[CR] la grande campagne Pendragon

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Harfang2
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Orlov a écrit : sam. sept. 28, 2024 8:29 pm @Harfang2 Je ne comprends pas cette note de bas de page, sachant que l'astérisque se rapporte au mot destrier.
* Fille du premier personnage du joueur Afdan. Un PNJ très solaire.

Corrigé. C'était une note que j'ai éliminé après coup. :) Merci de ton attention.
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Harfang2
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Anno dei 534 (partie III)

La suite de l'année sera effectué en accéléré. Une partie est prise par la guérison des chevaliers nouvellement libéré et de Sir james. Dame Alya, épouse d'Aurélius (le frère de Marc) et guérisseuse émérité, interviendra en personne, malgré sa grossesse avancée, permettant une convalescence sans complications. 

Puis, librement, ils décident de se rendre au tournoi de Cornouailles se déroulant au moment du mariage du Roi Mark et d'Yseult (James ayant pris cette décision, sachant que celà lui permettra de passer par le Château des épines aux mains de son frère Livaï et situé non loin de Tintagel* ce qui lui permettra aussi de passer voir sa fille.)

C'est un tournoi régional de style ancien, un Bohort, des défis et combats d'animaux, suivi d'une mêlé. Le tournoi commence par un Bohort à la massue dont le grand vainqueur serait récompensé d'un bonne bouteille de Bourgogne. Les écuyers s'empressent de s'y inscrire et en ressortent bien bleuis de leurs échanges virils avec des paysans, des soldats et autres gros bras. Mais, malgré leurs corps meutris, ils ont le sourire! Pour une fois qu'ils peuvent participer!
Tout le monde observe avec un intérêt plus ou moins marqué les défis individuels et les combats d'animaux. Un moment, Ifan, hésite à se mêler aux chasseurs chargés d'affronter un lion.
Bien sûr c'est aussi le moment d'admiré la belle Yseult, dont la beauté ne peut être comparé qu'a une seule femme en toute la Bretagne, Guenièvre... Bien sûr, Eirin est encore jeune, mais James sait que sa beauté sera tout aussi incomparable. Livaï, son frère n'a d'yeux que pour elle (Il en est éperdûment amoureux).
Lors des banquets, James se montre d'un impeccable courtoisie (Réussite critique). Celà allié a son extraordinaire célébrité (Gloire > 16000) fait de lui l'adversaire désigné au commandement d'un des camps de la mêlée.
La mêlée est d'ailleurs une belle empoigne dans laquelle sire Tristan se montrer, sans contest, le plus valeureux.

Livaï, cependant, bien qu'ayant ardemment combattu à la mêlée ne se remet pas du mariage d'Yseult (il a Amor 19) et annonce a tous qu'il part en pélérinage a Jérusalem.

Les partie se terminent toujours par une scène indivudel contextualisé par le joueur afin qu'il suive ses intrigues et aspirations personnels.

Ifan déclinera la proposition (bon, il commence a se faire tard, et le joueur est plus un brillant réactif qu'un pro-actif)
Marc aura une ballade avec Eirin où il lui offre une magnifique boîte à musique. S'embrouillant, toutefois dans ses explications, la jeune fille, toujours sincère et un rien impulsive, lui expliqera qu'il devrait être plus direct, que lorsqu'un archer tir une flèche, son regard ne fixe que le seul centre de la cible et ne s'égare pas n'importe où. Marc rougira un peu, balbutiera un "c'est vrai". Il n'avoue toujours rien de ce qui l'agite. Osera-t-il un jour? Est-ce simplement car c'est la fille de son seigneur? Est-ce l'âge tendre encore de son aimée? Sont-ce ses propres inexpériences et timidité (oui, ces écuyers là sont visiblement plus chaste que ne l'étaient leurs aînés)?
James aura une discussion avec le roi, lors d'une chasse quand aux rumeurs qui ont couru, et court toujours quand a sa loyauté. Il s'explique, explique son choix. Arthur sourit "Je n'ai jamais douté de vous James", "Quand a ma soeur je sais qu'elle a grief contre moi, et je peux, d'une certaine manière la comprendre, elle n'a jamais accepté que je choisisse la croix qui nous relie au monde entier, plutôt que le dragon de nos pères. Mais c'est sous la croix que nos différences doivent s'abolir. Sous la croix, nous sommes frères. Pas des saxons, des kymri, des pictes, des Irlandais, des atrabates, des icéniens ou que sais-je encore! Des frères. Sous la croix nous sommes chrétiens et d'égal dignité."
"D'ailleurs, James, afin que les choses soient bien clairs pour tous quand à ma confiance, celà plairait-il a votre jeune Elizabeth que de rejoindre les dames de compagnies de la reine? Celà marquera pour tous que votre loyauté est estimé."
"Bon et si nous reprenions cette chasse maintenant?"

* Dans ma campagne, le lieu de vie de Morgane est Tintagel qu'elle tient par héritage de sa mère, et non d'un château en Cambrie

Retour donc sur année avec une quête dans le plus pur style Arthurien, permettant l'avancée des intrigues personnelles, la mise en contact de nombreux personnages majeurs, qu'il soit découvert, comme Mordred et moindrement Lancelot, ou que se poursuvient des liens déjà puissant, comme avec Gauvain ou Lamorak. Un point important aussi - qui parfois peut bloquer les joueurs - c'est leur valeur par rapport aux autres chevaliers de la table ronde. Il faut impérativement qu'il y ait du défi, et du défi très puissant. Là, Turquin l'était puisque canoniquement il tue ou emprisonne plusieurs chevaliers de la table ronde et n'est vaincu que par Lancelot. La mort de Doha de ses mains avait personnalisé le défi, et James a risqué sa vie pour abattre Turquin au prix d'une blessure mortelle. Je leur ai délivré, ensuite que canoniquement, c'est lancelot qui vainc Turquin, ce qui leur a fait plaisir de damer le pion a Lancelot, qui est le défi ultime.
Dernière modification par Harfang2 le sam. oct. 05, 2024 9:41 pm, modifié 1 fois.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Anno Dei 535 (Partie I)
51ème année de jeu
Sire James de Blacktower, Chevalier de la table ronde (G2)
Marc, écuyer (G2)
Yfan, écuyer (G3)
 
Cour d'Hiver

Silchester, Hiver

James et ses écuyers passeront la cour d'Hiver a Silchester, invité par le Duc Marcus de Silchester (PNj G1 - 70 ans), et son fils Aurélius de Silchester (G2). Ils n'y sont pas seuls, la maison Silchester a fait venir le Roi Lak d'Estregalles, accompagné de son fils, le prometteur sir Erec, la maison de Salisbury est présente, avec notamment le comte Robert, la vénérable Comtesse Mary de Gentiane, Griflet fils de Do, la reine de Strangorre, mère d'Alya, épouse d'Aurélius, Gauvain,  Sir Lupin et bien d'autres. James a proposé que Yvain l'avoustre soit également présent, c'est son ancien écuyer avec qui il a gardé de forts liens et qui, on le devine sous couvert d'une impeccable courtoisie n'est pas sans être attiré par la jeune Elizabeth, fille de James.
La cour d'Hiver sera fort agréable. On aura notamment l'occasion d'y faire des chasses à cour, de la fauconnerie (la grande passion de la lignée de Silchester ex-Winterbourne ex-cheval blanc*). Yvain l'avoustre fera un très beau cadeau a Méroflée, l'épouse de Marcus, un très beau cadeau a dame Flora, pour servir de paravent a un trés beau cadeau également a James. Durant la cour, il demandera une faveur a James, à savoir de lui permettre de courtiser Elizabeth. La réponse positive de ce dernier le ravira, et on aura l'occasion de le voir danser et s'entretenir avec Elizabeth qui semble flatté. Elizabeth, d'ailleurs, présentera la magnifique Avhielle ap Amren al alarch**, jeune beauté aux cheveux ébène et aux yeux bleu profond. Elle sera salué par James qui fut ami avec son père.
par ailleurs, la cour sera marqué par de grandes discussions d'escrime entre Marcus et Gauvain, qui témoigne d'un grand respect au vieux duc***, ensuite, rejoint par James amenant la discussions vers des hauteurs qu'on a rarement l'occasion d'entendre; ce ne sera pas le seul fait du vieux duc qui, lancé par Griflet, pour qui il fut quelques années, une sorte de mentor, se fendra d'un exposé sur l'art de bataille, un exposé tellement brillant et limpide que tous ceux qui 'lécoute en gagneront une croix en bataille (jet naturel 20, sachant qu'il à 25 en bataille).
James et Flora deviseront aussi de l'avenir d'Eirinn et du choix d'un époux, pressés qu'ils sont par la malédiction qui pèse sur leur fille. James devra d'ailleurs accueillir les sanglots de son épouse qui voit ses deux filles s'éloigner alors que pendant une douzaine d'année elle a vécu au manoir des roses, n'aimant pas en sortir, en vivant cette proximité avec ses enfants, notamment ses deux premières nées.
Aurélius qui compte créé un grand tournoi à Silchester discute aussi avec sir Lupin quand à son propre et dispendieux "Tournoi de Logres", le chevalier trouvera que c'est une excellente idée et vois là belle occasion de rapprocher les deux dates ce qui ne fera qu'amener plus de visiteurs et de participants. Ca ne satisfait pas pleinement Aurélius mais on en reste là.

On se donnera, aussi, rendez-vous au tournoi royal, Elizabeth insistant pour que son père soit présent. (La première partie de la campagne Sang & Luxure commence au Tournoi de Logres, ici ce sera le Tournoi royal, je pose mes billes pour que la proposition soit librement accepter des joueurs)

A la fin de la cour d'Hiver, Flora annonce qu'elle accompagnera sa fille à Camelot, souhaitant passer le plus de temps possible avec elle.
Après quelques aternoiements, James décide de partir sur les routes en quêtes d'aventures; après tout, il fut l'écuyer de Pellinore! Et puis le roi d'hier et d'aujourd'hui n'a t'il pas dit que ses hommes pourront visiter les terres d'Arthur, il serait temps de les rencontrer!
Surtout, surtout, James sent les responsabilités de plus en plus pesantes. Son père, Edward, vieillit, le voudrait a Blacktower, son épouse est un peu déboussolé en ce moment, l'une de ses filles est menacée par une malédiction, la deuxième prend son envol, qui plus est... il a aussi, une deuxième famille puisque Sybille, sur son domaine du Hampshire a maintenant trois garçons! Sans parler de son corps qui n'est plus aussi aiguisé qui l'était il y a quelques années encore...
Oui, James, parfois du haut de ses 47 ans, sent peser sur lui de lourdes responsabilités.

En partant, Marc demandera d'ailleurs a James:
"Messires, toutes vos responsabilités ne vous pèsent-elles pas?"
"Pourquoi crois-tu que nous partons en quête mon garçon?" Et il rira en lui tapant sur l'épaule
"L'épée en main, l'armure sur le dos et un cheval entre les cuisses, c'était la vie que m'avait appris le Roi Pellinore, mes garçons!"
"La vraie vie de chevalier."



* la famille, depuis le début a d'abord hérité d'un manoir en Salisbury, Winterbourne, puis de terres en Gentiane, par la dot de Magde, soeur de Mary, décédée et mère d'Aurélius et Magde; Enfin, après de longs services Marcus a hérité de la majeure partie des terres d'Ulfius situé en Silchester héritant, par la même du titre de Duc. Encore aujourd'hui quand Marcus visite la cathédrale de Silchester et pose ses yeux sur le mausolée du Duc Ulfius il se rappelle le souvenir de celui qui fut, à la fois un rival dangereux, un allié aussi retors que déterminé et avec qui il partagea, pour le meilleur et le pire tant de batailles à l'époque de l'anarchie, une période que ne peuvent même plus imaginé les jeunes générations.
** l'héritière orpheline au coeur de la campagne Sang & luxure que j'attends de jouer depuis 25 ans... et que j'espère pouvoir mettre en place.
*** Depuis l'aventure du Grey Knight issu de Tournament of dreams, ou Gauvain en prévision du combat qui l'attendait s'entraina un mois entiers avec celui qui, a ce moment là devait être le meilleur escrimeur de Bretagne.
Dernière modification par Harfang2 le sam. nov. 02, 2024 11:18 pm, modifié 2 fois.
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Anno Dei 535 (partie II)

Sire James de Blacktower, Chevalier de la table ronde (G2)
Marc, écuyer (G2)
Yfan, écuyer (G3)

Résumé en accéléré
 
L'aventure du Roi-Spectre


Roestoc, Mars

Où, arpentant les routes, Sir James et ses chevaliers se rendirent en Roestoc où un mal frappait le pays depuis plusieurs mois. La reine, portait d'ailleurs, les stigmates du deuil son fils cadet ayant périt trois jours aupravant sous les coups de ce chevalier fantôme.
Las, il apparut que, depuis un an, le dit chevalier spectre avait ravi la vie de nombreux chevaliers, apparaissant tous les mercerdi et disparaissant dès lors qu'il avait pris la vie d'une chevalier, plus de trente, ainsi avaient déjà péris. Dès après les première semaines, le roi avait tenté d'autres stratégies comme de cloitré ses troupes dans le château, mais le chevalier s'en était alors pris aux paysans massacrant a tour de bras jusqu'a ce qu'on lui oppose un chevalier armé. 
Il apparut, dès dire du Prince qui avait, de nombreuses fois mené les troupes et tentait des pièges contre la créature que celle-ci était invicible. Les coups ne semblaient rien lui faire, le feu non plus, une fois, ils l'avait écrasé sous une énorme pierre puis avait fait brûlé son corps, mais dès le mercerdi suivant il était de retour.

L'enquête fut expédié entre interrogé le Pére Gahoric qui avait recueuilli les effets de deux moins de l'abbaye de la belle aventure, le chevalier Roland, grièvement blessé et éborgné en tentant de protéger les dits moines ... Il apparut que les moines avaient trouvé une prière qui, l'espace d'un instant avait fait vacillé le spectre.
Surtout, apprenant qu'un sorte d'ermite fou avait été chassé ves la forêt Sir James et Marc tentèrent de le trouver, tandis qu'Yfan piquer seul vers l'abaye de la belle aventure. En effet, Sir James, lors du défi d'un chevalier s'était engagé a combattre le sinitre spectre dès le mercerdi, c'était à dire deux jours plus tard alors que le monastère était à trois quatre jours de chevauché, deux en marche forcée.
L'ermite en question était un vieux fou, d'abord apeuré puis qui leur conta une ancienne, très ancienne bataille entre les troupes d'Aurélius Ambrosius et les Saxons d'Hengist, datant de plus de soixante ans. Surtout, il avait vu le roi Hengist être emmené dans la forêt, supplié le Duc Eold, seul survivant de la nuit des couteaux où, lors d'un banquet Hengist et Vortigerne avait fait assassiné toute la noblesse Kymri. Toute? Non. Le duc Eold, un colosse avait été le seul survivant se taillant un chemin sanglant couteau en main.
Aussi, l'erùite dépeignit-il la Haine du duc Eold refusant a Hengist de mourir en tenant une lame, tandis que le frère d'Eladus, le maudissait par de terribles paroles de l'ancien testament, tandis que le Duc tuait, lentement Hengist en pesant de tout son poids sur une épée qui décolla lentement, douloureusement, atrocement la tête du saxon. De bon gré, le vieil ermite aux paroles troublés (ainsi évoquait-il un corbeau venant lui dévoré les yeux, des saints banquetant à la gauche du Christ et une Sainte-vierge chevauchant les nués); leur confia la formidable épée qui appartînt au Duc Eold.
Marc se rappela, alors une histoire de jeunesse que son père lui avait raconté, celle d'une visite a Gloucester à l'époque du Roi Uther où il avait l'occasion de rencontrer le vieux duc, alors agé de plus de quatre-vingt quinze ans, quelques années avant sa mort et que la guerre de succession ne s'empare de Gloucester dressant, depuis lors, deux dynasties dans une perpétuelle guerre civile larvée.

Qu'il suffisent de dire qu'après un premier affrontement où Sire James manqua de mourir après avoit combattu toute la nuit, le deuxième affrontement faillait s'achever en désastre total suite a des erreurs tactiques ;

Sire James, accompagé du Prince Géraint et du Chevalier Hywel s'apprêtait a affronter le cehvalier spectre, tandis que le Père Gahoric et Yfan (blessé lors d'une entrainement et lors de sa cavalcade effréné s'apprêtait a réciter le cantique du pardon.)
Pour des raisons étranges ils attendirent, à pied, le roi spectre et, quand celui-ci déboulat en chargeant - après être aller tué l'ermite, les combattants furent surpris; Immédiatement, Sire James -mal remis de son précédent combat - se rendit compte de son erreur et  demanda son cheval à son écuyer, Géraint lui proposant de retenir le chevalier spectre.
 - Oui, mais. Hengist a 24 à l'épée. Il est inspiré de sa haine des Kymri +10, et combat a cheval contre des combattants démonté +5, soit 39
Géraint est abattu d'un seul coup, propulsa dans un flot de sang à trois mètres. Sir James monté a cheval s'apprête recevoir l'assaut du Chevalier-spectre... Et se fait abattre d'un seul coup, passant en blessure mortelle -4).
Là, je commence à baliser. Je sens l'ombre du TPK s'étendre. Au mieux, sire Hywell un PNj peut avoir la victoire mais ce serait tristoune. Mieux qu'un TPK en tous cas
Alors que Sire Hywel, a pied s'empare de l'épée d'Eold, Marc monte à cheval et Yfan, voyant son maître effondré fait appel a sa passion Loyauté seigneur. Il a 16 en loyauté. Jet critique! Il place en épée (17) et passe donc à 34.
D'un seul coup (critique à 7d6 ça pardonne peu), le roi-spectre, abat aussi Hywel et, comme les deux précédentes fois à un moment de flou (en fait son objectif et de périr sous l'épée, aussi, quand celle-ci n'a plus de maître, Hengist est un peu troublé).
J'ai dit que je balisais sur un TPK? Là, encore plus. Yfan est au bord de la blessure sérieuse et est démonté, Marc n'a pas l'air sûr de ce qu'il va faire: ça craint.
A ce moment, ne reste que le père gahoric, qui chant la prière de miséricorde, Yfan et Marc.
Le chevalier spectre se jette sur Yfan, qui est a pied, au même moment, Yfan décide, non de se défendre mais de combattre ardemment. Marc lui tente d'abattre le cheval du Roi-Spectre en attaquant de côté. Le roi Spectre; lui, divise son attaque. Il combat donc à 34 contre Yfan et 34 contre Marc. Dans un chaos brutal Marc est jeté au sol grièvement blessé, et Yfanse dépacle de côté réussissant, d'un seul coup, à décapitre le Roi-spectre.

le spectre d'Hengist ne s'effondrait, décapité que s'il recevait dix-neuf point de dégats une fois passé l'armure, soit un impact nécessaire de 37 point de dégats. Le joueur a fait 17 point de dégâts, critique: 38!

Sous le choc de l'évément, Yfan fait d'abord les premiers soins a son camarade Marc. Puis, ce dernier s'occupe de son maître et, réussissant un critique en premier soins réussi à le ramener chez les vivants (Jets de vieillissement - 1 pt de CON, tout de même )

Dans les jours qui suivent, Yfan, alors que ses deux camarades sont encores alités sera adoubé par Le roi de Roestoc. 

Beaucoup de détails passé, mais bon, j'avais trop laissé passer de temps.

 
Dernière modification par Harfang2 le sam. nov. 02, 2024 8:32 pm, modifié 3 fois.
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Anno Dei 535 (Partie III)

Sire James de Blacktower, Chevalier de la table ronde (G2)
Sire Yfan de Donwood (G3)
Marc, écuyer (G2), Sire Aurélius de Silchester (G2), Duc Marcus de Silchester (G1)


Camelot, Mi-mai

L'année se poursuit à Camelot où se déroule le Tournoi royal de la pentecôte. Accueillit par Kay, Sir james se verra attribuer une belle chambre dans un Camelot, pourtant, bondé. 
Marc aura une altercation devant l'échoppe d'un artisan, disputant a un autre écuyer sa place pour repeindre l'écu de son maître.
Sir Yfan de Donwood, puisqu'il faut maintenant l'appeller ainsi se trouve une place dans le camp de tentes.
Les défis seront l'occasion d'affrontement étrange ou, Marc, avide de gloire improvisera des combats ou il faut faire sauter l'agrafe de la cape de l'adversaire. Il y brillera modérément manquant de se faire assommer par un chevalier soudoier.
Sir james brillera durant la joute, disputant même la première place a Lancelot après avoir longtemps bataillé contre Gauvain et, surtout, avoir affronté un étrange chevalier a la fine silouhette qui, après l'avoir vaincu une première fois, l'affrontera une seconde fois, au prix d'un baiser de sa dame, dégainant l'épée il sera prêt à en découdre, mais, étrangement, le chevalier renoncera.
Sire Yfan, lui aura quelques succès mais beaucoup de défaite, sa rançon, toutefois, lui sera payer par l'un de ses adversaires.

Trop blessé, James renoncera à la bataille, tandis que son écuyer, lui s'engagera auprès du Prince Géraint, mais écoeuré par une première démonte, renoncera. Yfan ne brillera pas non plus, mais qu'importe, c'était son premier tournoi, même s'il se fait brocarder par son ancien compaire et que James le conseille gentiment mais sans beaucoup de délicatesse. Comble du mal, il arrivera encore a se faire remarquer par son manque de manière aux banquets. Banquet ou, d'ailleurs, ils auront l'occasion de repérer une fort accorte demoiselle, Avhielle ap Amren al alarch, amie d'Elizabeth*, qui s'avère être la fille du défunt Sire Amren, chevalier de la table ronde qui introduisit Sire James, Sire Aurélius et feu Sire Doha à la romance.
Sire Lancelot fut sacré champion du tournoi, au grand dam de certains et à l'admiration de bien trop nombreuses demoiselles. Chevalier extraordinaire, il semblait supporter les avis tranchés, entre jalousie et admiration.
Ce tournoi fut aussi l'occasion pour un Marc tourmenté d'aller demander conseil à son frère et sa soeur concernant les affres du coeur qui l'habitaient. Son frère, Aurélius de Silchester, le compris aisément, lui-même, dix ans plus tôt ayant enlevé sa future épouse, la princesse Alya, des mains des pictes avant que de l'épouser d'une manière peu conventionnelle, tant sa passion amoureuse était forte. Sa soeur, Magde parut songeuse et puis, devant l'exposé complexe de la situation, lui rappella que, parfois, amour et mariage étaient deux choses distinctes. Ce fut, pour Marc, une révélation. 

Silchester, fin mai

Deux semaines plus tard, la bannière royale claquait a Silchester où devait se dérouler le grand tournoi de Logres co-organisé par Sire Lupin et Sire Aurélius, héritier de Silchester. Belle ville, ceinture d'une muraille romaine et au Castrum intégré à la muraille. Banquets, festoiments, danse, c'est dans les plaisirs d'une bretagne en paix que la noblesse profitait du moment. Marché, concours, tavernes, heureuses paraissait la vie.
Tradition familiale oblige on y organisa des chasses aux faucons, ravissant les dames et demoiselles qui pouvaient ainsi jouir des plaisirs de la balade et si les faucons, le plus souvent, se dégourdissaient sans rien ramener, Marc montra a Sire James et son épouse les arts fauconnier, tandis que Elizabeth voyait son fiancée, sire Yvain l'avoustre faire de même pour elle.
Ce fut avec plaisir que Marc vit d'ailleurs le vieux Sir Marcus, son père, Duc en titre de Silchester, vieillard sec de soixante-dix mené son faucon à la chasse. Le viellard, survivant d'une époque révolue, avait encore une bonne assise et jouissait d'un certain aura chez les premières générations de chevaliers de la table ronde.
Durant la chasse, sire Yfan, qui s'escrimait à faire voleter un faucon semble-t-il trop nourri s'éloigner un peu, se perdant le long des chemins creux et des bocages, quand, soudain une voix l'appella "Messire pensez-vous pouvoir me venir en aide".
Dame Amren, assise sur un tronc d'arbre semblait se masser le pied. Les yeux bleus foncés, encadrait un minois à la blancheur du lys tranchant sur les cascades ébénès de sa chevelure. Le coeur d'Yfan fit un bond; Bien sûr, il l'avait vu, bien sûr, il n'avait pas oublié son visabe, bien sûr elle n'était pas de ses dames qu'on peut espérait. "Mais bien sûr". La belle demoiselle avait chuté de cheval et demandait juste que le sien lui soit ramené. Yfan, s'empressa et, trouve bien rapidement un cheval, palefroi arabe d'exception à la blancheur de neige, qu'il ramena illico à la bel enfant.
"Ce n'est point ma jument et ce bel animal manquera à sa maîtresse." "pourriez vous m'aider a monter?" Yfan rougit jusqu'aux oreille, tenta de voir de quelle manière il pouvait l'aider en se servant de ses mains comme d'un marche-pied... Mais au regard de la légère foulure d'Avhielle, il semblait que la manière la plus efficace fut encore de la saisir à la taille, l'autorisation fut accordée avec un sourire sans que la jeune fille - dix-sept ans tout comme lui - ne sembla trop s'embarasser de pudibonderie... Mais les mains sur sa taille, son odeur et la proximité de son corps, firent rougir Yfan et battre son coeur.
- Il demande a crée la passion. 3d6 + 5 (APP 25, +1 par point au dessus de 20): 17 , passion exceptionnel, décidément il semble qu'a cette table le salut passât par l'amour et non par notre seigneur Christ, Eve a de beaux jours devant elle - 
Mais à peine fut-elle sur le dos du coursier, que celui-ci bondit vers l'avant, prenant par surprise Avhielle qui jeta un cri! Ni une, ni deux, sire Yfan enfourcha son cheval et commenca à poursuivre le cheval fou! L'animal semblait rusé et vicieux, se jetant sous des branches, franchissant des ornières cachés... après une poursuite acharnée où Yfan dut faire appel a toutes ses ressources d'habile chasseur et de cavalier efficace il arrive flanc a flanc contre la bête et tenta de saisir les rênes mais l'animal, vicieux, sembla prendre plaisir à détourner la tête. Las,  Yfan tendit la main conjurant Avhielle de s'en saisir ce qu'elle fit et il l'attira contre lui, tout contre lui. Heureux de l'avoir sauvé, transi de la sentir contre lui et rougissant d'avoir avec demoiselle si grande proximité. Il mit pied a terre, laissant la dame sur son cheval et tout en laissant, timidement, ses yeux, parfois, admiré si grande beauté.

Sire Yfan eut l'occasion de commenter avec ses amis cette étrange aventure.

Au banquet suivant, tandis que, partout l'on commenté la chasse, une jeune fille, Alanis vint deviser avec Marc. Fine mouche, il se renditvite compte que ce n'était pas à lui qu'on s'intéressait mais que, subtilement, on tentait de se renseigner sur le jeune sire Yfan. Il ne tarit pas d'élogue sur son compagnon mais en profita subtilement, pour attirer l'attention de la jeune fille et de lui témoigner son intérêt appuyé. A malin, malin et demi.
Sire James lui passait d'agréable moment, se faisant aimablement interpellé par Sire Gauvain, distillant, a un moment ses sentances sur l'art de la séduction, se renseignant, aussi, sur Avhielle. Il en profita, d'ailleurs pour échanger avec celle-ci, lui précisant a quel point son père fut une rencontre importante quoi que trop brève. Il appris, aussi, que la jeune fille était orphelin, sa mère étant morte de chagrin après le décés de son époux.

Alors que venait le temps des danses, Sire Yfan, rassembla son courage et se porta vers Avhielle qui devisait avec des amis du Wurensis. Elle lui sourit et conta d'emblée, l'aventure du Mourioche, cette créature féérique qui pouvait prendre l'apparence de toutes les bêtes du monde pour éxécuter ses tours pendables.

Ils dansèrent, la jeune fille eut chaud et demanda s'il voulait bien l'escorter dehors, la nuit était fraiche et étoilé, et la terrasse surplombait les jardins de Silchester. "Mes parents aimaient beaucoup cet endroit!"**
Nuit magique. Course dans le labyrinthe, pari d'un baiser, statue végétales étrangement vivante et semblant instiller des émotions parfois trouble. La colère passa un moment dans le coeur d'Yfan, ainsi que l'envie de mentir pour obtenir sa récompense, ou, pis encore, que, seul avec la jeune fille, personne ne pourrait l'empêcher de prendre ce qu'il voulait. Mais l'âme droite nombre de ses émotions ne firent que l'effleurer sans s'inscrire en lui; Il la retrouva au milieu du labyrinthe, île ceinturé de lys blanc. Les deux visages étaient proches sous la voute étoilée, elle avait gagné, il lui devait un baiser et l'embrassa, hardiment, dans le cou. La jeune fille l'interrogea alors sur quelques contes où elle voulait son opinion, il a apparut miséricordieux, sincère et modeste, et Avhielle sentit son coeur commencer à battre, l'âme de sire Yfan paraissait belle. Leurs lèvres se rejoignirent et, avant que de la raccompagner elle lui offrit en gage d'amour un collier , réhaussé d'un diament rose, objet d'une inestimable valeur.


* Pour rappel fille de Sire James et soeur d'Eirinn
**  Les aficinados aurant, sans doute, reconnu les prémisses de la campagne de l'épée de coeur, extrait du recueil Sang & luxure, ce qui est un titre qui, a mon sens, convient mieux à la campagne, pour le plus grand malheur des personnages... Mais, sans drama, pas d'histoire!
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

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Anno Dei 535 (Partie IV)

Sire James de Blacktower, Chevalier de la table ronde (G2)
Sire Yfan de Donwood (G3)
Marc, écuyer (G2), Sire Aurélius de Silchester (G2), Duc Marcus de Silchester (G1)

Silchester, fin mai (suite)

Le tournoi a lieu.
Durant le moment des défis, Marc tente son jeu de la cape, toujours avec des succès limités. Enfin, il faut bien que les écuyers s'amusent.
Puis, Sire Yfan vient demander devant la tribune un gage a la dame de son coeur, qui lui accorde sous les chuchotements de quelques demoiselles autours et le regard noirs de quelques chevaliers. Sire James fait de même pour son épouse.
Sire Yfan décide de se passionner. Et il se sent, soudain, indigne. (jet de passion 20! echec critique, il passe en dépression -10 sur tous les jets), après tout, ces amis ne l'ont pas brocarder, ils avaient raison: Il n'est pas utile a grand chose, a peine capable de tenir une épée, incapable de se tenir dans un banquet, il méconnait les usages, et il est, surtout, indigne de défendre l'honneur de sa dame. 
Pour Sire Yfan, se sera un calvaire, joute après joute, il mordra la poussière. Il refusera, cependant, d'abandonner, même quand James viendra le conseiller. Il veut boire le calice jusqu'à la lie, montrer a tous son incompétence. Fait prisonnier plusieurs fois, il en ressortira avec la dette astronomique de 20 l.
Sire James, au contraire prendra sa revanche croisant neuf fois les lances avec des adversaires et, neuf fois, les culbutant au sol. A la fin, seul Gauvain, reste, comme lui invaincu. Gauvain... Les deux hommes s'apprécient, ils ont combattu côte à côté, on devisait durant les banquets on appris a s'apprécier, se tous deux tenue lames nues prêt d'Arthur lors de la redition de Rome. Oui, Gauvain. Il l'apprécie*, comme il apprécie le clan de Galles, tout particulièrement Lamorak. Las! Les deux clans paraissaient irréconciliables.
Quoi qu'il en soit Gauvain et James se serrèrent les avant bras, canon contre canon, gantelet enserrant la cubitière.
Les chevaux hennirent, les lances rompirent, crissement de l'acier, craquement des bois, aller retour, vivats de l'assistance.
Gauvain, au troisième aller-retour mordit la poussière, mais, relevant son ventail, il dégaina l'épée. James, compris, ce n'était pas de la hargne, non, mais ils faisaient parti des meilleurs, se respectaient et il serait dommage de faire cesser le sepctable; Les deux colosses s'affrontèrent dans un échange de coups bien maîtrisé dont James finit par sortit vainqueur a sa plus grande joie. C'était la première fois qu'il gagnait des joutes.
Le lendemain eut lieu la mêlée et Gauvain insista pour que James commande la bataille de Logres face aux étrangers "Vous m'enlevez l'occasion de me proposer moi-même."
La mêlée ne fut pas vraiment à l'avantage de Logres, même si James s'y illustra personnellement, le "roi" Baudemagus qui gouvernait le royaume de Gorre, manoeuvrant avec intelligence et sang-froid ces Cumbriens et autres étrangers. Yfan, toujours, abattut, se sentiat un usurpateur, un gamin incapable qui n'avait qu'eu un coup de chance face au Roi-spectre. La poussière fut, encire une fois son seul horizon.
James, recu des mains d'Aurélius les prix du tournoi dont il fut sacré champion.
Mais, lors du banquet de clôture, Yfan était absent. Il n'avait plus le coeur à rien. A rien. Marc, lui qui contait gentiment conter fleurette à Alanis, la suivante qui était venu prendre contact avec lui s'aperçut, avec surprise que cette dernière était teombée amoureuse de lui. Surpris, il décida de ne pas aller plus loin, tout en s'interrogeant sur les choses de l'amour; toutefois il ne ressentait pas de culpabilité particulière, c'était les jeux de l'amour et son coeur était déjà pris (J'en connais un qui, un de ces jours aura une discussion avec son vieux père...) James lui jouissait de sa victoire tout en regardant avec son épouse, d'un oeil bienveillant la poursuite de la cour, tout en formalité et tendresse de Sire Yvain l'avoustre auprès de sa fille, dont il avait l'impression, de plus en plus qu'elle s'énamourait de ce beau chevalier dont il estimait fort les valeurs.
De son côté, Yfan vint avouer a Avhielle qu'il se sentait indigne de son amour, incapable de la défendre. Elle réabit énergiquement, le tancant, lui demandant s'il croyait qu'un chevalier, aussi vaillant fut-il mais animé d'un coeur noir saurait lui plaire? S'il la pensait assez superficielle pour confondre les vertus du coeur avec celle de l'épée? Si un guerrier brutal et méchant aurait plus de place en son coeur qu'un chevalier à l'âme noble qui, au détour, d'un combat pouvait mordre la poussière! Enfin, elle lui rappella que l'indulgence était une vertu de l'amoureux, et qu'il fallait, aussi, l'appliquer a soi et se pardonner ses fautes et non s'y morfondre.
Toujours bouleversé il dut prendre congès, le coeur toujours lourd, mais toujours brûlant pour la belle Avhielle al alarch.

Tintagel, Juillet.

James et sa famille, accompagné d'Yfan vinrent demander l'hospitalité a Morgane en Cornouailles; L'accueil, comme toujours, fut courtois. 
je demande a chacun des joueurs d'impulser une scène, souhaitant que l'action avance.
Marc décidera d'une ballade sur les falaises de Cornouailles avec Eirinn. Fort de ses nouvelles expériences féminines, il tente de la séduire, de la faire rire... Mais la jeune fille, si elle semble toujours de forte personnalité est tendue. Le moment de son mariage approche et cette année Camille a tenté de reprendre le contrôle bien que rejetée par les charmes de Morgane**
La discussion est serrée, il l'agace un peu "Mais que voulez-vous de moi enfin! Je ne décide de rien, je vais devoir me marier alors que je n'en ai aucune envie!" "mais je ne demande pas ta main, Eirinn." la réponse laisse la jeune fille coite. la ballade finira dans une caverne après avoir descendu un sentier escarpé a regarder la mer s'écraser en tonnerre contre les rochers. et il réussira a lui arracher un sourire... Sur le trajet deux chevaliers de Morgane viendront l'escorter. Elle veille.
James lui aura une discussion aiguë avec Eirinn concernant l'époux qu'il doit lui trouver, en son esprit a germer l'idée de la marier a Ysagaran de château-venteux, son ennemi disparu dans la forêt sauvage. La discussion s'envenime un peu, non que James ne soit pas doux, ou essait de l'être du moins, mais, elle, est sous tension "Mais enfin la situation n'est -elle pas déjà suffisamment compliquée! Ne me prends pas pour une enfant que je ne serais bientôt plus, ce mariage ne se fait pas contre ma volonté, je sais que je dois le faire si je veux éviter d'être possédée par camille et ne pas perdre mon âme ou pis encore. Oui, pas contre ma volonté! Mais contre mon coeur! je n'ai pas envie d'ouvrir les cuisses a un homme, de partager la couche de celui que je détesterais a peine mariée, pas envie de devoir être engrossée, pas envie de me sentir déchirée par un être qui sortira de mes entrailles! Et toi... et toi... J'en ai assez de cette discussion qui n'a aucun sens. Assez. J'aurai préféré être ma soeur! Souviens-toi, il y a trois ans tu m'as grondée, parceque j'étais trop égoïste, parceque je prenait trop de place! Et ou en suis-je aujourd'hui? et ou en est-elle? Elle est à la cour de Camelot, courtisée par un fils de roi, courtois et beau et moi, moi... Un château gris comme prison, le mariage ou la mort comme perspective et... et...." Les larmes aux yeux, elle se leva et parti.
Et James, vainqueur de milles combats, tueurs de géants, colosse capable d'étrangler un sanglier a mains nues, James au courage intraitable, resta silencieux. Il y a des situations ou l'épée est impuissante et où tout le courage du monde est inutile.
Yfan, lui décida... de ne rien faire. Il avait les yeux dans le vague a contempler le tumulte de l'eau grise et le ciel nuageux d'ou la lumière ne semblait vouloir poindre.


Manoir des roses, Octobre.

Rentré au manoir, goutant, enfin, la paix familiale et le repos dans son hâvre, James s'apprêtait à y passer une cour d'hiver intime. Quand un chevalier messager de salisbury arriva.
"Messire James de Blacktower, seigneur de Blacktower" 
"Allez vous restaurer nous discuterons après"
"sauf votre respect, messire, ce que je dois vous délivrer par ordre du Comte Robert de Salisbury, est urgent."
James soupira. "Faites"
"le seigneur Edward de Blacktower, votre père est décédé."
sa fille cadette s'évanouit, son plus jeune fils pleurnicha, sa mère le pris dans ses bras, Elizabeth devint livide.
James resta stoïque.

Des semaines plus tard, tandis que sa famille et son cousin attendait plus loin, il était toujours stoique face à la croix de pierre. Edward de Black tower 471-435. J'ai bâti, je resterai disais la pierre. Il regrettait de ne pas avoir eu une dernière discussion avec son père. Et ce dernier, l'impie résolu, serait le premier surpris s'il pouvait l'entendre. Il caressait l'idée de lui offrir une stèle et cru entendre la voix de son père "Un investissement inutile, mieux vaudrait étudier la possibilité d'une nouvelle tour sur le mur nord de Blacktower." Sacré vieux.
Son cadet lui demande s'il devait se signer, il lui répondit que son grand-père n'en aurait absolument eu rien à faire. Lywel son cousin l'informa que le comte Robert, le duc marcus de Silchester et, même, le vieux roi Alain d'Escavalon avait été présent à l'enterrement et que le comte voudrait le voir au plus tôt.
Derrière lui, il y avait le sombre donjon de Blacktower. Il le trouva lugubre jamais sa famille ne vivrait là. Jamais. Son père était mort d'une chute dans un escalier en inspectant les défenses de Vagon; Il aurait espéré qu'il parte dans son sommeil. Quelle mort stupide.
Dans l'Eglise on lui remit la cassette contenant les titres nobiliaires, son cousin Lywell et Sire Yfan, attestèrent de son identité. Ils tirèrent l'épée pour le nouveau seigneur de Blacktower. Pour Le Blacktower maintenant.

A Sarum il prêta serment à Robert de Salisbury qui loua les qualités de son père qui, trente ans durant avait été son connétable lui offrit la connétablie de Salisbury qu'il accepta, même si... 
Il fallut envoyé une messager a Tintagel pour prévenir Eirinn, qu'avait-elle besoin de ça, et deux messagers aux trousses de son frère partie en pélérinage a Jérusalem pour soigner un coeur blessé d'amour: l'imbécile.
Yfan, lui, eut un coup au coeur confronté a ces souffrances (j'autorise un jet réussit en passion famille pour sortir de l'état de Folie), qui le sortit de sa dépression; Il y avait plus grave, infiniment plus grave que de se faire humilier dans un tournoi. (Je lui impose, toutefois un trait dirigé comme conséquence Rancunier (lui-même) oui, Yfan pourra pardonner aux autres mais pas à lui)
Surtout, il apprendra que, suite à l'emprisionnement d'une cousine de Guenièvre par un cousin du roi franc et au refus de celle-ci de la renvoyer en Bretagne, l'armée bretonne allait mener campagne l'an prochain contre les francs et que Robert comptait bien sur James pour l'assister.

Fin de l'année 535
Durant l'hiver Yfan sera a Camelot où le passe également, Avhielle ou il devra défendre une dame accusée d'adultère sur demande de son aimée (tâche de romance). Son plaid sera médiocre mais, durant les trois jouirs de pilori il se tiendra en arme prêt de la dame, la nourissant et l'abreuvant. Il aura la malheure d'apprendre, lui aussi le décés de son père et rentrera en urgence à Dunworth. Le vieux Magdus aura eu son dernier sanglier, un vieux solitaire, mais rampant sur la hampe le vieux cornu aura aussi eu son chasseur: une mort de Dunworth (ce sont des passionnées et furieux en chasse); En perspective de la guerre avenir il s'avisera d'en apprendre un peu plus sur la guerre (jet d'entrainement en Bataille) et rajoutera un point en passion pour Avhielle, passant a 20.
Marc, commencant a penser qu'il devait, a tous prix devenir doué pour distraire les dames et notamment Eirinn, s'améliora, lui en Séduction. (La guerre et l'amour, hors celà qu'est ce qui a de l'intérêt^^ )
James, lui sentit quelques cheveux blancs, en plus, l'appétit n'était plus là. Sa vie devenait mois après mois, années après années plus lourde. Ha! Le temps ou écuyer lui et Ysagaran chevauchaient dans les pas du roi Pellinore! Ca c'était la vie (-2 en Force au jet de vieillissement)


* Il l'apprécierait beaucoup moins s'il savait qu'il est impliqué, comme tout son clan, dans la mort du Roi Pellinore dont il fut l'écuyer
** Oui; J'aime bien Morgane. Son personnage n'est pas altruiste dans ma campagne (elle a quand même tenté de tuer le roi) mais elle se bat pour une cause qu'elle estime juste et n'est pas malévolente, et puis son passé l'incline a avoir une certaine miséricorde pour les femmes, elle sait ce que c'est que de n'être qu'un objet politique.
Débrief général: une année très longue. Nous y avons passé trois ou quatre séances finalement. J'ai été pris entre:
- Les événements familiaux important: L'arc Eirinn, la mort d'Edward de Balcktower, en personnage de la G1.
- Les événements impulsé par les joueurs: La quête d'aventure que souhaitait faire Edward  - ce fut l'avenure du roi-spectre-, Le tournoi que voulait organiser Aurélius, les tournois auxquels ils voulaient participé.
- Les événements que je souhaitais impulser: le début de Sang & Luxure avec le personnage d'Avhielle
- les événements innatendues: L'adoubement surprise d'Yfan et sa demande terres au roi de Roestoc
- Les événements historiques: la préparation de la campagne de France
Il a fallut s'en tirer avec tout ça c'était ardu. Mais, enfin, c'est aussi dans la complexité que se situe le plaisir et l'art du MJ :)
Dernière modification par Harfang2 le dim. nov. 03, 2024 6:01 pm, modifié 9 fois.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Orlov »

Toujours aussi intéressant, et certaines descriptions sont très bien troussées.
Question plus terre à terre : combien de temps t'as pris en jeu la partie III par exemple ?
Cryoban a écrit : lun. juin 26, 2023 7:56 am Le vrai problème c'est les gens.

Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Orlov a écrit : sam. nov. 02, 2024 10:31 pm Toujours aussi intéressant, et certaines descriptions sont très bien troussées.
Question plus terre à terre : combien de temps t'as pris en jeu la partie III par exemple ?

Merci, je dirais entre 9 et 10 heures. J'essait d'équilibrer entre les moment nécessitant du temps pour poser ambiance et dialogue fins, et moment d'ellipses. L'année 535 aura été particulièrement longue - mais il y avait beaucoup d'interactions importantes et de décisions lourdes de conséquences, trois séances, du coup, quand nous sommes passé en 536, à la fin de la troisième séance ils ont commencé in media res, sous les remparts de Rouen en train de donner l'assaut sur une brèche ^^
En fait, il y a aussi des moments où il y a nécessité de prendre un temps pour laisser aux joueurs le temps de gérer certains moments potentiellement émotionnels pour leurs personnages, alors que, si je suis axé RP, celui-ci ne doit pas être fait au détriment de l'avancée narrative et, donc, plutôt centré sur les moments importants. Mais comme Pendragon est basé sur une forte intrication des personnages avec la campagne, temps longs, réseaux, historique, beaucoup de moment deviennent importants.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Anno Dei 536 (Partie I)
52 ème année de jeu

Sire James de Blacktower, Chevalier de la table ronde (G2)
Sire Yfan de Donwood (G3), Sire Afdan de Dunworth (G3-2)
Marc, écuyer (G2), Aurélius (G2-2)

Après une année 535, longue et chargée, il va falloir activer, surtout que 536 peut être chargé aussi et, donc....

 
L'aventure de la deuxième campagne de France


Rouen, Avril 536

Rouen, sous le soleil d'été, les fumerolles qui s'élèvent vers le ciel, les corbeaux qui tournoient. Durant des semaines avaient fusé les pierres des trébuchets et des couillards et les traits des balistes avaient répondu aux viretons des arbalètes à cric. L'odeur des feux de camps, de la rouille, des fossés merdeux.

Devant la brèche des murailles de rouen, les bannières sont levés, les chevaliers prêt au combat. Déjà deux assauts des troupes de pied bretonne que la soldatesque franque a repoussé: les corbeaux font festins. L'armée doit se remettre en marche au plus tôt. Il est temps d'en finir. La chevalerie a démontée, les épées, et les écus sont aux bras, ca va être l'assaut à pied sur la brèche et ca va être aux élites de faire la différence.
Griflet fils de Do hurle l'ordre de charge et les rangs des chevaliers s'ébranlent! Bretagne! Bretagne! Mort aux francs!
Les traits fusent, les solerets s'enfoncent dans la boue et sur les remparts les arbalétriers s'en donnent a coeur joie jetant leurs traits sur la masse compacte qui se rue sur la brèche. Yfan, se prend un vireton en plein thorax et s'effondre (20 pts de dégats sans bouclier, dégats > TAI, Dex raté, il tombe!); Près de Marc c'est un écuyer qui tombe un carreau planté dans l'oeil. Pas le temps de s'arrêter.
Il faut escalader la muraille tandis que ça braille, que ca gueule, que roulent les rocailles, que sa meurt à droite et à gauche, travers cette visière où on ne voit rien ou si peu. James se retrouve face à trois piquiers, les chiens sont en hauteur avec les lances,  c'est difficile ( et oui! +10/-10 pour eux et auquel peut s'ajouter l'avantage numérique; La prise de brèche, c'est toujours la hantise de mes joueurs, et ils ont bien raison). James taille fend, défend, repousse, recoit des coups, bossele son armure, saigne un peu, mais, diantre! c'est l'un des meilleurs chevaliers de la table ronde; Il tue ses opposants et se retrouve en haut de la brèche, le seul... Non, pas seul, à trente pas Lancelot et son cousin Lionel de Ganes ont pris pied aussi et feraillent cote à cote.
Yfan lui s'est rué au combat aussi, dans une furie sans finesse. Il fait confiance à son armure et attaque comme un sauvage, manque de peu de se faire écraser par une rocaille de trente kilos (c'est passé près 6d6 armure divisé par deux et pas de bouclier); Bouscule les ennemis et met pieds sur la brèche aussi.
Marc a été plus fin, défendant comme un beau diable. S'en tirant bien.
James décide de prendre un temps et tente de rallier des troupes, pour devenir chef d'unité; Il y arrive, bon sang ne saurait mentir. Marc est l'un des premiers, il arrive près de lui et *tchakkk*, un carreau d'arbalète frappe Marc en pleine tête; le sang dégouline de son front, le carreau reste planté mais il reste debout (20pt de dégats, six qui passe, ca pique). James sent un impact sur son bouclier; Pas de temps a perdre si on ne veut pas se transformer en porc épic sanglant.
Ca bataillera sec, Yfan croisera même le fer avec le vieux capitaine franc qu'il avait reperé mais le feu du combat les éloignera.
La brèche est prise, une contre attaque de cavaliers francs se précipite; James et Lionel, chefs d'unité échangent rapidement tandis que Lancelot combat en première ligne: On va les cueillir sur la brèche. Rage! Les arbalétriers perchés sur les remparts continuent a faucher les vies, des renforts arrivent, on contre-attaque plutôt.
Pierres jetés sur la valetaille, henissements des chevaux, ordres hurlés, corps qui tombent, os qui craquent, sang qui s'écoule sur la poussière. Ca sent la sueur, le sang et la ferraille, on y voit à peine dans les visières mais suffisamment pour abattre l'épée et flanquer des coups de boucliers sur tout ce qui ressemble a un ennemi. La victoire est là, la contre-attaque repoussée, des chevaux saisis. Yfan s'est illustré, toujours attaquant comme un sauvage (Visiblement, c'est le soir de l'attaque Berserk) se saisissant d'un cheval après en avoir fendu le propriétaire.
Les ordres de Griflet arrivent "Tenez la brèche". James regarde Lionel: Ils n'ont cure des ordres, ils sont là pour se couvrir de gloire pas pour jouer les troupiers. "A l'assaut!" Et, de concert, ils s'élancent avec leurs troupes dans la ville, avides de gloires, de combats et de richesses! Tant pis pour Griflet, la gloire n'attend pas!*

Au soir Rouen était prise.

Après une série de deux séances tendues, très prenantes émotionnellement, il était temps de se détendre avec de la brutalité pure... Mais nous sommes a Pendragon, et ces occasions ne sont jamais trés éloignés, un fin de séance qui nous a donc bien détendu et redynamisé après ses RP délicats.

* Voilà, ça c'est du médiéval chevaleresque, on se fout des ordres et on en fait qu'a sa tête: j'adore.
Dernière modification par Harfang2 le ven. nov. 15, 2024 11:46 am, modifié 2 fois.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Anno Dei 536 (Parti II)
52 ème année de jeu

Sire James de Blacktower, Chevalier de la table ronde (G2)
Sire Yfan de Donwood (G3)
Marc, écuyer (G2)

Après la victoire à Rouen, un conseil de guerre royale a lieu à la forteresse de Rouen.
Délivré de ses obligations, le comte de Salisbury étant au conseil, James et Yfan déambule dans la ville quand ils voient deux hommes d'armes du Nord, refoulé d'une auberge dont des chants paillards se font entendre jusqu'à la rue. la voix dit quelque chose à James et il entre dans l'auberge.
Ils y découvrent Lamorak le gallois, Dornar son frère et quelques uns de leurs fidèles en train de faire bonne chair. Le tonneau est en perc, l'aubergiste mouille les porcelets qui tournent dans l'âcre et Lamorak, une fille sur les genoux semblent déjà bien avancée. James a une pensée pour les nuits romaines qu'ils passa avec le clan, et Marc se souvient des quelques souvenirs genés que lui lacha son frère Aurélius; Les retrouvailles, comme toujours, sont amicales, franches et virils. Lamorak s'enquerra de ce nouveau chevalier Yfan et de cette aventure du Roi-spectre, Yfan voudra faire le timide, mais s'emportera dans la relation de ses exploits (Jet en éloquence 3! critique), et celà lui vaudra l'attention et les félicitations de tous! Durant les agapaes, James s'enquerra de l'absence de Lamorak aux deux précédents tournoi. On se gaussa fort de Gauvain, "sire second", comme l'appelle Lamorak. Puis il contera, tout d'abord la manière dont il a alpagé un envoyé de Morgane portant une coupe magique suceptible de se renverser sur toute femmes infidèles et la manière dont il vaincu celui-ci et l'a envoyé porté le présent a la cour du Roi Mark... et les consquences aussi, quand Mark déidera de brûler les femmes infidèles, dont la sienne, et que, alors même qu'il avait déjà décider de faire preuve de clémence cette dernière fut enlevé par Tristan! Triste histoire où, à la fin, Tristan ramena Yseult, malade, à la cour et fut lui-même condamné a l'exil. Lamorak s'égara ensuite sur des "aventures dans la nord", après avoir pris des nouvelles de cet Eirinn, la splendide fille de James autour de laquelle enfle les rumeurs. James, toujours intriguant le fit boire, et il fut question d'une dame d'une irrépressible beauté dont il ne voulait dévoiler le nom. le vin, coula, James connaissait son affaire; Enfin, après lui avoir fait jurer sur son honneur de ne rien dévoiler il lacha le nome de Morgause, la propre mère de Gauvain. James fut sidéré! Fallait-il bien être fol pour s'énamourer de celle-ci, mais, las, Lamorak, lui fit l'éloge des dames aux grands vécus par rapport aux jeune fleurs de la cour, certes, fraiche et douce, mais dont la conversation et la présence ne valait pas celle d'une dame bien faites; Las, c'était pire qu'une simple aventure, tant les yeux de Lamorak brillaient en parlant d'elle!

Le lendemain, Salisbury donna ses ordres; lui superviserait la gestion de la couverture ouest de l'armée en prenant le contrôle ou, tout au moins, désarmant, le Maine: fourrageage en règles, prise des manoirs, dispersions des troupes légères. James prendant le contrôle des troupes de Salisbury auquel s'adjoindrait les Wereside*, des amis de longues dates des Blacktower et des Silchester**. Ce fut plaisir que de retrouver ce bon vieux Wereside. Les condoléances furent présenté et, Evan de Wereside dut leur apprendre la mort de son oncle, une bonne connaissance aussi. Ainsi allait la vie.

Au final, James de Blacktower se retrouvait à la tête de trente-cinq chevaliers, quatre-vingt piétons et une dizaine de chiens de guerre (la spécialité des Wereside). Yfan vint lui demander de joindre sa lame a sa troupe, en effet, vassal de Roestoc, royaume indépendant, il était ici, sans attache.
"Mais, alors, pourquoi donc es-tu venu te battre?"
" Mes dettes, Sire James, je dois les rembourser."
James soupira tandis qu'Evan de Wereside ricana.
"Tu es, bien sûr le bienvenu".
James prendra un temps pour jauger ses hommes, il s'ait pouvoir tenir sur Tilshead, petit-fils, d'un allié de l'époque de l'anachie qu'on dit lunatique mais féroce, Crassus de Chalkhill, un romain, plutôt distant a, aussi, une excellente réputation. Evan de Wereside, lui est déjà un ami, vétéran des guerres françaises et de quelques autres aventures, dont celle du chevalier gris.

Durant six semaines, la troupe vadrouillera en Maine.
Des moments de fourrageage, bien sûr, mais aussi la prise d'un château mal défendu entre Laval et Aleçon.
Prise qui manquera de tourner à la catastrophe. Bien que défendu par seulement un jeune chevalier, Gatien de la Hêtraie, une demi-douzaine d'hommes d'armes et une dizaine de paysan, le jeune chevalier refusera toute reddition et, face à la faible garnison, James tentera de réemployer le stratagéme qui avait réussit face au château de Camille, à savoir un coup de main pour ouvrir le pont-levis. Des échelles seront construites et un petit groupe de coutiliers, mené par Marc, s'approchera subrepticement des remparts; Après un premier coup de stress, quand un défenseur entendra du bruit et que le petit groupe se plaquera in extremis dans l'ombre noire des remparts, les cordes seront jetés et l'ascencion commencera. ... Tout dérapera en haut. Ils tobment nez à nez avec un garde qui hurlera l'alerte, un attaquant verra sa main tranchée sur les remparts et tombra en hurlant, Marc lui-même, seulement vêtu de son gambison sera blessé durement par un paysan, dans le trouble du moment il tentera même une feinte , avant de se rendre compte de son inutilité face a un adversaire a peine armurée. Très vite des renforts arriveront rendant impossible la percée jusqu'au pont-levis et très aléatoire la survie de la tête de pont. James ordonnera l'assaut (Il en surnombre +5, des troupes qualité supérieur +5, mais les remparts impose un -12 au jet de bataille. James a 20, il passe donc à 18). Et c'est le drame (20, echec critique), une première échelle est renversée, tuant cinq hommes alors que personne n'arrive a prendre pied sur les remparts la défense galivinisé par Gatien. L'assaut, toutefois continue, les chevaliers montés, attendant que les piétons fassent leur travail, et c'est, de nouveau dramatique, une pierre basculé des remparts pulvérise une autre échelle, emportant une demo-douzaine d'hommes encore... Le château tombera enfin, mais il aura couté la vie a une vingtaine d'hommes, la victoire sera là, mais cher.
S'en suivront une semaine de Garnison, la troupe de james refaisant ses forces et tenant ce château important sur l'axe Laval - Alençon. Des échanges de messager auront lieu avec le comte Robert de Salisbury: Il faut tenir le château, des forces sont envoyés pour relever les troupes.
Au bout d'une semaine, les renforts chargés de tenir le château arriveront et James donnera le signal d'un nouveau départ.
Une bonne semaine sera passé a battre la campagne, pillant les réservers, abattant des bêtes... la routine d'une armée en campagne.
Alors que celà fait déjà plus d'un mois depuis Rouen que James mène se troupes, la routine sera brisée par une attaque nocturne. Feulement des flèches enflammées, hurlement des gardes égorgés, une centaine d'écorcheurs épaulés de soudoiers mène une attaque de nuit sur le campement. James donne des ordres, mais partout le combat est engagé. Il s'avère brutale et chaotique, de nuit, pas complétement armée, démonté, la chevalerie est prise dans des combats de coupe-gorges qui la rendent moins efficace (Combat de nuit -5 a tous les compétences, pas de bonus monté, tout de suite, les combats deviennent plus aléatoire face a des adversaire peut-être inférieurs mais déterminés).
T1: - Réussite relative -  Alors que James crie ses ordres Marc intercepte un écorcheurs qui venait pour attaquer son seigneur, deux coups de haches l'amèneront à la blessure grave. Soudain son adversaire s'effondra un chien de guerre lui a sauté dans le dos, l'homme se débat, un piquier le blesse et le chien finit de lui arracher la gorge. Yfan, lui verra un piquier tué d'une flèche près de lui, puis être pris a parti par deux écorcheurs; Son écuyer se portera a ses côtés; Il n' a plus qu'un adversaire, il le rate de peu dans la pénombre, l'autre lui n'échoue pas porté par la fureur (attaque berserk), et les côtés d'Yfan craquent. Il encaisse, repart à l'assaut, pare pendant quelques tours ( Défense), est touché, sans gravité, puis, décidé a abréger, il attaque aussi furieusement, subit un nouveau coup et abat son adversaire. Prêt de lui son écuyer a abattu son adversaire, mais il est a genoux, en sang.
T2: -RéussiteJames, crie toujours au rassemblement, du coin de l'oeil il voit Crassus réussir a rassembler une poignée de chevaliers montés, enfin! Le camp commence a s'organiser mais ça se bat encore partout; A tous le moins les chevaux sont toujours en leur possession. Marc, épuisé, est soigné. Les soins diligents l'arrachent à la blessure grave. Il se relève reprend sa place prêt de son seigneur. Yfan, libre d'ennemis, fera les premiers soins à son écuyer.
T3: Les écorcheurs semblent décrocher, en ordre, mais ça se bat toujours. Yfan se rue à l'assaut sur un grand chevalier soudoier qui vient d'entrer dans son périmètre, un cheval tenu par la bride et la masse à la main. Il charge (Berserk!), un revers de masse l'envoit bouler au sol (Dex raté); La fureur du combat les sépare. Il se relève, voit une flèche se planter dans son bouclier, ne repère pas le tireur mais voit un écorcheur achevait un de leur piquier, il charge derechef, et abat l'écorcheur.
Poursuite : James ne veut pas en rester là, il rassemble ses chevaliers ainsi que les coutiliers de Wereside et les chiens. pas question de lacher les égorgeurs, pas question de garder ça comme menace. La nuit durant, la traque a lieu, quelques combats sporadiques ont lieu, les bretons ne lache pas (Jet en chasse -5 pour la nuit +5 avec les chiens: réussite) ; A l'aube, une cinquantaine d'écorcheurs, ont fait masse derrière un ruisseau, ils ne peuvent plus espérer échapper à la traque.
Ce sera l'assaut.
T1: James donne l'ordre de la charge. Marc empale un premier adversaire, poursuite en seconde ligne et brise sa lance sur un bouclier; Il dégaine et frappe tandis que son adversaire vise son cheval; Il n'aura pas le temps de l'atteindre, il s'effondre, le crâne fendu. James éperonne, deux flèches claquent sans effet sur son armure, enfonce sa lance dans un corps, mais en basculant, celle-ci lui est arraché des mains. Il dégaine, abat un colosse armé d'une marteau à deux mains. Yfan lui, parti sans lance jette son cheval dans la mêlée sent l'acier mordre sa cuisse abat un écorcheur, fait ruer son cheval repousse la ligne, saisi au corps à corps par un écorcheur désarmé il lui défonce le crâne d'un coup de pommeau.
Les écorcheurs se disloquent et fuit, la poursuite sera une boucherie. 
James revient au camp, a peine deux de ses chevaliers sont blessés. Il y a des pertes parmis les piétons mais ses chefs sont indemnes et on en est quitte pour cette menace.

A peine quelques heures plus tard, un messager arrive du Comte Robert, il faut rejoindre les troupes; James hésite, il a des blessés intransportables et des blessés tout court; la troupe les rapatriera au château puis partira, ça ne prendra jamais que deux ou trois jours. On ne va pas abandonner des hommes.

Quelques jours plus tard alors qu'on est plus qu'a deux jours du gros de l'armée vers Pontoise, les éclaireurs repèrent une troupe adverse se dirigeant vers Paris. Une trentaine de chevalier, cinquante piquiers et une vingtaine d'arbalètriers, la force est équivalente. Doit-on la rejoindre et engager? L'éviter? James en décide autrement, silencieusement il fait surveiller la troupe par les coutiliers et les veneurs de Wereside a distance, et attend qu'elle campe dans un petit village, Versailles, pour engager un combat de nuit, mais cette fois-ci, ce sera eux qui auront l'avantage de la surprise.

T1: - Réussite - Le combat s'engagera avec une charge de cavalerie dans le village endormi, les sentinelles seront balayés, prenant complétement par surprise la troupe adverse. Mark chargera tuant une sentinelle, verra deux piquiers faire retraite brusquement dans une maison. Yfan éliminera un ennemi en garde, en alpagera un deuxième
T2: -Réussite pleine - James voyant que l'ennemi s'est replié dans les maisons donne l'ordre de les incendier; L'atmosphère devient vite irrespirable et les défenseurs deci, delà engageront le combat. Marc, recoit un carreau tiré d'une fénètre il accuse le coup et rejoint son maître, pâle comme la mort et vacillant sur son cheval (il est repassé en chirugie nécessaire). Yfan, lui voit un chevalier débouler à cheval d'une porte de cour intérieur. L'homme lève haut son arme et se la fait arracher heurtant le haut de la porte. Le coup maladroit d'Yfan ripe sur son armure; Au contact l'homme s'apprête a se jeter sur lui, Yfan lève l'épée  mais trop tard, les deux roulent au sol, perdant armes et boucliers. Le coup de coude de l'homme ne fait pas grand chose a Yfan; Les deux hommes roulent en se battant, le breton réussit à le saisir mais l'homme se dégage, chacun cours vers son épée; Yfan poursuit, l'homme, lame au poing, se retourne in extremis; aucun n'a de bouclier. Yfan porte un premier coup, les os craquent l'ennemi est bloqué contre le mur, et l'achève, percant d'estoc la pansière. Le chevalier s'écroule devant un Yfan haletant.
L'ennemi entame sa retraite, en désordre. James se rend compte que si nombre de chevaliers sont monté chez l'ennemi, ils abandonnent nombre de chevaux et de ravitaillement. Il ordonne de ne pas poursuivre. La victoire est là, le butin aussi; pas la peine d'insister. Seul regret, Tilshead est gravement blessé, un troncon de lance dans le corps et un autre chevalier a reçu un carreau dans l'oeil.

Deux jours plus tard, la masse de l'armée bretonne est en vue; quinze centaines de chevaliers, peut être cinq milliers de piétons. On s'organise, le comte recoit James, visiblement, le contrôle du Maine s'est bien passé, une autre troupe mené par Tefgan de Jagent est même aller chatouiller l'ennemi jusqu'en Touraine et Judicaël de Dorchester, fils du praëtor à mis la main sur le trésor du duc d'Aleçon. James prendra le commandement d'une lance. Là-même. Il a le plaisir de voir Lamorak et Dornar lui proposer de se joindre à lui "Ta lame ne se refuse pas, mon ami!"

Le lendemain l'armée avance et se déploie, en face l'oriflammes de St-denis claque au vent, vingt centaine de chevalier français, et sept milliers de fantassins, dont de solide piquiers et des arbalétriers. Pire, il semble que, face à Robert c'est l'un des plus expérimenté seigneur français, Gontrand de Blois qui leur fera fasse. Au loin, en réserve, le roi franc, Claudas, bien protégé par de puissants chevaliers aux bannières chatoyantes et aux armures aussi solides que celles des bretons. La partie risque d'être chaude.

Marc est en chirugie nécessaire. Il ne peut donc pas combattre. Je propose au joueur de jouer Aurélius, son ancien personnage principal, devenu secondaire. Il en décidera autrement et crée Hadrien, le dernier des fils de Marcus. Je choisi son chevalier, ce sera Erec d'estregalles. Pour mémoire cet Erec est le fils du roi Lak d'estregalles qui fut l'écuyer de Sire Marcus et le Héros de Erec et Enide



* Des connaissances de longues dates! Aussi surnommé, plus petit baron de Bretagne, les Weresides possèdent quelques terres a cheval sur le Comté de Salisbury et celui de Jagent.
** La lignée Marcus - Aurélius & Marc, ex Cheval blanc, ex Winterbourne.
Dernière modification par Harfang2 le ven. nov. 22, 2024 5:16 pm, modifié 4 fois.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Le moine errant »

Harfang2 a écrit : dim. nov. 03, 2024 4:31 pm
Anno Dei 536 (Partie I)
52 ème année de jeu

Rouen, Avril 536

Rouen, sous le soleil d'été; Les fumerolles qui s'élèvent vers le ciel, les cobeaux qui tournoient. Durant des semaines avaient fusé les pierres des trébuchets et des couillards et les traits des balistes avaient répondu aux viretons des arbalètes à cric. (...)
Extraordinaire récit de bataille ! On la ressent.
Image
Once more unto the breach! Gloire au conteur ! 
Et pour avoir eu la chance de jouer un scénario épique de bataille en Rokugan avec toi aux manettes, je sais que la partie fut encore meilleure que l’excellent récit.
Merci de nous partager ces CR. Un must pour qui voudrait jouer la Grande Campagne (et quel regret de n’avoir pas les CR des premières années de cette campagne !).
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Merci camarade. Comme le temps passe, mais les souvenirs restent. :)

Anno Dei 536 (Parti III)
52 ème année de jeu
Sire James de Blacktower, Chevalier de la table ronde (G2)
Sire Yfan de Donwood (G3), Sire Afdan de Dunworth (G3)
Marc, écuyer (G2), Hadrien, écuyer (G2)

Ile de France, mi-juin 536.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Anno Dei 536 (Parti III)
52 ème année de jeu
Sire James de Blacktower, Chevalier de la table ronde (G2)
Sire Yfan de Donwood (G3), Sire Afdan de Dunworth (G3)
Marc, écuyer (G2), Hadrien, écuyer (G2)

Ile de France, mi-juin 536.

Près de douze milles hommes se faisaient face.
A la bannière d'azur aux trois couronnes d'or, répondait l'oriflamme rouge de st-denis et la bannière d'azur semée de Lys d'or.
Du côté breton, l'aile droite répondait aux ordre du comte de salisbury, avec les troupes d'Estregalles, d'Escavalon, de l'Est de Logres et, même des chevalier du Devon qui, quoi que cornouaillais, répondaient aux ordres du vieux duc Cador de Cornouailles.
Au centre, flottait l'étendard d'or semé de Chardons sables de Griflet fils de Do, avec les l'ouest et le nord de Logres. En première ligne, deux lances constitués uniquement de chevaliers de la table ronde, commandaient, respectivement, par Lancelot et Gauvain.
L'aile gauche étaient commandé par le "Roi" Baudemagus, gouverneur de Gorre, avec sous ses ordres tous les Cumbriens et quelques irlandais du Pale.
L'armée franque s'était étrangement lové dans une boucle de la Seine s'interdisant tout repli aisé; Celà ne manqua pas de questionner Sire James qui fit part de ses doutes a Griflet se sovuenant d'une dure bataille contre les francs dix ans auparavant. Quelques éclaireurs furent envoyés dans toutes les directions.
En deuxième ligne, le Roi Childebert était entouré de nombreuses lances de chevaliers, massé autour de l'oriflamme de St-Denis


T1: Et puis, la haute voix de Griflet s'éleva "Pour la Bretagne, pour le roi et pour l'honneur! Chargez!"  on entendit le cri de guerre des francs y répondre "Pour le Roi! Montjoie! Saint-denis*La terre trembla sous les chevaux. Sire James commandait une Lance, avec sous ses ordres Sire yfan et Sire Afdan mais aussi, Lamorak Le gallois et Dornar qui étaient venu se joindre à sa bannière.
Adrien, demanda des derniers conseils a son chevalier et s'élanca, avec en, tête, le fait de devoir venir fournir armes et chevaux a son seigneur si nécessaire et pour le reste, de se tenir à l'écart des combats.
Le choc fut brutal, Yfan heurta le bouclier d'un adversaire et le renversa, avant que de continuer sa charge, brisant sa lance sur un écu. A peine le temps de dégainer son épée et de ressentir ses côtes enfoncé par un coup, qu'il l'a planté déjà sous l'aisselle de son vis à vis.
James renversa un adversaire et s'arrêta là. Il était commandant, pas question de s'exposer plus que nécessaire.
T2: Du regard, James se rendit compte de la situation difficile de son aide. L'extrémité de celle-ci avait été mis en désordre par des tirs d'arbalestrie venant d'un ruisseau bordé de chemin creux et le comte de Jagent qui avait voulu attaqué ceux-ci s'étaient empêtré dans les bocages face a des hallebardiers qui n'attendaient que çà! Pis, désorganisé, la première ligne Bretonne était bousculé. Il prit, cependant, la décision de tenir la ligne (Combat contre deux cf Book of battle** ); Pris en tenaille entre des vougiers francs et des lanciers portant tabard parti d'azur et de gueules, des lanciers de la commune de Paris. Yfan, se débarassa de ses adversaires tout en encaissant quelques blessures.
Les irlandais d'estregalles, eux se replièrent ne faisant face qu'a l'assaut de hallebardiers francs. Adrien, se retrouva déporté sur un flanc de la lance et pris a parti par un hallebardier qui le fit chuter de cheval d'un violent coup, le laissant blessé (chirurgie nécessaire) et démonté avant que le cours des combats ne le détourne de sa cible.
T3: A contre courant de la l'aile droite bretonne qui reculait, malgré l'envoi de troupes de réserves, coutiliers irlandais et égorgeurs gallois pour anéantir les fancs embuscés dans les chemin creux: combat de gueux dans les bocages, couteau contre dague, les pieds dans la boue et la haine cheveillé au coeur. James plongea sa lance loin au coeur des troupes ennemis (Bataille RC: Opportunité. Choix: Poussée en profondeur cf Book of battle), tombant par surprise sur un groupe d'archers en train de se replier, qu'ils fauchèrent comme blé mur. James ne prenant toujours pas part au combat, mais apprécia la furie de son ancien écuyer... avant que de se rendre compte que sa lance se retrouvait isolé dans la troisième ligne ennemis, voyant, à quelques encablures, non seulement le camp ennemi, mais, aussi, la troupe royale, rutilante et intacte!
Adrien, à l'abri réussissait a bénéficier des soins d'un écuyer. (premier soins critique) Ha! Ce coude se décidait finalement a fonctionner de nouveau! Dieu était bon.
T4: La bataille semblait basculer dans le camp des bretons, alors que Childebert n'avait toujours pas fait entré ses réserves en jeu. Un mouvement tournant de Barant d'Après avait pris de flanc l'aile droite franque, au centre, Lancelot et Gauvain faisait oeuvre rude et se trouvait aussi avancée que la lance de Salisbury. James, décide, non point de se replier, mais de faire face! (Combat contre deux cf Book of battle** )
Mais, las, sous des tirs en cloche, une lance franque de Poitevins, chargeaient. Le combat fut rude, Lamorak était blessé, Chalkhill avait la jambe cloué a sa selle d'une flèche, Wereside avait le bouclier fendu et avait perdu son casque et Yfan, avait, jeté un adversaire et, d'un coup de maître en avait décapité un autre. Décidément! A même pas vingt ans, ce chevalier commencait a se tailler un nom! James en était fier, après tout il avait un bon seigneur: lui-même.
T5: Alors que l'aile droite des francs se disloquait, le roi Childebert, décidait, enfin, de faire donner ses réserves, permettant au centre se stabiliser momentanément, à l'aile droite de fixer sa retraite et à l'aile gauche! Ha?! Non pas l'aile gauche, puisque, envoyé par Arthur Blamores de ganes a la tête des troupes de Lambor brisait la jonction entre le centre et l'aile droite.
James vit une lourde lance franque encore intact chargeait vers ses troupes fatigués, tandis qu'un ramassis de sergent venait aussi rôder de leur côté sentant l'odeur du sang. Il aurait pu essayer de se replier, mais, hélas la voie était coupé (Echec en bataille, peu de choix, il décide de combattre, plutôt que de lancer une retraite hasardeuse). Yfan est en blessure majeur, néanmois, il décide de combattre (Gain d'une croix en honneur, a la fin du tour, comme il combat - action intense - il perdra trois point de vie) et, il entre choque rapidement sa lame avec une jeune chevalier, puis se retrouve face à un géant franc. Il recule, d'abord sous les coups puis, réussit a faire basculer son adversaire. Il passe a 8 points de vie en fin de tour.
T6: L'ost franque vacille. L'unité de James est en désordre avec de nombreux blessé (Bataille réussit: choix de Bouger vers l'arrière). Il se décide, enfin, a faire retraire, son unité est desengagé à ce tour. Yfan passe le tour affaler sur son cheval, les maigres soins de son écuyer ne lui faisant guère d'effet
Du côte d'Adrien, des cris triomphales traversent les rangs d'Estregalles, Erec vient de tuer le comte Gontrand de Blois qui commandait l'aile gauche des francs
T7: Dans la cohue, James lance de nouveau ses troupes dans des combats. A la stupeur de James, Yfan, dégaine et charge... Ce sera bref, il est bouté au sol, manquant de mourir (il passe à 1 pv, après chute + perte de trois point de vue du a l'activité intense alors qu'il est en état chirurgie nécessaire). La troupe de chevaliers affronté semble très démoralisé, et de nombreux prisonnier seront fait, dont un baron français.
T8:  L'armée franque retaite, des chevaliers écrasant, au passage sa propre infanterie dans le goulet d'étranglement, des combats ont lieu dans le campement franc... C'est l'hallali. Sagement, le roi Arthur décide de ne pas poursuivre.  Certes, le Roi Childebert s'est enfui, mais Aymard de Bourbon est prisonnier comme de nombreux nobles, Gontrand de Blois, considéré comme le meilleur chef de guerre français est mort et toutes les richesses du camp sont entre les mains des Bretons.

Mi-juin à fin juillet, Ile de France

Dans les jours qui suivent, tandis que certains restent insconscient ou alités, tel Sire Yfan, mais, aussi Marc, les rumeurs vont bon train. Le roi Childebert semble ouvert a négociations et, même, a payer des indemnités. Magnanimement, Arthur rachétera certains nobles français a ses vassaux pour les libérer comme gages d'amitiés. On apprend, aussi, que la Bretagne est a feu et a sang, le roi de Vannes, Conan Meriadec  étant entré en guerre contre le duc Hoël de Bretagne... Surtout, surtout, le clan de Ganis a décidé de profiter de la défaite de Childebert et de la défaite de la noblesse franque pour pousser jusqu'en Ganis et Bénoïc pour reprendre leurs terres ancestrales.
Ce fut donc le moment des choix. Si une bonne moitié de l'armée se proposait de repartir dont le comte Robert, d'autres faisaient le choix d'accompagner le brillant clan de Ganes vers le Sud: l'attrait du vin, du soleil, des princesses occitanes au sang chaud et des richesses promises sut en décider une bonne part. D'autres, choisirent de prendre le parti d'Hoël de Bretagne, souvent pour des liens familiaux.
Sire James et Sire Yfan firent le choix du Sud, James se retrouvant a à la tête d'une vingtaine de chevaliers, dont Evans de Wereside; Il eut, aussi, le plaisir de voir Erec d'estregalles se joindre a eux. Les gallois Lamorak et Dornar préférant pour leur part aller batailler auprès d'Hoël.
Dès la mi-juillet l'ost de ganes descendait vers le Sud et fin Juillet, Saintes ouvraient ses portes.

Aout, première quinzaine
A la demande de Bohort, James acceptait de rester en garnison a Saintes pour sécuriser la zone. Il ronge son frein, il est venu pour piller, et Yfan, qui a une dette de plus de 20 livres après ses échecs en tournoi, aussi.

Aout deuxième quinzaine
Ca bouge enfin, les ordres de Bohort sont tombés, il faut prendre vers le Sud-est en pillant les campagnes pour ramasser les vivres.

Septembre, première quinzaine
Les nouvelles tombents, Bordeaux et Toulouse sont assiégés, le nouvel objectif est le château de Pierrac, qui verrouille la route de Trebes, lieu de pouvoir de Pharien. Il fait chaud, très chaud, le chpateau juché sur une colline parait bien défendu avec un fort château, pourvu d'une belle garnison. James décide de s'installer dans le bois environnant et prend conseil. Très vite le puits du village semble avoir son importance. On tergiverse, et se décide a lancer la construction de pavois, d'échelles et de bélier. Au bout d'une semaine quelques escaarmouches ont eu lieu de nuit. Deux pertes du côté des défenseurs quatre du côté de Wereside qui a pour mission de veiller la nuit sur le village et la route de Trèbes. Au bout de huit jours, le moral commence à décliner, les pavois sont lent a construire , le bois pas assez long pour en faire un bélier. Finalement, sur une suggestion d'Yfan, on se décide a négocier, de toute manière personne ne parait savoir tenir un siège.
Sire Michal de Pierrac accepte de négocier à ses conditions, d'abord une outre de vin, et quelques points de sécurité. James reconnait le combattant expérimenté.
Le diaglogue s'engage simplement:
"Je compte pas mettre mes couilles sur un billot pour qu'on me les coupe."
"Ha! Je comprends, moi non plus, j'aimerais pas"
Au final, un accord est trouvé, Michal de Pierrac accepte de se rendre au bout de quarante jours si son seigneur ne vient pas a son secours, entre temps, il veut pouvoir avoir accès au puits et qu'aucun assaut ne soit lancé. James, accepte, les sièges, sont vraiment trop preneur d'énergie et dangeureux... et, surtout, il va pouvoir mettre le cap sur Trèbes.

Septembre, deuxième quinzaine
 Trèbes, lovés sur les bords de l'Aude dresse ses murailles ocres le long de rives abruptes. La ville est déjà assiègé par Bléobéris & Blamores de Ganes, accompagné de Lancelot. Lors des conseils on discute de Pharien qui fut un brillant chevalier de feu les rois Ban et Bohort senior de Ganis et qui, même, protégea un temps leurs enfants. Sa trahison reste, encore incompréhensible pour le clan de ganes. Un coup de main aura lieu en pleine nuit, mené par James, Yfan, Erek, Lancelot et Yvain, la poterne sera prise et un combat de nuit aura lieu; la vaillance des chevaliers de la table ronde balaie les défenseurs. Pharien est apparu, l'épée à la main, on lui demande de se rendre... Le vieil homme secoue la tête d'un air résigné et, épée haute attaque Lancelot. Il s'effondrera d'un coup à la poitrine. 
 
Trèbes tombée, Pharien mort, Ganis et Bénoïc se rallier aux prétendants légitimes. Les semaines suivantes, le vin grenat d'occitanie coule durant des fêtes sous le soleil doux du Sud. De palais confortables, en villa perdu dans les vignes, c'est la douce vie dont chacun profite, certains, tel James gouteront a d'autres plaisirs que le vin, las, la vie est courte et le soleil lui a toujours excité les sens...
Mais, toutes les bonnes choses ont une, fin, Sire Yfan a hâte de retrouver Avhielle ap Amren, et James doit présider le tournoi de Tintagel en octobre pour marier sa fille.

Les côtes s'éloignent, que belles sont les terres de Ganis est accueillant son peuple... et puis entre le vin capiteux, les yeux doux des princesses occitanes, la nourriture raffinée et les lourdes cassettes qu'on leur a remis, il y a tant de souvenirs...
 

Il s'en fallut de peu, que James ne réussissent a mener sa troupe un peu plus loin pour aller jusqu'a attaquer la lance de Childebert. Malgré de beau début, dont deux critiques, le reste ne suivit pas tout a fait. J'étais prêt a les suivre dans un assaut sur l'oriflamme de Saint-Denis, voir la capture du roi. Mais c'était beaucoup demandé, l'opposition était forte et l'unité isolé.

* La geste arthurienne, bouscule l'Histoire, de part l'enchantement de Bretagne, la périodes historiques sont donc accélérés ce qui explique les anachronismes et le passage, en quelques décennies, d'armées type haut-moyen âge a des armées renaissance a la toute fin
** Il existe plusieurs règles de bataille à pendragon, celle-ci sont les plus complètes mais n'ont, a mon sens d'intérêt que si l'un des personnages a le rôle de commandant, je ne les utilise donc que dans ce cas.
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Re: [CR] la grande campagne Pendragon

Message par Harfang2 »

Anno dei 536 & 537

Sire James (G-2)
Sire Marc (G-2) Hadrien (G-2)
Sire Yfan de Donwood (G-3), Sire Afdan de Dunworth (G-3)

 
L'aventure du Tournoi de la plus belle demoiselle

A défaut que sa fille Eirinn ait pu lui donner un nom, James s'est donc décidé a organiser un tournoi pour lui trouver un époux. C'est lui qui jugera avec, comme assesseurs son épouse Flora et la reine Morgane.
Une dernière fois, James tentera de percer les secrets du coeur de sa fille; Mais celle-ci, si elle est résignée a ce mariage qui doit savuer sa vie, n'en reste pas moins le coeur verrouillé à quelques prétendants que ce soit.
Marc avait été adoubé deux semaines avant a Salisbury et il comptait bien se battre pour celle qu'il aimait d'un amour irraisonné, celle qu'il avait connu alors qu'elle n'était encore qu'enfant, mais celle qui lui avait ravi, a jamais, son coeur.
Afdan de Dunworth, lui, cherchait simplement l'aventure, et une épouse au passage et puis, qui ne souhaiterait pas se couvrir de gloire?
Hadrien était là aussi, accompagnant, Sire Erek.
Sire Yfan était absent, sa romance avec Avhielle Alarch ayant repris son cours après ces quelques mois de séparations.
 
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