Au point Godwin je sais pas.gurdn a écrit :On serait pas en train d'aller tranquillement vers le point Godwin ?
Par contre si vous voulez parler de politique américaine, ce n'est effectivement pas le bon sujet.
Au point Godwin je sais pas.gurdn a écrit :On serait pas en train d'aller tranquillement vers le point Godwin ?
Oui. Je ne connais pas de JdP qui permettent d'improviser un piège, roleplayer une négociation, ni permette à un MJ de changer les règles pour rendre le moment plus fun.zuzul a écrit : - pourquoi faire un donjon en jdr ? C'est le plaisir de l'exploration en groupe ? Parce que le PMT, y'a tellement de jeux de plateaux et de jeux vidéos qui le font mieux que je ne vois pas l'idée derrière. Je loupe un truc ?
Le challenge. Le frisson de risquer de perdre son perso à chaque instant. Le goût du danger- en quoi jouer des persos très faibles de lvl 1 est intéressant pour un joueur ? Quelle est sa motivation à s'inscrire dans la campagne ? Quand son perso meurt, je présume qu'il en refait un de lvl 1 ; ça ne finit par en jeu d'opposition ("qui a le plus gros level") à la table ?
Ce défi passe par une histoire et/ou en devient une.Je peux comprendre que cela parle à certains, mais ce n'est pas plus du "défi en groupe" que vivre "une histoire en groupe" ?
Pour l'instant je mets 8.5 au Républicain mayennais.LG a écrit :Le personnage se définit par ses actions, pas par ses sentiments. Ses choix, décisions et attitudes en combat ou dans le feu de l'action sont tout autant constitutifs de ce qu'il est que ses traits de caractère, son "humanité" ou la manière dont il expose ses sentiments et ses émotions.
Très clairement car comme l'avait souligné JBBourgoinMat a écrit :j'ai l'impression qu'Islayre et son "un système de jeu ça doit être béton" fait un peu figure d'exception.
Quand on voit le nombre de jeux OSR sortis on voit bien qu'un des petits plaisirs du milieu c'est de faire sa sauce. Si on me propose un système hyper-carré où je ne peux toucher à rien sans que tout s'effondre je perds, amha, une partie du plaisir.jbbourgoin a écrit :parce qu'ils ont imparfaits on n'a pas peur de les bidouiller ni de "casser" quoi que ce soit. Parce qu'on peut facilement les bidouiller, on peut faire tout et n'importe quoi avec eux. En ce sens ils sont parfaitement amusant, ce qui est l'essence même d'un jeu.
Merci de la réponse. Je m'inscris en faux par rapport à ta vision, mais simplement par expérience personnelle et histoire de goût, ce qui n'est absolument pas débattable ici.NathaDeux a écrit :Oui. Je ne connais pas de JdP qui permettent d'improviser un piège, roleplayer une négociation, ni permette à un MJ de changer les règles pour rendre le moment plus fun.zuzul a écrit : - pourquoi faire un donjon en jdr ? C'est le plaisir de l'exploration en groupe ? Parce que le PMT, y'a tellement de jeux de plateaux et de jeux vidéos qui le font mieux que je ne vois pas l'idée derrière. Je loupe un truc ?
On en revient à la différence fondamentale JdR / JdP (amha) : la liberté, l'improvisation et l'imagination.
Le challenge. Le frisson de risquer de perdre son perso à chaque instant. Le goût du danger- en quoi jouer des persos très faibles de lvl 1 est intéressant pour un joueur ? Quelle est sa motivation à s'inscrire dans la campagne ? Quand son perso meurt, je présume qu'il en refait un de lvl 1 ; ça ne finit par en jeu d'opposition ("qui a le plus gros level") à la table ?
Quant à refaire un niveau 1 ... c'est un choix de la table / du MJ selon le niveau du groupe amha. Pas une règle d'or.
Quant au concours de quéquette, il dépend de l'état d'esprit de la table et peut exister sur d'autres sujets que le niveau / hors OSR.
Ce défi passe par une histoire et/ou en devient une.Je peux comprendre que cela parle à certains, mais ce n'est pas plus du "défi en groupe" que vivre "une histoire en groupe" ?
Raggi vit en Finlande, mais il est Americain.dogboy a écrit :Raggi sort de la tendance que voit Orfeo² puisqu'il n'est pas américain. Zak Smith effectivement c'est l'exception qui confirme la règle :p
(mais je pense qu'il y avait suffisamment de précautions oratoires dans le message d'origine pour qu'on ne s'en formalise pas...)
Pourquoi défiance ? Je parlerai plutôt de désacralisation, si besoin on s'en sert, si non, on s'en passe ou on en bricole une autre.Mat a écrit :Une des constituantes de l'OSR semble être assez fortement la défiance de la règle. On va parler du moteur physique, car la place du MJ (une règle parmi d'autre) semble très figé.
La changer ou en produire semble être important à pas mal d'entre vous pour que le MJ s'éclate. Alors que cela ne vas pas de soit (en tout cas pour moi). j'ai l'impression qu'Islayre et son "un système de jeu ça doit être béton" fait un peu figure d'exception.
Ok, mais seriez vous d'accord avec l'idée que les joueurs d'OSR, ayant semble t'il une vision utilitariste de la règle, ne semble pas considérer que l'on puisse trouver du plaisir à la suivre, apprécier une expérience de jeu by the book ?Paiji a écrit :Pourquoi défiance ? Je parlerai plutôt de désacralisation, si besoin on s'en sert, si non, on s'en passe ou on en bricole une autre.Mat a écrit :Une des constituantes de l'OSR semble être assez fortement la défiance de la règle. On va parler du moteur physique, car la place du MJ (une règle parmi d'autre) semble très figé.
La changer ou en produire semble être important à pas mal d'entre vous pour que le MJ s'éclate. Alors que cela ne vas pas de soit (en tout cas pour moi). j'ai l'impression qu'Islayre et son "un système de jeu ça doit être béton" fait un peu figure d'exception.
Comme Najael, je remercie chaleureusement les participants de ce fil de me faire sortir de mes préjugés concernant l'OSR.Najael a écrit : Blague à part, de tout ce que j'ai pu lire sur ce fil (histoire de me faire sortir des préjugés OSR=on se touche en sniffant de la naphtaline), c'est sans doute la définition de LG qui me parle le plus et que je comprends (surtout!).LG a écrit :Le personnage se définit par ses actions, pas par ses sentiments. Ses choix, décisions et attitudes en combat ou dans le feu de l'action sont tout autant constitutifs de ce qu'il est que ses traits de caractère, son "humanité" ou la manière dont il expose ses sentiments et ses émotions.