.
Au grand dam de Childéric qui se voit frustré du combat final.

Le combat final, justement, aura lieu au sommet de la tour. Le guerrier africain, Akanga, a grandi. Il avoisine les 3 mètres et brandit une sagaie et un bouclier. Son visage est toujours dissimulé par le masque de bois peint.
Akanga ne peut s’empêcher de pérorer et d’expliquer son plan aux héros (ce qui est normal est répond aux clichés du genre). Grâce à la technologie humaine qu’il retourne à son avantage, il va envoyer un puissant signal qui sera relayé par tous les satellites de communication autour de la Terre. En quelques minutes, les animaux seront unis sous son commandement et le règne de l’homme prendra fin.

Au moment ou le guerrier géant s’apprête à pousser un cri de guerre, le Lion prend les devant et lui cloue le bec d’un attaque de ses griffes. L’Ergot n’est pas en reste, il fait son possible pour le déstabiliser.
Maxime dépense sans compter ses 2 points de héros pour utiliser sa capacité la plus puissante.
Avec l’aide de l’Ergot qui fait diversion, le Lion place une attaque fulgurante qui sèche le géant d’ébène et parvient à lui ôter son masque. Le temps se fige. Les bruits typiques de la jungle africaine cessent soudainement. Akanga vacille avant de basculer et de tomber. Un fois au sol, le corps musclé du guerrier se rabougrit rapidement et devient d’une blancheur digne d’un cachet d’aspirine. Akanga n’est plus. A sa place il n’y a que le corps maigre et osseux de Georges.

J’ai écourté le combat final parce que Childéric ronchonnait et pestait contre son personnage. Le papa que je suis ne voulait certainement pas encourir les foudres de son petit garçon. Lors du débriefing avec les enfants j’ai pu constater qu’ils avaient apprécié la partie.

Nous somme ensuite passés, avec les enfants, à l’augmentation des héros. Voilà plusieurs scénarios qu’ils sauvent le monde, il méritaient bien quelque chose. Les enfants ont choisi de mettre un niveau supplémentaire de blessure à leur personnage. Pour ma part, j’ai doté l’Ergot d’un point de héros.

Le plus difficile avec ce jeu, c’est de canaliser les enfants pour qu’ils jouent régulièrement avec le même personnage. Maxime est déjà revenu vers moi avec un autre PJ : le Guépard Blanc.

Déjà, la prochaine partie se profile à l’horizon. Il y sera question d’insectes géants.

[Udo Femi]

Ça fait chaud au cœur de voir un de ses scenars joué et rendre tout ça!
Pour éviter une frustration légitime à tes héros en herbe: ne pas oublier qu'à la fin de chaque combat (ou scène) les Héros effacent toutes leurs blessures: ils auraient pu affronter ensemble le terrible Akanga !

[childeric maximus]

Merci Udo.
Le plaisir fut partagé.

: ne pas oublier qu'à la fin de chaque combat (ou scène) les Héros effacent toutes leurs blessures:

Mince ! Je l'avais oublié, effectivement !

Ceci ne se reproduira plus.

[Udo Femi]

Faut vraiment que je fasse cette fiche recap´ moi :-/

[childeric maximus]

Je mets ça ici, ça me parait bien.

J'ai trouvé le kit ultime pour SuperClique !




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[childeric maximus]

L’attaque des Mantes Religieuses
CR du scénario joué le samedi 23 mars 2013 avec Maxou.

Un héros dans le pétrin
L’alter-égo du Lion prépare son pétrin dans sa boulangerie. Il est pas encore 4 heures du matin. Soudain, son badge des Protecteurs vibre. Sur la petite fenêtre de la taille d’un gros timbre qui s’ouvre, le visage de Juste Personne apparaît. Ses traits son tirés et ses cheveux sont en bataille. Il informe le Lion qu’une alerte prioritaire alpha vient de retentir. L’Obélisque, la prison européenne pour les super-criminels est en train de se faire attaquer. Toute communication est interrompue. Les forces spéciales de l’armée se rendent sur place mais l’intervention des Protecteurs est largement souhaitée par les autorités. Juste Personne ordonne au Lion de se rendre au point de rendez-vous numéro 5 où l’Ergot le récupérera.

Immédiatement, le Lion enfile son uniforme et fonce dans son garage secret. Il enfourche sa puissante moto et fonce en direction d’un des ponts de la capitale. Remontant la Seine au ras des eaux, l’Ergot est aux commandes d’un quinjet. Avec les amortisseurs soniques activés, l’engin émet une légère vibration guère audible. Parvenu au-dessus du pont une échelle se déploie. Le Lion l’a à peine empoignée que le quinjet prend rapidement de l’altitude. une fois les deux héros sanglés dans leur siège, l’Ergot désactive les amortisseurs soniques et poussent les propulseurs au maximum de leur capacité. dans 15 minutes ils seront sur place, dans une vallée étroite à la limite de la frontière franco-italienne. C’est dans cette petite vallée très isolée que les autorités européennes avaient décidé, il y a longtemps, d’implanter une prison de haute sécurité pour les surhumains.

[childeric maximus]

La bataille de l’Obélisque
Les deux héros échange le peu d’information qu’ils possèdent.
C’est là, que je fais un choix dans les différentes idées qui se bousculent dans ma tête. Je décide de la suite des évènements et de la tournure que prendra le scénario sur le moment. Je fais part de certains renseignements à mon joueur par le truchement de mon PNJ, l’Ergot.

Les forces spéciales de l’armée sont sur place. l’Obélisque subit une attaque directe. Avec un peu de chance, les deux héros pourront faire pencher la balance. Avec un rugissement supersonique, le quinjet suit la vallée alpine et arrive dans sa partie haute où se trouve la prison. Le spectacle est hallucinant ! Les hauts murs de bétons s’effritent comme du plâtre face aux coups des 6 mantes religieuses géantes !
Des véhicules de l’armée sont sur place et une véritable bataille s’est engagée. Les créatures géantes mesurent dans les 10 à 15 mètres de hauteur. Les balles ricochent sur leur carapace de chitine. Les communications ne passent toujours pas. Le brouillage utilisé est vraiment puissant.
Une partie de l’enceinte a été pulvérisée. Le plan tridimensionnel qui s’affiche devant les héros leur indique qu’il s’agit de l’aile où sont enfermé les criminels ne possédant pas de véritables super-pouvoirs. Mais plutôt des génies scientifiques aux inventions perverses.
L’Ergot fait un rapide tour du champ de bataille. Un des insecte géant vient d’être abattu mais au prix de nombreuses vies. Il en profite pour détourner l’attention d’une mante religieuse avec le quinjet en lui tournant autour. L’insecte arrête son oeuvre de destruction pour fixer ce nouvel intru. Dans un réflexe foudroyant, il attaque le quinjet et plante une de ses puissantes pattes avant dans le fuselage. A l’intérieur les héros sont secoués. Le Lion se détache et ouvre la trappe arrière de l’appareil. Il demande à l’Ergot de poser le quinjet pendant qu’il s’occupe de l’insecte monté en graine. Avec un cri de rage, le Lion se jette sur la mante religieuse.

Maxou utilise le pouvoir “regard perçant” de son héros pour tenter de faire peur à la mante religieuse. Je souris en imaginant la scène, en particulier la différence de taille entre le Lion et son adversaire, mais après tout, c’est lui le héros. Il lance le dé et .. rate !

Le Lion va enchaîner les coups de griffes et les acrobaties pour éviter de se faire aplatir. Il réussit à tenir tête à la mante et voit avec soulagement l’arrivée de l’Ergot. Sur un champ de bataille constitué de blocs de bétons et de carcasses de véhicules en feu et en usant de leurs griffes, ils vont finir, non sans mal, par venir à bout de l’insecte géant.

Maxou est tout sourire au vu des capacités dont j’avais doté la bestiole. mais ce n’est que le début.

A peine le temps de recevoir les félicitations des équipes d’intervention que les Protecteurs remontent dans le quinjet pour poursuivre les mantes qui se sont enfuies. L’enceinte de l’Obélisque est pratiquement en ruine. La plupart des prisonniers de l’aile est ont pris la poudre d’escampette. Les équipes de sécurité de l’Obélisque parties à leur poursuite ont été décimées apr une des mantes religieuses. Ces dernières se repèrent de loin. Elles sont en train de franchir un col en direction de l’Italie. A nouveau les héros passent à m’attaque. L’Ergot active les systèmes d’arme du quinjet pendant que le Lion favorise une approche plus directe.
Il atterrit sur le dos de l’insecte qui cherche à se débarrasser de son adversaire en s’enfonçant dans une forêt touffue où les branches d’arbre vont l’aider dans sa tâche. Le Lion doit utiliser tout son talent pour rester accrocher, ses griffes laissant de profondes entailles dans l’armure de chitine. Il finit cependant par tomber au sol au moment où l’Ergot le rejoint.

J’explique à Max que le combat s’est déplacé dans un endroit très étroit où le quinjet ne peut manoeuvrer efficacement. L’Ergot s’est donc posé et vient prêter main forte au Lion.

Maxou me demande s’il peut utiliser “l’Anecdote” pour accroître son nombre de dés. A condtion que ça soit plausible, il n’y a aucun problème. Je l’encourage même !
Il m’explique que le Lion se précipite dans les pattes de la mante et les utilise comme supports en bondissant de l’une à l’autre jusqu’à parvenir à sa face pour porter son coup. cela lui rappelle son combat dans le jardin public où il a du affronter deux tigres en même temps. Effectivement, c’était dans sa précédente aventure. L’anecdote est validé et Max lance un dé de plus. sa manoeuvre réussit et il achève l’insecte géant ! Je ne vous raconte pas combien il était fier mon joueur !

Le temps du combat, les autres mantes religieuses sont loin et se sont égayées. Les héros regagnent le quinjet. Les communications sont enfin rétablies. Juste Personne, rasé de frais, leur demande de revenir au plus vite. Les forces spéciales et l’armée ont la situation sous contrôle.
Durant leur vol de retour, les informations sur les prisonniers évadés tombent. parmi les fugitifs, deux vieilles connaissances des Protecteurs : Lady Cryo et le Dr Moreau. Voilà qui ne laisse rien présager de bon !

[childeric maximus]

Epilogue
De retour au QG, le Lion et l’Ergot pansent leurs plaies et s’interrogent sur les raisons de l’attaque de l’Obélisque. Ils sont interrompus par Juste Personne qui les informe avoir besoin d’eux pour une mission très particulière et qui va intéresser le Lion.
Une expédition européenne, sous la conduite de l’INSERM, a découvert en Antarctique, ce qui ressemble à un avant poste atlante. Le même genre de structure dans laquelle le Lion fut découvert, enseveli sous un désert Africain.

Explications
Je reviens sur ce court épisode joué uniquement avec Max. malgré sa simplicité, il s’avère très important pour plusieurs raisons :

Maxou maîtrise l’anecdote. une fois par scénario il pourra invoquer une ancienne aventure pour augmenter son pool de dés.
J’ai l’occasion de planter les graines d’une longue aventure (je n’ose employer le mot campagne, mais presque).
je me réjouis à l’idée de faire revenir des vilains déjà combattus par les enfants. Tout à fait dans l’esprit comics.
Maxou m’avait déjà demandé, propositions à l’appui, d’introduire un autre héros qu’il avait créé. Assez proche du Lion (vous le verrez bientôt) je lui est alors suggérer d’en faire des atlantes. Même s’il ne voit pas trop à quoi correspond exactement Atlantis et les atlantes, il sait que cela excite beaucoup papa et qu’ensemble nous allons explorer le passé de son personnage ! Et ça, il sait d’instinct que c’est super intéressant. Je postule que le Lion est en fait une arme créé par les anciens atlantes. Un homme modifié génétiquement voilà des milliers d’années pour une guerre qui n’a jamais eu lieu. Oublié dans une unité de stase, il fut découvert par une expédition française dans une étrange structure mise à jour lors d’une tempête de sable. Je m’apprête donc à rejouer ce scénario avec lui (et son frère j’espère) pour introduire leur nouveaux héros.

A suivre … dans le prochain épisode … en Antarctique !