Perso, je suis près de ton expérience, je vois le personnage de la "3° personne" en quelque sorte. Si le jeu est bon, je vais partager ses émotions par empathie, m'attacher à lui/elle et rentrer dans son histoire, mais je ne vais que très rarement me "prendre" pour le perso. Je ne m'efface pas, nous coexistons dans mon espace mental.
Par contre, là où toi et moi différons, c'est que je fais la même chose en JdR : A de rares exceptions (concentrées pour la plupart dans mes premières parties quand j'étais ado), je ne rentre pas dans la peau de mon PJ, je le vois comme un personnage de roman que je contrôle. Je suis plus souvent en mode "marionnettiste/spectateur" que "acteur" quand je contrôle mes PJs