Chestel a écrit : ↑lun. mai 27, 2024 12:42 pm According to the sixteenth-century theologian Laurentius Clung, the oldest hatred is God’s hatred for Adam. Clung was originally a disciple of John Calvin, but he broke with him in a rage against his ‘pagan, Popish, and heretical’ opinion that God would choose to save any of His creations. Clung’s logic was simple. First, he said, hate is the recognition of lowliness. We hate filth, we hate insects. Only good people can hate: evil might be able to envy, but true hatred is beyond them. What’s more, it’s impossible for the good not to hate what is wrong in the world, since if you don’t hate an imperfection you must want it to persist, which would make you evil yourself. Therefore God, being infinitely high and infinitely good, can only regard everything less good than He is with infinite hatred. Before Adam was formed, God already knew that Adam would eventually disobey him, and therefore He hated him. He only went ahead and actually created Adam—and, through him, humanity in general—as a form of punishment.
il a été traité d'hérétique, allez comprendre. Du grain à moudre pour des paladins ?
Qui Revient de Loin a écrit : ↑lun. mai 27, 2024 1:43 pm Ça ressemble à du gnosticisme, considéré comme hérétique par le christianisme depuis... le début : Simon le Magicien était un concurrent de Jésus, disciple de Saint Jean-Baptiste aussi.
Et c’est régulièrement réapparu, et traité de la même façon, cf. les cathares.
Cassius Clef a écrit : ↑lun. mai 27, 2024 1:48 pm particulièrement inspirant pour des congrégations religieuses dans un monde fantastique
Tybalt (le retour) a écrit : ↑lun. mai 27, 2024 1:48 pm
Un joli petit bâtiment médiéval qui pourrait directement finir dans un Bâtisses & artifices : l'eschif de Périgueux, construit en 1347, qui surveillait le pont de Tournepiche (est-ce qu'on ne dirait pas un nom tout droit sorti de Rêve de dragon ?).
(Les liens mènent vers Wikipédia.)
La fondation est très étroite et le reste tient grâce à des jambes de force en bois. Les murs sont en chêne, remplis avec du torchis.
(c'est une chance d'avoir un beau bâtiment comme ça dans ton voisinage !), et tu vas pouvoir m'éclairer à ton tour sur le pont. Je regardais le pont actuel et je ne comprenais pas ce que tu voulais dire, mais sur cette gravure de 1846 on voit un ancien pont qui a l'air de contenir des virages et des pentes : c'est de ça que tu parlais ? C'est une bonne inspi aussi.
En même temps qu’il réinvente une généalogie des origines de la race allemande, il lui faut en effet revisiter l’histoire des civilisations dont l’Allemagne se proclame l’unique héritière. Les travaux des grammairiens et philologues du début du XIXe siècle avaient placé les origines de l’humanité du côté de l’Indus. S’inscrivant en faux contre cette idée d’un berceau indien des civilisations, le Reich place l’origine de la civilisation indo-européenne en Scandinavie et dans le nord de l’Allemagne, conformément à l’idéologie des courants racistes éclos dans la seconde moitié du XIXe siècle. Grecs et Romains, mais aussi habitants de l’Égypte antique et de la Perse, de l’Inde ou de la Chine, sont désormais décrits comme autant de surgeons issus de la branche nordique, guerriers blonds aux yeux bleus que les aléas d’une nature capricieuse ont peu à peu maquillé différemment. Ainsi émerge une Méditerranée nordique dont l’ensemble des grandes cultures ont été influencées par la civilisation aryenne. « Le mythe des origines nordiques est […] relayé par les historiens et les pédagogues : il devient la version officielle de l’histoire des origines sous le IIIe Reich » (p. 41).
