Remake d'un film de 1974 que je connais pas mais a apparemment fait son petit scandale à sa sortie, Vampyres frôle la série z. Fauché, mal joué, mal scénarisé, mal monté, il a pas grand chose pour lui à part une photographie pas trop dégueu et la présence dans un second rôle de Caroline Munro, star de plusieurs films de la Hammer dans les années 70 et James Bond Girl dans L'Espion qui m"aimait. Le film dure 1h16 générique compris et semble pourtant interminable. Pendant quasiment une heure il ne se passe virtuellement RIEN. Le réalisateur alterne des scènes ou les deux vampires se promènent à poil dans leur maison en buvant du vin et en tuant leurs victimes et d'autres qui suivent trois glandus qui campent dans la forêt en se racontant des trucs inintéressants. Puis dans le dernier quart d'heure ça vire d'un coup d'un seul au torture porn, jusqu'à un final bien débile. Le dernier plan du film est joli par contre.
Voilà voilà. Qui est le vieux qui se balade avec une faux ? Qui est vraiment Ted ? Pourquoi la patronne de l'hôtel le voit sur une photo du XIXe siècle ? Pourquoi les deux vampires fuient d'un coup le soleil alors que pendant tout le film elles se promènent en plein jour ? Pourquoi le seul moyen d'empêcher les gens de descendre à la cave est un énorme piège à ours très facile à éviter ? Comment Ted et la patronne de l'hôtel se connaissent et pourquoi lui offre t-elle La Morte amoureuse de Théophile Gautier ? Pourquoi Fran ne tue pas Ted ? Pourquoi on a droit à une scène avec un agent immobilier qui fait visiter la maison à un couple d'Espagnols après le départ des vampires ? Tant de questions, si peu de réponses :lol:
Le catalogue Netflix réserve parfois des surprises. Le pire c'est que ça m'a donné envie de voir le film original de 74.
Diane Wellington (Arnaud des Pallières, 2010) : "Ce matin, ma mère a reçu un appel du Dakota du Sud. Elle apprend qu’on a retrouvé Diane Wellington, disparue en 1938." Ce court-métrage de 15 minutes aborde un fait divers, la disparition d'une petite fille dont les ossements ont été découverts plusieurs dizaines d'années après. Entre le documentaire et l'expérimental, le film emprunte les codes du cinéma muet, avec des intertitres écrits à la première personne, (fausses) citations de personnes ayant connu Diane Wellignton, et images en noir et blanc sans lien direct avec l'intrigue, issues d'archives datant des années 30 et 40. La BO commence au piano puis vire petit à petit à l'electro lourd et anxiogène, au fur et à mesure qu'on en sait plus sur la vie, et la mort, de l'enfant. Belle expérience.
