Allez, je vous fournis les deux premiers paragraphes, ce qui devrait faciliter un peu vos recherches .
un auteur ou une autrice a écrit :
Ça marchait comme par magie, parce que c'était de la magie. Musique et encens, ténèbres et lumière, robes et rituels... Cela marchait maintenant et cela avait toujours marché. Magiciens et enchanteurs psalmodiaient leurs sortilèges au Sabbat, les druides récitaient leurs runes devant les dolmens, les sorciers baragouinaient et caquetaient dans les jungles, et la magie se produisait.
un auteur ou une autrice a écrit :
Soudain, un autre bruit s'élève ; les voix de ceux qui marchaient derrière. À nouveau, elle était incapable de distinguer des mots ou des phrases, mais elle pouvait se méprendre sur leur cadence. Ils étaient en train de chanter. Ils chantaient tout en escaladant les pentes ; les torches brillaient contre le ciel obscur. Une image lui vint à l'esprit... celle d'une procession religieuse. C'était exactement cela : un rite païen, un cortège se dirigeant vers quelque sanctuaire secret où attendait une présence secrète...
un auteur ou une autrice a écrit :
Albert Keith ne croyait pas au coup de foudre. Jusqu'au jour où il vit le portrait.
Il ne s'agissait pas d'un joli visage de plus. En fait, les traits étaient plutôt canins ; ses yeux injectés de sang étincelaient ; il avait en guise de nez un museau aplati ; ses oreilles étaient pointues et ses lèvres maculées de bave. Son corps accroupi, couvert de moisissure, était vaguement humain... les membres supérieurs se terminaient par des griffes osseuses et squameuses, les pieds semblaient fourchus.
Et, comme promis, un indice :
Le livre a été publié pour la première fois en 1978/1979. La VF est arrivée en 1980, et il n'a plus été réédité jusqu'à il y a quelques années.
Pas forcément l'extrait le plus significatif mais comme j'arrive pas à remettre la main sur le bouquin...
Porte ton regard, aventurier téméraire, aussi loin que puissent voir tes yeux, il n’y a rien.
Tu te tiens près du puits de Akhran, une grande oasis située au cœur de l’immense désert de Pagrah. C’est le dernier point d’eau que tu trouveras entre ici et la mer Kurdin qui s’étire à l’est. Tes compagnons, jouissant des premiers signes de vie qu’ils aient trouvés après deux jours d’avancée à travers les dunes nues et ondulées, festoient dans la verdure ombragée, s’étendant sous les palmiers dattiers, barbotant des pieds et des mains dans l’eau fraîche qui jaillit des profondeurs du sol. Mais toi, par nature insatiable et vagabond, te voilà déjà las de ce lieu que tu arpentes d’un pas agité, avide d’en partir et de poursuivre ton voyage.
« On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment. » (Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz)
Porte ton regard, aventurier téméraire, aussi loin que puissent voir tes yeux, il n’y a rien.
Tu te tiens près du puits de Akhran, une grande oasis située au cœur de l’immense désert de Pagrah. C’est le dernier point d’eau que tu trouveras entre ici et la mer Kurdin qui s’étire à l’est. Tes compagnons, jouissant des premiers signes de vie qu’ils aient trouvés après deux jours d’avancée à travers les dunes nues et ondulées, festoient dans la verdure ombragée, s’étendant sous les palmiers dattiers, barbotant des pieds et des mains dans l’eau fraîche qui jaillit des profondeurs du sol. Mais toi, par nature insatiable et vagabond, te voilà déjà las de ce lieu que tu arpentes d’un pas agité, avide d’en partir et de poursuivre ton voyage.
Je rajoute : deux auteurs, premier livre d'une trilogie.
« On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment. » (Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz)
Je me rends compte que je ne connais pas la moitié d'entre ces auteurs autant que je le voudrais, mais j'aime moins de la moitié d'entre eux à moitié moins qu'ils ne le méritent !
Dieu du Vrai, Ultime et Tant Envié Foie Gras Véritable
Ils avaient aussi écrit une trilogie orientée 1001 Nuits dans un monde de fantasy... Je n'avais acheté que le premier tome chez Pocket (jamais lu du coup, faute de m'être procuré à temps les deux suivants avant qu'ils soient épuisés). Il y avait le mot "rose" dedans je crois... La rose et... ?
Saladdin a écrit : ↑lun. mai 06, 2024 4:14 pm
Ils avaient aussi écrit une trilogie orientée 1001 Nuits dans un monde de fantasy... Je n'avais acheté que le premier tome chez Pocket (jamais lu du coup, faute de m'être procuré à temps les deux suivants avant qu'ils soient épuisés). Il y avait le mot "rose" dedans je crois... La rose et... ?
La Rose du prophète je crois
Cryoban a écrit : ↑lun. juin 26, 2023 7:56 am
Le vrai problème c'est les gens.
Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
C'est bien Weiss et Hickman et la trilogie de la Rose du Prophète, le premier tome étant Le désir du dieu errant.
Excellente série que je recommande pour son originalité.
Bonne réponse collective
« On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment. » (Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz)
Euh non... J'étais juste là en touriste et j'avais pas vu que c'était un jeu.
Je ne lis plus du tout de fiction par manque de temps et n'apporterais rien du tout à cet excellent aréopage.
Je laisse la main à @Saladdin qui avait trouvé au titre près.
Cryoban a écrit : ↑lun. juin 26, 2023 7:56 am
Le vrai problème c'est les gens.
Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
Lorsqu'elle touchait un objet de sa peau nue, elle le déchiffrait. Elle découvrait sa nature, sa composition, sa forme. Elle pouvait raviver la sensation des lieux qu'il avait récemment traversés, des autres objets qu'il avait touchés, exactement comme si elle-même les avait éprouvés. Et lorsqu'elle s'approchait un objet enluminé, ou en touchait un, elle l'entendait murmurer ses injonctions dans sa tête.