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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : mar. août 26, 2025 12:42 pm
par Highlandjul
Mugen a écrit : sam. août 23, 2025 1:37 pm Valeur Sentimentale

Une histoire de famille compliqué entre un père réalisateur et sa fille actrice, à laquelle se mêle l'histoire de sa mère à lui.
Lorsqu'il lui propose de jouer dans son prochain film, elle refuse et lui essaye de faire le film malgré tout avec une actrice hollywoodienne très connue.

Je l'ai vu hier. C'est un très bon et beau film nordique qui parle peu et montre peu. Tout en pudeur et en non dits. Les acteurs sont grandioses. Je l'ai aussi trouvé très réussi.
Bon, 'faut aimer les films scandinaves.

Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : mar. août 26, 2025 3:51 pm
par cdang
Vu Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse de Michel Ocelot (2022).

C'est le même dispositif que Princes et princesses et Les Contes de la nuit, sauf que là c'est une conteuse qui s'adresse à des ouvriers du bâtiment.

Ben... c'est vraiment pareil (les histoires sont tout de même originales). Donc c'est bien, mais faut pas chercher de l'original dans le dispositif.

Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : mar. août 26, 2025 7:18 pm
par Gridal
Le Manoir de la terreur (Andrea Bianchi, 1981) : trois couples viennent passer le week-end dans un manoir isolé. Non loin, un archéologue, en faisant des fouilles, réveille involontairement des zombies affamés.

Le scénario complet ne sera pas plus complexe. On ne sait ni comment, ni pourquoi le scientifique ramène les morts à la vie, ni qui sont ces zombies. On n'en sait pas beaucoup plus non plus sur ces couples, qui ils sont, comment ils se connaissent. Et on s'en fout. Au bout de dix minutes (après une intro composée de scènes érotiques nazes), le carnage commence et ça ne s'arrête plus jusqu'à la dernière image du film. Ces bourgeois lubriques et incapables essaient de survivre à une invasion zombie en faisant à peu près tous les mauvais choix possibles. Ici pas de final girl ou de héros qui se révèle dans l'adversité, juste des gens médiocres face à l'horreur.

Certains aspects rendent le film éminemment nanardesque et à la fois lui donnent une ambiance décalée et malaisante, comme celui de faire jouer un enfant par un acteur de 25 ans atteint d'une maladie génétique limitant sa croissance :lol: Et comme si ça suffisait pas, cet "enfant" a une relation quasi-incestueuse avec sa mère, ajoutant encore au malaise.

Le film se lâche au niveau du gore et est plutôt inventif sur les mises à mort (celle de la servante, celle de la mère dont je parle plus haut...) et la BO parfois presque expérimentale est chouette. Ça reste du nanar italien de l'époque avec tout ce que ça implique mais la noirceur de l'ensemble et les quelques bonnes idées ont fait que j'ai passé un très bon moment.
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Eddington (Ari Aster, 2025) : mai 2020, pendant la pandémie. À Eddington, petite ville isolée du Nouveau Mexique, le shérif et le maire s'opposent depuis longtemps. Leur conflit va prendre de l'ampleur jusqu'à atteindre le point de non-retour.

De Aster j'ai adoré Midsommar, bien aimé, sans plus, Hérédité et pas vu Beau is Afraid. Eddington est un film étrange. Je sais pas trop quoi en penser. L'atmosphère anxiogène a totalement fonctionné sur moi, bien aidée par les mauvais souvenirs perso de cette sale période, j'ai trouvé malin que le réalisateur fasse de sa petite ville un condensé des États-Unis (au temps du covid et même après) et de tout ce qu'il s'y passe de pire. Le casting est excellent : Joaquin Phoenix, dont je suis habituellement pas vraiment fan, crève l'écran, Pedro Pascal, que je découvre presque (je l'ai vu dans Les Quatre Fantastiques, c'est tout) est très bon, Emma Stone est comme souvent merveilleuse, et tous les personnages secondaires tiennent bien leur rôle.

Mais je sais pas. Si certains moments sont brillants, d'autres m'ont paru très balourds. La scène finale m'a laissé sur le bas-côté, et plus généralement la dernière partie du film, grand guignolesque, m'interroge. Alors oui, le fait
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de ne pas savoir qui sont réellement les tueurs qui qui déboulent à Eddington pour commettre un massacre
est une idée géniale, chacun aura sa propre vision des choses suivant sa sensibilité. Mais la suspension d'incrédulité est quand même mise à mal. Idem pour l'intrigue secondaire avec Emma Stone et Austin Butler : soit il y en a trop, soit pas assez, mais en l'état c'est frustrant et pas très rigoureux.

Si le film arrive parfois à mettre le spectateur face à ses propres contradictions, ou au moins montre de manière directe et talentueuse la dérive des États-Unis (et de l'espèce humaine ?), à d'autres moments ça se perd, c'est couillon, trop facile, et trop long. Dommage. Mais quelques semaines après le visionnage j'y repense encore, et je pense que je le reverrai.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : mar. août 26, 2025 9:19 pm
par Blondin
@Gridal, je m'autoquote, mais nos avis différent peu, je pense.
Blondin a écrit : mar. août 12, 2025 10:47 am
Léonard a écrit : dim. août 10, 2025 8:18 pm
J'ai vu Eddington. J'ai plutôt apprécié le début, qui rend assez bien la confusion de la période Covid. Mais le grand n'importe quoi de la fin m'a fait globalement détester le film.
Un peu pareil, même si je n'en arrive pas à le détester. Par contre, j'ai trouvé que c'était le film d'Aster le moins maîtrisé sur le fond. De ce côté-là, Hereditary et Midsommar tapaient fort (Beau is afraid aussi, je pense ; mais le fait d'être invité à psychothérapie sans que je sache où exactement je foutais les pieds ne me l'ont pas rendu très sympathique).

Et pourtant, le script original d'Eddington, devait être celui de son premier film... Y a eu la pandémie entretemps (et je pense que cela a dû plutôt enrichir le scénario), mais c'est une histoire qu'il ruminait depuis un certain temps, à ses dires.
Highlandjul a écrit : mar. août 12, 2025 10:11 am En fait le film est super riche, il y a plein de trucs potentiellement à developper.
C'est vrai, mais c'est un peu une arme à double tranchant. Je trouve par exemple que...

Spoiler:
L'arc qui tourne autour d'Emma Stone et Austin Butler vient un peu parasiter le récit. En en discutant avec ma moitié, je me demandais si cela n'aurait pas été plus simple que le départ de Louise ait eu lieu avant même le début du récit, avec éventuellement une apparition via un quelconque média au milieu du film, puis on garde la fin du film telle quelle. Cela aurait aussi permis de développer davantage la relation entre Joe et sa belle-mère, vu qu'Aster ne peut pas s'empêcher de vouloir intégrer des personnages de matriarche castratrice :mrgreen:.

 

Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : mer. août 27, 2025 12:33 am
par cdang
Vu ce soir Miraï, ma petite sœur de Mamoru Hosoda.

C'est étonnant, Hosoda qui fait un feel good movie, mais ça fait du bien.

Kun, environ 4 ans ,est excédé par l'arrivé de sa petite sœur qui vole l'attention de ses parents. Il va rencontrer son chien qui s'est transformé en humain, sa sœur devenue adolescente, sa mère quand elle avait son âge, son grand-père au sortir de la guerre... Une expérience initiatique qui va le faire grandir, tandis que ses parents eux-même pexent.

On a donc un côté Noël de Scrooge.

Et, euh, à un moment, j'ai cru que c'était le début d'une partie de Perdu sous la pluie :lol:


Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : mer. août 27, 2025 8:14 am
par 7Tigers
Critique / résumé de Red Sonja par Dimanche Navet:


Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : mer. août 27, 2025 8:11 pm
par Gridal
Blondin a écrit : mar. août 26, 2025 9:19 pm
@Gridal, je m'autoquote, mais nos avis différent peu, je pense.
Blondin a écrit : mar. août 12, 2025 10:47 am
Léonard a écrit : dim. août 10, 2025 8:18 pm
J'ai vu Eddington. J'ai plutôt apprécié le début, qui rend assez bien la confusion de la période Covid. Mais le grand n'importe quoi de la fin m'a fait globalement détester le film.
Un peu pareil, même si je n'en arrive pas à le détester. Par contre, j'ai trouvé que c'était le film d'Aster le moins maîtrisé sur le fond. De ce côté-là, Hereditary et Midsommar tapaient fort (Beau is afraid aussi, je pense ; mais le fait d'être invité à psychothérapie sans que je sache où exactement je foutais les pieds ne me l'ont pas rendu très sympathique).

Et pourtant, le script original d'Eddington, devait être celui de son premier film... Y a eu la pandémie entretemps (et je pense que cela a dû plutôt enrichir le scénario), mais c'est une histoire qu'il ruminait depuis un certain temps, à ses dires.
Highlandjul a écrit : mar. août 12, 2025 10:11 am En fait le film est super riche, il y a plein de trucs potentiellement à developper.
C'est vrai, mais c'est un peu une arme à double tranchant. Je trouve par exemple que...

Spoiler:
L'arc qui tourne autour d'Emma Stone et Austin Butler vient un peu parasiter le récit. En en discutant avec ma moitié, je me demandais si cela n'aurait pas été plus simple que le départ de Louise ait eu lieu avant même le début du récit, avec éventuellement une apparition via un quelconque média au milieu du film, puis on garde la fin du film telle quelle. Cela aurait aussi permis de développer davantage la relation entre Joe et sa belle-mère, vu qu'Aster ne peut pas s'empêcher de vouloir intégrer des personnages de matriarche castratrice :mrgreen:.

Tu as bien fait de t'autoquoter, j'avais loupé ton avis, et les autres, sur Eddington. Si l'appréciation finale varie d'une personne à l'autre, c'est intéressant de constater qu'on est peu ou prou sur la même ligne à propos de la richesse du film, qui est à la fois son point fort, et son point faible quand elle devient trop foutraque et mal "cadrée". Je me répète, mais je pense qu'un second visionnage dans quelques temps sera bénéfique.

Il faudra que je tente Beau is Afraid un de ces jours même si le pitch, la durée et la présence de Joaquin Phoenix, que je peux parfois trouver insupportable, ont pour le moment eu raison de ma motivation.

Sinon :

Jumbo (Zoé Wittock, 2020) : Jeanne, jeune femme ayant beaucoup de mal à communiquer avec les gens, trouve un travail de gardienne de nuit dans le petit parc d'attraction de sa ville. Elle est peu à peu fascinée par un manège récemment installé, qu'elle nomme Jumbo.

Une femme qui tombe amoureuse d'un manège, donc. Le pitch est vraiment casse-gueule, mais le résultat est un film d'une grande finesse, une ode à l'ouverture d'esprit et à l'acceptation des différences, porté par un quatuor d'acteurs formidables : Noémie Merlant, Emmanuelle Bercot, Sam Louwyck et Bastien Bouillon. Grâce à Jumbo, Jeanne parvient à s'ouvrir au monde, découvre l'amour, la sexualité (lors d'une très belle scène inspirée de Under the Skin de Jonathan Glazer) et tout simplement trouve sa place sur Terre. Un très beau film, que j'avais découvert au cinéma entre les deux confinements et que j'ai eu beaucoup de plaisir à revoir. Et quelle belle BO signée Sasha Bogdanoff (fille d'Igor) :wub:
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Rodan (Ishirō Honda, 1956) : des mineurs sont massacrés par des larves préhistoriques géantes. Un survivant prétend avoir vu un gigantesque œuf éclore et une créature volante en sortir.

Deux ans après Godzilla, Ishirō Honda revient au kaijū eiga avec ce Rodan. Premier film du genre tourné en couleurs, il met en scène un ptérodactyle géant qui sème le chaos. Le scénario est classique mais efficace, alternant entre horreur et grand spectacle. Rodan finira par rejoindre le bestiaire très fourni de l'univers Godzilla, où il saura se faire une place. Il aura même droit aux meilleures scènes de Godzilla 2 : Roi des monstres en 2019. C'est un chouette film, même si je suis pas très objectif tant mon amour des histoires de bestioles géantes est grand.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : jeu. août 28, 2025 5:07 pm
par DocDandy
Des années après tout le monde j'ai enfin vu John Wick, premier du nom.
Je pensais sincèrement à un truc beaucoup plus WTF. C'est un film d'action assez tranquille et Keanu Reeves n'est pas aussi fort que je ne le pensais dedans. JW c'est surtout un tueur méthodique qui a du cul parfois (et quelques coups de main bien pratiques!).

Niveau scénario c'est assez convenu même si ...
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je n'ai pas compris pourquoi le personnage de Viggo sacrifie son fils pour finalement trouver un moyen de se venger comme s'il avait tout prévu depuis le début.

Niveau casting avec Willem Dafoe et Ian McShane c'est du caviar. 

Les scènes d'action sont cools mais j'espérais un RAID à l'américaine et je trouve ça bien sage au final.

Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : sam. août 30, 2025 8:38 pm
par Gridal
Cannibal Girls (Ivan Reitman, 1973) : un jeune couple passe le week-end dans une petite ville canadienne isolée. Les autochtones ont des coutumes étranges.

Bien avant de devenir une star avec les SOS Fantômes, Junior, Un flic à la maternelle ou Évolution, Ivan Reitman s'essayait, pour son deuxième long-métrage, à la comédie gore. Le déroulé est classique, le pourquoi du comment est dans le titre du film, c'est pas détestable mais ça reste très amateur. Le principal problème c'est que le rythme est mou, tout mou ; il faut attendre la dernière partie du film pour que l'action s'active un peu, et la toute fin pour voir de bonnes idées émerger. Et ce ne sont pas l'humour nul ou le gore et l'érotisme ultra softs qui vont sauver les meubles. Pour la petite histoire, il a fallu le générique de fin pour que je me rende compte que le protagoniste avec sa gueule pas possible est joué par Eugene Levy, qui deviendra plus tard un incontournable de la teen comedy américaine.
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L'Affaire Dreyfus (Georges Méliès, 1899) : parfois considéré comme le tout premier "film de procès", ce court-métrage met en scène l'affaire Dreyfus, alors complètement d'actualité. Méliès, fervent dreyfusard, utilise son art pour partager ses idées et mettre en lumière toute l'histoire. C'est assez fascinant, c'est le bazar aussi un peu, si les spectateurs de l'époque avaient sûrement les nouvelles bien en tête c'est pas forcément le cas aujourd'hui, mais ça reste un instantané passionnant de son temps, qui lancera la mode des films d'actualité reconstituée.
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Ebirah contre Godzilla (Jun Fukuda, 1966) : deux adolescents volent un bateau pour partir à la recherche du frère de l'un d'eux. En chemin ils sont attaqués par un crustacé géant, puis ils accostent sur une île habitée par une organisation criminelle.

À l'époque la Toho était en perte de vitesse avec ses Godzilla, elle tentait donc des choses pour relancer la machine. Le résultat ici est est un film médiocre, très enfantin, entre le kaijū eiga et le film d'espionnage / action. Ce qui arrive aux humains est inintéressant au possible, et les combats de bestioles géantes ne sont pas non plus passionnants. L'antagoniste est un homard géant, pourquoi pas mais l'échange façon volley ball avec un rocher ça plombe un peu le truc. Sans parler de l'humour.

Ebirah n'aura pas une grande carrière dans la suite de la franchise, sa dernière brève apparition datant de 2004 dans le Godzilla Final Wars de Ryuhei Kitamura où il se fait facilement battre... par des humains.
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Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : sam. août 30, 2025 10:10 pm
par Sans Visage
J'ai vu Minecraft avec mon fils de 7 ans.

Ça commence par ce qui m'a semblé 10 minutes (probablement 5 minutes IRL) d'exposition avec une voix off. 8O
Les gars c'est minecraft, je pense pas qu'il y ait besoin d'exposition pour expliquer le background du premier personnage.
L'humour est à ras les pâquerettes. C'est assez navrant. En plus c'est vraiment axé blagues de cul à certains moments.
Le jeune héros est un geek... d'après le film hein, parce qu'il ne fait rien dans ce sens. Et sa sœur l'empêche d'être geek... Là encore je sais pas comment ni pourquoi...
Sa sœur n'est pas trop jeu vidéo, évidemment parce que c'est une fille et les trois personnages masculins du film sont à fond sur les jeux vidéos.
Bref pas terrible... Pas grand chose à sauver de tout ça.

Quand je compare par rapport à d'autres films que l'on a regardé ensemble (le chat potté 2, Wonka, les Harry Potter etc...) c'est tellement en dessous.

Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : sam. août 30, 2025 10:18 pm
par Sans Visage
J'ai oublié mais la scène d'exposition du premier personnage est suivie quelques minutes après par la scène d'introduction du second personnage qui, elle, est heureusement plus courte (3-5 minutes quand même).

Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : sam. août 30, 2025 10:32 pm
par Sans Visage
Imaginez maintenant Harry Potter avec dans les 10-15 première minutes: je suis Harry, je suis un sorcier, je vais à Poudlard, j'ai des profs cool sauf un. Je joue au quiddicht et je suis orphelin parce que mes parents ont été tué par un méchant. Le directeur m'adore. Mes amis sont...
Un quart d'heure en voix off! 8|

Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : dim. août 31, 2025 2:11 am
par OSR
DocDandy a écrit : jeu. août 28, 2025 5:07 pm Des années après tout le monde j'ai enfin vu John Wick, premier du nom.
Je pensais sincèrement à un truc beaucoup plus WTF. .... je trouve ça bien sage au final.
On monte peu à peu en mythologie, action délirante, absurdité et originalité* au fil des épisodes.

Pas encore vu les spin-offs... (Ballerina et la série The Continental)

* petit bémol sur l'originalité du 4 qui recycle des idées des précédents, mais au final la tetralogie se tient bien.

Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : dim. août 31, 2025 12:03 pm
par Altay
Vu Toute ressemblance... (2019), film réalisé par Denisot dans lequel Franck Dubosc incarne un amalgame de présentateurs du JT célèbres, engagé dans une lutte contre la direction qui veut le virer. C'est une sorte d'éloge complaisante de la médiocrité du milieu de la télé et du showbiz à la française. Denisot affirme que tout est inspiré d'anecdotes réelles mais si c'est vrai, c'est déplorable. Le film ne dénonce rien du tout, au contraire puisque les personnages sont des caricatures de personnes que Denisot a côtoyé pendant sa carrière. L'histoire est assez peu inspirée (un journaliste menacé de se faire virer, quelques coups tordus échangés avec sa direction, sa femme le quitte, son fils a des problèmes...), les gags ne sont pas drôles et Dubosc joue une caricature en mode sketch pendant l'essentiel du métrage. Je me suis ennuyé ferme alors qu'il y aurait sûrement matière à faire un film fascinant sur les coulisses des médias. Mais pour ça il faudrait prendre un peu de recul, montrer par exemple le point de vue du public, et pas se contenter d'un catalogue d'histoires « inspirées de faits réels » qui auraient dû rester dans les mémoires de Denisot. On parlait de voix off au-dessus mais l'omniprésence de la narration de Dubosc dans le film est à mon avis signe que c'est à l'origine un médiocre audiobook.

Comme d'hab', le PAF adore parler de lui-même. C'est un film qui a bénéficié du soutien d'un réseau de copains et qui ne parlera qu'aux gens du milieu. Moi, je me suis ennuyé sévère.

Re: Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

Publié : dim. août 31, 2025 6:00 pm
par Mugen
À toute Épreuve (Hard Boiled en version internationale), de John Woo
Je ne l'avais jamais vu, et il reste toujours très efficace davs ses scènes d'action.
Son scénario ne brille pas autant, mais c'est peut-être parce qu'il 1 allègrement été pillé ailleurs.