BD, comics & mangas : cases, bulles et splouing ou vignettes, phylactères et onomatopées ?

[Erwan G]

Yragael et Salambo sont dans la PàL. Merci pour les autres références.

[pelon]

dans mon souvenir il y a aussi La nuit qui est particulier. il a fait l'album à la mort de sa compagne

https://www.glenat.com/24x32-glenat-bd/ ... 2344000205

[Florentbzh]

Oui, et il était très en colère contre le corps médical....furieux, même.

[Erwan G]

dans mon souvenir il y a aussi La nuit qui est particulier. il a fait l'album à la mort de sa compagne

https://www.glenat.com/24x32-glenat-bd/ ... 2344000205

Ça, je l'ai découvert par l'album de metal sorti en même temps, à l'époque.

[Tybalt (le retour)]

Dans ma recherche de BDs Métal Hurlant, je suis revenu aux sources et j'ai lu les Six voyages de Lone Loane de Druillet.

Il n'y a pas à dire, le LSD, c'est mieux quand tu es un artiste graphique que quand tu es un scénariste.

Les scénarios sont incroyables, au sens où même quand tu les as fini, tu as du mal à croire que quelqu'un ait pu les penser, qu'il ait pu les écrire et qu'un troisième ait pu juger que c'était publiable.

Les dessins vont du hideux stratosphérique (sérieux Lone Sloane n'a pas deux fois de suite la même tête et on peut difficilement appeler cela une tête) au prodigieux. Là aussi, c'est incroyable comme certains dessins ont dû être travaillés avec talent et d'autres pondus en urgence en pleine gueule de bois.

Et, pour autant, difficile d'en dire du mal. Il faut être prêt aux trips psychédéliques des années 70, mais ça vaut le coup pour certains passages et, surtout, pour la qualité du dessin de Druillet, déjà.

Je vous mets la couverture très fidèle au contenu, avant d'aller écouter un album de rock prog produit par Rod Stewart et dont la couverture est signée Druillet :

Croisé en médiathèque aujourd'hui. Aussitôt vu, aussitôt lu. Somptueux. Certes, la colorisation est typique de l'époque, mais ça va tellement bien avec l'univers que je n'en ôterais pas un seul vert pomme ou rouge pétant. Le niveau de détail et le sens de la mise en page sont impressionnants. Les récits sont courts mais bien ficelés et leur enchaînement donne un côté "odyssée de l'espace (psychédélique)" qui fait agréablement rêver. Franchement, cet album a toutes les allures d'un classique.
Il faut que j'en lise d'autres. J'avais lu Delirius il y a longtemps (ainsi que Salammbô) mais j'ai bien envie de le relire.

Dans l'un des récits, il y a une référence directe à Elric de Melniboné, présentée quasiment comme un cross-over, qui m'a un peu brisé le quatrième mur mais qui est amusante à croiser.