CasusNO

Sammael99 a écrit : ↑ven. janv. 24, 2025 12:04 pm Mais pourquoi continues-tu à t'infliger ça et à faire vivre ses héritiers @Erwan G ?

Parce que des gens que je repect(ais) me disent que je me trompe, régulièrement. Oui, mais tu n'as pas lu ci, oui mais tu n'as pas lu ça.

Là, j'en ai trois de trois époques différentes et je ne compte vraiment vraiment pas recommencer.

A la place, je vais découvrir Irving, approfondir Brunner et Butler.

Et, en audio, je vais écouter l'Illiade, parce que, après tout, c'est comme cela que ce poème était diffusé à l'origine.

"Bon, ca fait 50 fois que j'en mange,maintenant c'est sur, je déteste les épinards !"
Je pense qu'erwan applique une forme de rigueur scientifique à s'assurer que Barjavel c'est toujours de la merde.

Perso, un demi livre de cet auteur m'a suffi (Une rose au paradis, affreux).

Erwan G a écrit : ↑ven. janv. 24, 2025 12:24 pm A la place, je vais découvrir Irving, approfondir Brunner et Butler.

Pour Irving, j'ai eu adoré certains bouquins, ses plus récents me sont tombés des mains.

Celui auquel je reviens toujours c'est l'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable (The Cider House Rules) qui est vraiment un bijou. Faudrait que je le relise d'ailleurs. Et c'est un rare roman dont j'apprécie également l'adaptation en film, très différente, mais magique à sa propre manière.

Et, en audio, je vais écouter l'Illiade, parce que, après tout, c'est comme cela que ce poème était diffusé à l'origine.

Sur Audiblos ?

"Des textes contés par les Aèdes directement dans votre char !"

Erwan G a écrit : ↑jeu. janv. 23, 2025 5:01 pm

C'est intéressant: aucun des souvenirs que j'ai de ce livre ne correspond à ce que tu décris.

Je me rappelle qu'il y avait une sorte de relecture en mode "conspiration" d'un certain nombre de moments clefs de l'histoire (assassinat de Kennedy, etc.).

Il y avait aussi cette idée que l'immortalité, c'était une sorte malédiction parce que ça empêchait les cultures d'arriver à terme, ce qui justifiait l'isolement de tous les contaminés sur une île gardée par des flottes armées.

Mais c'est loin tout ça... J'étais encore ado quand je l'ai lu (je dévorais les bouquins à l'époque) et je me méfie de mes souvenirs de cette période...

Sammael99 a écrit : ↑ven. janv. 24, 2025 6:59 pm

Erwan G a écrit : ↑ven. janv. 24, 2025 12:24 pm A la place, je vais découvrir Irving, approfondir Brunner et Butler.

Pour Irving, j'ai eu adoré certains bouquins, ses plus récents me sont tombés des mains.

Celui auquel je reviens toujours c'est l'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable (The Cider House Rules) qui est vraiment un bijou. Faudrait que je le relise d'ailleurs. Et c'est un rare roman dont j'apprécie également l'adaptation en film, très différente, mais magique à sa propre manière.

J'ai lu beaucoup de romans de John Irving quand j'étais ado ou étudiant. Mais je crois qu'il faut s'arrêter avant de se lasser de le voir ressasser toujours les mêmes thèmes.
Mon préféré, c'est Une prière pour Owen. Tellement brillant et émouvant. Et comme adaptation au cinéma, j'avais adoré Le monde selon Garp. C'est lui qui m'avait fait découvrir les romans d'Irving.

Ce sont les trois livres que j'ai prévu de lire de lui, j'arrêterai donc avant de faire une overdose.

@Shzrinfoed : tes souvenirs sont corrects mais partiels.

Le Journal d'une Femme de Chambre d'Octave Mirbeau : du cul, du cul, du cul. Et tous les "vices" possibles décrits au gré des classes bourgeoises visitées par une fausse candide, pleine de bon sens et de vices, la plupart assumés. Le vice étant ce qui déroge aux principes affichés avec plus ou moins de conviction par les dites classes. C'est plus crû que Maupassant et d'une noirceur égale que seul l'amour parfois et le désir souvent rompent en accord avec le credo anarchiste de l'auteur, gros hippie mondain, hédoniste intriguant.

Je serais intéressé par des retours sur le livre "Le Faucon du Siam" de Axel Aylem, je l'ai vu chez mon bouquiniste à prix volé et le setting de la Thaïlande m'intéresse, cependant le synopsis au dos me laisse dubitatif, des avis du coup ?

Ganelon a écrit : ↑dim. janv. 26, 2025 11:02 am Le Journal d'une Femme de Chambre d'Octave Mirbeau : du cul, du cul, du cul. Et tous les "vices" possibles décrits au gré des classes bourgeoises visitées par une fausse candide, pleine de bon sens et de vices, la plupart assumés. Le vice étant ce qui déroge aux principes affichés avec plus ou moins de conviction par les dites classes. C'est plus crû que Maupassant et d'une noirceur égale que seul l'amour parfois et le désir souvent rompent en accord avec le credo anarchiste de l'auteur, gros hippie mondain, hédoniste intriguant.

Tu m'a convaincu, j'achete.

Dernière lecture:



"Drame de pique" de Sophie Hénaff.

Les poulets grillés, ces policiers mal aimés mis au placard dans la même équipe et à qui ne sont confiées que les affaires foireuses, reviennent dans ce quatrième volume de leurs aventures avec cette fois un vrai enjeu pour l’équipe: le nouveau big boss de la police leur promet en effet de les réintégrer dans les locaux de la police s’ils aident à résoudre une épineuse affaire de serial killer qui fait la une des journaux.

Si la commissaire Capestan est motivée par cette perspective, ce n’est pas le cas de tous les membres de l’équipe, qui ne veulent pas quitter le petit nid qu’ils se sont aménagé dans leurs locaux. Mais qu’à cela ne tienne, les ordres sont les ordres. Et puis, hors de question de laisser les victimes du tueur livrées à elles-mêmes alors qu’on peut aider.

Un jeu de chat et de souris s’engage entre le tueur et les policiers. Le premier utilise des objets pointus pour piquer ses victimes et leur injecter un sédatif puissant utilisé par les vétérinaires pour endormir les gros animaux, ce qui est évidemment mortel pour l’homme. Les seconds relèvent quelques similitudes entre le modus operandi du tueur et une très vieille affaire dont personne ne semble se souvenir… De quoi donner une longueur d’avance aux poulets grillés? A coup sûr, mais cela les met également dans le viseur du tueur…

L’autrice a pris son rythme de croisière avec ce quatrième tome: l’équipe est constituée, leur dynamique bien rodée, il s’agit maintenant d’offrir une vraie enquête policière aux lecteurs, et c’est plutôt réussi. C’est toujours aussi drôle, les rebondissements sont bien ficelés, si vous avez aimé les autres volumes de cette série, n’hésitez pas.


Lectures de 2025:

vermer a écrit : ↑lun. janv. 27, 2025 4:34 am

Ganelon a écrit : ↑dim. janv. 26, 2025 11:02 am Le Journal d'une Femme de Chambre d'Octave Mirbeau : du cul, du cul, du cul. Et tous les "vices" possibles décrits au gré des classes bourgeoises visitées par une fausse candide, pleine de bon sens et de vices, la plupart assumés. Le vice étant ce qui déroge aux principes affichés avec plus ou moins de conviction par les dites classes. C'est plus crû que Maupassant et d'une noirceur égale que seul l'amour parfois et le désir souvent rompent en accord avec le credo anarchiste de l'auteur, gros hippie mondain, hédoniste intriguant.

Tu m'a convaincu, j'achete.

C’est parfois éprouvant, souvent cruel et drôle. Il a été associé au naturalisme mais je ne sais pas si c’en est .

Mirbeau, entre naturalisme et anti-naturalisme:

"Mirbeau ne croit pas à la méthode expérimentale. Selon lui, les romanciers naturalistes privilégient le détail au détriment de l’ensemble et, tels des entomologistes froids, ils découpent le réel au point d’en faire une matière morte. (…) En fait, pour Mirbeau, il n’y a pas de vérité objective. Il préfère, au contraire, accorder une prépondérance à la subjectivité. Dans son œuvre, le narrateur ou les personnages ne voient le monde qu’à travers ce qu’ils ressentent (…) Si les naturalistes prétendent donner une explication aux phénomènes, Mirbeau, en véritable précurseur de Camus, part du principe que le monde est absurde et que rien ne le justifie. L’homme lui-même, dominé par des pulsions inconscientes, reste largement énigmatique. Vouloir ramener toutes choses à des déterminismes simples, réduire l'homme à des mécanismes élémentaires, c'est nier la complexité de la vie"

http://mirbeau.asso.fr/dicomirbeau/inde ... ary&id=554

Danke schön @rogre. Étant complètement ignorant de Zola, je me demandais s’il y avait des accointances entre les deux.

C'était son pote, mais il faisait autre chose.