Worldbuilding pour la Campagne des armateurs

[Jiohn Guilliann]

C'est un peu l'idée :-)

[Jiohn Guilliann]

On n'arrive pas à trouver de date pour la partie suivante, donc je n'avance pas sur le scénar. Par contre, je continue d'avancer sur le worldbuilding du Nouveau Monde.

Tout d'abord, la carte :



Contrairement à celle du Continent, celle-ci n'est pas destinée à être montrée aux joueurs. Il y a encore des notes dessus (les grandes zones continentales - D'ailleurs, j'ai mis "steppes" au lieu de "savanes"...), et comme je travaille toujours à la conception du Nouveau Monde, je n'ai pas non plus fait de carte de détail.
Une chose est sûre, je vais faire une carte détaillée de la zone d'arrivée des PJ. Mais comme je ne sais pas exactement où ils vont atterrir, je ne me lance pas pour l'instant.

Le plan est de les faire arriver dans la partie jungle (vert foncé), au nord du continent, entre les deux chaines de montagnes de bord de mer. Ils devront y rencontrer le peuple de la jungle. Où précisément dépendra des PJ. Je pense qu'ils ne descendront pas trop au sud en voyant la grosse chaîne de montagne. Surtout après un voyage de plus d'un mois.

Pour situer par rapport aux vieux continent, on peut voir la partie orientale des Vents de l'Est Tourbillonnants en haut à gauche de la carte. Une fois que je l'ai conçue, j'ai voulu déplacer la masse continentale pour la rapprocher un peu, mais le logiciel utilisé ne permet pas ça une fois que les assets commencent à être installés (le décor).

Il y a des chances que je retravaille la partie haute et désertique, car sa forme me plait moyennement. Ca n'a aucun incidence sur la campagne, et c'est purement esthétique, donc je le ferai un jour de courage (on a le temps...)

 

[Jiohn Guilliann]

Un petit aperçu de cette fameuse géographie. Je ne suis pas entré dans le détail, car je ne sais pas si les PJ iront jusqu'à l'explorer, mais je dois l'évoquer pour pouvoir répondre à des questions génériques.
 

Géographie du Nouveau Monde

Le nouveau continent est situé légèrement plus au sud que le vieux monde. Toute la partie nord est un gigantesque désert situé plus ou moins au niveau de l’équateur. Il est complètement inhabitable.
 
Une chaîne de montagnes coupée en deux par une immense vallée et un grand fleuve sépare le désert du reste du continent.
 
Au sud de cette grande chaîne de montagnes se trouve la grande jungle, qui s’étend sur des centaines de kilomètres sous les tropiques, jusqu’aux grandes savanes puis aux plaines tempérées. C’est dans cette partie du continent qu’il y a le plus d’habitants, bien que la densité soit très faible.
 
Toute la partie sud est un immense haut plateau glacé, parcouru de zones de montagnes et de grands lacs, qui seraient des mers intérieurs s’ils étaient à une altitude plus conventionnelle. Vues les conditions de vie, il n’y a personne et presque pas de vie animale non plus. C’est le lieu qui donne sa source à l’essentiel des grands mythes locaux.

[Jiohn Guilliann]

Assez parlé de géographie. Je vous propose de faire connaissance avec la population. On entre à fond dans le mythe du bon sauvage si cher à Rousseau, amis surtout, pour ce qui nous intéresse, à Cartier.

Les autochtones

Le nouveau continent est habité par une population autochtone qui n’a pas grand chose à voir avec celle du Vieux Continent. Physiquement comme culturellement, il y a réellement un océan d’écart. Le niveau de civilisation général sur ce continent se situe technologiquement à de milliers d’années de celui de Passelac. Mais sur certains sujets, les autochtones pourraient en apprendre aux prétentieux continentaux.

Leur physique

Physiquement, les autochtones sont assez différents des gens du Continent. Hommes et femmes sont grands, autour de deux mètres. Ils sont fins et musclés, avec une peau très pâle et recouverte d’un très fin duvet blanc, avec souvent des rayures légèrement colorées plus ou moins visibles. Ils ont des traits de félins, tout en restant parfaitement humains. Les hommes sont capables de développer une force étonnamment importante vue leur stature fine. Les femmes sont légèrement plus petites et agiles. Les deux sexes sont adaptés au déplacement et à la vie dans la jungle ou dans les clairières et prairies environnantes.
 Ils ont le visage imberbe et recouvert de tatouages tribaux qui revendiquent entre autres leur appartenance à une tribu. Les femmes ont souvent les cheveux plus longs que les hommes, ce qui leur permet de les tresser de façon complexe.

Les peuplades

Il n’y a pas de nations ou de pays sur le Nouveau Continent. A la place, il y a des peuplades, toutes plus ou moins nomades, qui partagent des mœurs et des façons de faire. Les peuplades sont elles-mêmes divisées en tribus, qui est le niveau où existe le sentiment d’appartenance.
 Les autochtones ont conscience d’appartenir à un même peuple juste à cause des quelques différences physiques et culturelles qu’il y a avec les autres. Mais en aucun cas un rassemblement de tribus d’un même peuple ne se fera pour défendre une d'elles.
 Les grands peuples sont : 

• Le peuple de la jungle (qui vit… dans la jungle)
  
• Le peuple des plaines (qui vit… dans les plaines)
  
• Le peuple de la pierre (qui vit dans une grande cité antique)
  
• Le peuple de l’échange (seul peuple sédentaire et qui n’a pas de réelle identité de peuple)
  

[Jiohn Guilliann]

On commence par le Peuple de la jungle, qui est le peuple que les PJ vont rencontrer en premier.
 

Les particularités physiques
 Le peuple de la jungle est légèrement plus petit que les autres peuples, mais toujours plus grand que la moyenne des habitants du Continent. Les gens portent comme seul habit une sorte de justaucorps fait d’un tissu fin et aux motifs compliqués et variés.
 
Leur culture
Les autochtones sont des peuples semi nomades de culture tribale. Bien qu’ayant une culture similaire, ils sont répartis en de multiples tribus de quelques centaines d’individus qui entretiennent des relations complexes. Les tribus ont chacune un territoire qu’elles parcourent une partie de l’année, et un point d’attache sédentaire où elles pratiquent l’agriculture le reste du temps. Les frontières des territoires sont en perpétuel mouvement, au gré des guerres de conquêtes ou des disputes territoriales souvent liées aux résultats des récoltes de l’année.
 
L’économie n’existe pas au sein du peuple de la jungle. Cependant, de nombreux échanges ont lieu entre les tribus et certaines sont plus spécialisées que d’autres dans certains domaines. Pour autant, elles peuvent souvent vivre en autarcie.
 
Il y a un fort sentiment d’appartenance au sein de la tribu. Chaque individu travaille pour le bien commun, que ce soit pour la chasse, la pêche, l’agriculture, l’artisanat, la construction ou la guerre. Le temps passé en commun est très important, quelle que soit l’activité en lien avec la communauté.
 
Il existe tout de même une autre structure importante. C’est de la cellule familiale. A la tombée de la nuit, chaque individu retrouve sa famille nucléaire pour prendre son repas avec les denrées récupérées en journée et s’adonne aux activités privées. A l’exception des rares cérémonies de nuit, il est très mal vu de passer du temps avec quelqu’un d’autre que sa famille à la nuit tombée. Bien entendu, il existe une structure commune pour les “sans familles”, les gens seuls, les voyageurs, les nouveaux arrivants…
 
Dans la culture du peuple de la jungle, il est très bien vu d’avoir des enfants. C’est le point de départ de la vie de famille. Il n’y a pas de mariage, mais un couple, formé ou pas, qui à son premier enfant devient indépendant de la tribu et forme une cellule familiale autonome. Elle devient une entité à part entière, avec son propre motif de tatouage.
 
Le ciment d’une tribu est son Shaman. C’est le tatoueur qui donne les motifs de la tribu et des familles. Il est à la fois chef politique et religieux, guide spirituel et maître à penser, juge et juré. Il est entouré de plusieurs aides, qui sont souvent célibataires, dédiées à la gestion de la tribu et prêts à prendre le relai en cas de disparition de leur maître. Car un Shaman qui disparaît sans successeur signifie la dissolution de la tribu. Chaque famille va en rejoindre une autre voisine et le territoire est partagé entre les tribus qui le revendiquent.