C'est vrai qu'un JdR dépend toujours d'un MJ, j'aurais du préciser ^^
Dans mon optique, Cadwallon est un jeu d'aventures urbaines sombre et malsain. On joue un peu les derniers héros d'un monde au bord de l'effondrement (ce qui signifie que ces héros ne seront certainement pas tout blancs).
Du coup il y aura de l'enquête, il y aura de l'horreur (imaginez une exploration souterraine qui vous mène à une Aberration Prime, une monstruosité de chair et de métal conçue dans un unique but : tuer), il y aura de la politique et il y aura beaucoup d'action.
Je vois ça comme un jeu où le système doit s'effacer devant l'univers et l'ambiance, tout en ne bridant pas les possibilités des joueurs.
Le soucis, c'est qu'il faut ensuite retranscrire dans les règles certaines particularités de l'univers :
- le mutagène : cette substance permet à certains alchimistes (et à leurs créatures) d'augmenter de manière exponentielles leurs capacités physiques.
- les greffes mécaniques : les alchimistes n'hésitent pas à transformer leurs cobayes en monstruosités mi-homme, mi-machine.
- les créatures surhumaines : un Wolfen n'a aucune commune mesure avec un humain ou un elfe sur le plan physique. Et il ne faudrait pas briser l'équilibre du jeu non plus.
- la magie : elle fonctionne à base de "gemmes" de mana qui permettent aux sorciers de canaliser les sorts en puisant dans cette réserve.
- la prêtrise : bon, ça on devrait s'en sortir
Du coup, est-ce que LoA est suffisamment modulable pour intégrer ces éléments sans trop de travail et sans briser la mécanique du système ?