zit a écrit : ↑dim. mai 19, 2024 6:37 pm
Mouais, pour le moment elle se conjugue apparemment plutôt au conditionnel, ça reste donc des on-dit. La France est toujours officiellement sur l'interdiction de toucher le territoire russe que je sache (ou je me trompe ?). Au mieux, c'est fait en douce, de peur que ça se sache. Et d'un point de vue politique, l'important est bien ce qui PARAIT, donc la France ferait elle aussi partie des couilles-molles.
D'où l'utilisation du mon propre conditionnel. Comme je l'ai dit certains pays disent une chose et discrètement font autre chose. Par exemple les missiles ATACMS livrés en début d'année alors que les USA n'avaient pas voté d'enveloppe d'aide pour l'Ukraine.
Et oui, si un pays affiche une non volonté d'ouvrir l'utilisation de leurs armes sur le territoire russe c'est du couillemollisme. Il peut être motivé par diverses raisons, mais le résultat est le même au niveau du signal envoyé à la Russie, les alliés de l'Ukraine sont mous et faibles pour la plupart.
Nightfalls a écrit : ↑lun. mai 20, 2024 8:23 am
Autant, la frappe nucléaire, je ne crois plus du tout que ce soit dans les options de Poutine ; aujourd'hui, il est totalement dans la main de Xi et ce dernier n'a pas du tout envie que Taïwan accède à l'arme nucléaire, ce qui serait la conséquence mécanique (la première conséquence d'une longue série) d'une frappe nucléaire sur un pays non doté. D'ailleurs, Xi ne s'est pas gêné pour bien faire comprendre à Poutine, lors de sa visite d'Etat en Chine, qui était le patron maintenant
Alors ce que je dis c'est que cette option est statistiquement non nulle et elle devrait rester dans un coin de la tête. Le rationnel tend à parfois disparaître du cerveau d'un tyran à la dérive.
Mais oui, la Russie est mal barrée peu importe ce qu'il adviendra en Ukraine, que ce soit vis à vis de la Chine ou simplement en interne.