Moi moi moi, à bicyclette

[Rosco]

Surtout que si tu peux prouver que ce n'est pas lié à une faute mais un abus de l'employeur
Bon faut avoir le temps d'aller aux prud'hommes

[Erwan G]

Quand cet entretien arrive, il est purement formel : l'employeur a déjà décidé de licencier l'employé.

Tu ne connais pas ce genre d'employeur... Il vaut mieux être accompagné si tu n'est pas vraiment blindé !!!

Il vaut mieux indiquer que puisque la personne devant assister le salarié est en mission externe à la demande de l'employeur, elle sollicite un report de l'entretien disciplinaire et ne pas y aller.

De cette façon, tu obtiens un élément factuel à utiliser contre l'employeur dans le cadre de la procédure, pouvant démontrer ou le harcèlement ou sa mauvaise foi.

Si elle a un peu de temps, le mieux est qu'elle prenne contact avec un défenseur (avocat, mon premier conseil, défenseur syndical si elle aime le risque) pour arrêter la stratégie (et si une procedure prud'homale fait sens).

[Ravortel]

Quand arrive la convocation préalable, tu es déjà viré par l'employeur : pas encore sur le papier, mais dans sa tête. Le reste est juste de choisir l'étiquette à poser sur l'employé pour le faire avec des frais a minima.

Tu peux défendre tout ce que tu veux, c'est pisser dans un violon. L'étape suivante c'est juste les prud'hommes (sous 5 ans) ou une éventuelle prime de départ si vraiment tu leur fais peur. L'accompagnant ne sert que de témoin en cas de débordement, ce qui est rarement le cas : ce qui vont te virer sont formés à ça.

[Mickey-bis]

Je m'inscris en faux sur le côté irrémédiable de l'avis employeur, avec pour preuve les 2 entretiens préalables que j'ai accompagnés le mois dernier en tant que DS, et qui n'ont aboutis qu'à un courrier de recadrage des comportements.

Cette réunion avait à chaque fois l'objectif de recueillir le point de vue contextuel du salarié, afin de se positionner.

 

[Erwan G]

Quand arrive la convocation préalable, tu es déjà viré par l'employeur : pas encore sur le papier, mais dans sa tête. Le reste est juste de choisir l'étiquette à poser sur l'employé pour le faire avec des frais a minima.

Tu peux défendre tout ce que tu veux, c'est pisser dans un violon. L'étape suivante c'est juste les prud'hommes (sous 5 ans) ou une éventuelle prime de départ si vraiment tu leur fais peur. L'accompagnant ne sert que de témoin en cas de débordement, ce qui est rarement le cas : ce qui vont te virer sont formés à ça.

Si tu habites Lyon ou Bobigny.

Si c'est ailleurs, ça peut être bien plus court (dans l'année chez nous).

[Le merlock]

Moi ! Moi ! Moi ! Après 12 ans de vie commune, ma machine à laver m'a définitivement quitté...

Demain après-midi, Darty viens enlever le corps dans le respect du deuil de mes chemises.

Et je vous dis pas l'inondation dans la cuisine...

[madame ridulle]

Le moment de se mettre à la machine à laver à propulsion velocipédique?

[Inigin]

Amis Juristes (du Travail), on bon ami à moi me pose cette question :

il est convoqué à 11h pour entretien préalable avant licenciement. Dans sa convocation, il était indiqué qu'il pouvait être accompagné d'un représentant du personnel pour l'assister. Ce qu'il a demandé et était convenu. Son sympathique employeur s'est arrangé pour que le dit représentant soit inopinément envoyé en mission au dernier moment donc plus disponible... Peut-il dans ce cas demander le report de sa convocation pour pouvoir être correctement accompagné ?

EDIT : "une personne de son choix appartenant obligatoirement au  personnel de l'entreprise."

Le délégué du personnel peut se mettre en délégation.
La direction peut la refuser pour des raisons de service mais... on a arrêté des sites pour moins que ça.

La vraie question : est-ce que le détournement du délégué du personnel permet de gagner aux prud'hommes ? Parce que présenté comme ça, le licenciement va avoir lieu de toute façon, de façon la plus brutale et abusive possible.

Un entretien préalable ne mène pas forcément à un licenciement (j'ai vu deux cas) mais si la direction déplace l'accompagnant et ne propose pas un décalage d'elle-même, c'est que c'est délibéré.

A partir de la réception du courrier de convocation à l'entretien préalable au licenciement, tout ce qu'il entreprend vis à vis de son entreprise peut servir pour instruire une procédure au judiciaire pour licenciement abusif ou autre.
Il faut tout faire par écrit, demander systématiquement un pv de chaque entretien, garder copie de tout.

Je choucroute totalement.