Oui oui, je sais que le travail sur Horrifique a été particulièrement important, et la qualité de l'ensemble, sa rejouabilité, est énorme surtout pour le prix. Mais le livre est quand même la porte d'entrée et, à mon avis sera quand même utilisé plus d'une fois.
Je pense juste que trop souvent on fait la maquette de JdR comme une maquette de livre illustré et avec les mêmes étapes, alors qu'à mon sens, c'est deux temps distincts :
1. Je répartis mes textes ;
2. Je le sers des espaces créés.
Et là je ne pense pas que ce soit plus long, au contraire.
Le risque c'est d'avoir une pagination plus importante par contre.
Pour être plus précis, et illustrer mon propos, j'avais l'impression parfois que le livre était construit autour des marges, qui sont sympas mais pas le coeur du jeu, qu'autour des règles et de l'accessibilité qui est ton énorme point fort. Et donc l'exemple c'est les pages 61 à 65 où tu as un premier paragraphes qui se termine 3 page 64 avec un encadré sur la feuille de note qui s'étale sur 2 pages + 2 demi-pages... Pourquoi coller cet encadré ici ? Pourquoi ne pas mettre l'illustration de la feuille avec sa présentation sur une page puis le détail sur 2 pages. On a l'impression que tu t'es épuisé à faire un truc compliqué, plutôt qu'un truc basique et lisible.
Encore une fois, j'insiste c'est l'herbe qui cache la forêt : le jeu est une tuerie et le matériel est une leçon de game-design dont devrait s'inspirer les auteurs de jeu. Et c'est bien pour ça que la maquette dénote.
