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Je n'ai pas bien compris non plus toute la partie métaphysique / magique (je suis preneur d'explications), sinon grosse claque. Arcane rentre direct dans mon top 3 des meilleurs série de tous les temps.

Zeben a écrit : ↑lun. déc. 02, 2024 10:08 am

Je n'ai pas bien compris non plus toute la partie métaphysique / magique (je suis preneur d'explications), sinon grosse claque. Arcane rentre direct dans mon top 3 des meilleurs série de tous les temps.

Va falloir que je ré-essaye car après 2 ou 3 épisodes de la saison 1 je n'avais pas accroché. 

Tiens à propos d'Arcanes , je me demandais si c'est facilement adaptable avec Fabula Ultima ?

lockheed a écrit : ↑lun. déc. 02, 2024 1:14 pm Tiens à propos d'Arcanes , je me demandais si c'est facilement adaptable avec Fabula Ultima ?

Je me pose aussi ce genre de question depuis que j'ai terminé la série ce week-end. ^^ Fabula Ultima me semble un peu trop typé JRPG. Perso j'irais plutôt vers du Fate, Cortex, ou autre système freeform à la FU.

EDIT: étant aussi en pleine lecture de Tomorrow City, je me dis qu'il y a des choses dedans qui pourraient servir.

lockheed a écrit : ↑lun. déc. 02, 2024 1:14 pm

Tiens à propos d'Arcanes , je me demandais si c'est facilement adaptable avec Fabula Ultima ?

Quand une des plus grandes réalisatrices en activité s'essaie au format série télé et à un genre qui n'est pas dans ses habitudes (même si elle l'avait déjà abordé dans In the Cut), ça donne la merveille Top of the Lake. En 2012, Jane Campion réalise et co-écrit les six épisodes de cette série policière.

À Laketop, petite ville néo-zélandaise, on découvre que Tui, jeune fille de 12 ans, est enceinte de plusieurs mois. Quelques jours plus tard, l'enfant disparaît. L'inspectrice de Sydney Robin Griffin, qui est née à Laketop et qui est spécialisée dans les affaires concernant les enfants, est chargée de l'enquête.

J'avais vu la série à sa sortie, j'ai profité de sa mise à disposition sur Arte pour m'y replonger, j'ai tout bouffé (6 x 1 heure) en trois jours. c'est une merveille, pas loin d'être ce que Campion a fait de mieux (La Leçon de piano restera indépassable pour moi). C'est un polar lent, atmosphérique, visuellement sublime, d'une noirceur insondable, dans lequel l'enquête passe parfois au second plan pour mieux mettre en lumière de magnifiques personnages complexes et en souffrance. Robin Griffin est jouée par Elisabeth Moss, exceptionnelle, dont le jeu est encore plus fin et intense que dans Mad Men, et le reste du casting est également excellent.

C'est passionnant de revoir cette série de 2013 en 2024, après MeToo et les changements sociétaux de ces dernières années ; Campion aborde déjà ces sujets (elle les aborde de toute manière dans quasi toute sa filmographie) : viols, violences conjugales, soumission chimique, inceste, harcèlement, masculinité toxique, pédophilie, rapports de domination dans le milieu professionnel, encore une fois la noirceur du propos est totale, mais sans jamais verser dans le pathos, et très intelligemment écrite.

À voir absolument !

Il existe une deuxième saison datée de 2017 et sous-titrée China Girl, également dispo sur Arte. Jamais vue, mais je vais rattraper ça très vite. Je suis pas convaincu de l'utilité d'une suite ; Jane Campion, si elle est toujours co-scénariste, ne réalise plus tous les épisodes, mais je vais quand même lui faire confiance, surtout que Nicole Kidman fait partie du casting.

Gridal a écrit : ↑lun. déc. 02, 2024 6:43 pm Quand une des plus grandes réalisatrices en activité s'essaie au format série télé et à un genre qui n'est pas dans ses habitudes (même si elle l'avait déjà abordé dans In the Cut), ça donne la merveille Top of the Lake. En 2012, Jane Campion réalise et co-écrit les six épisodes de cette série policière.

Coincidence, au fur et à mesure que je migre mes critiques culturelles de Facebook vers un blog externe, je relis mes critiques, et en 2018 j'avais écrit ceci sur Top of the Lake : https://benfelten.blogspot.com/2018/04/ ... son-1.html

D'accord avec tout ce que tu dis, mais pour moi c'était à la limite du soutenable. Du coup je n'ai jamais eu le courage d'entamer la S2 (qui se passe en Australie, je crois). Tu nous diras ce que tu en penses ?

Yep je ferai un retour quand je l'aurai vue, assez rapidement probablement.

Je te comprends tout à fait, ma compagne a eu elle aussi du mal à terminer la série, elle a failli abandonner en cours de route. Les thèmes abordés, l'accumulation des horreurs et la noirceur de l'ambiance peuvent rendre le visionnage compliqué.

Je ne sais pas si quelqu'un en avait déjà parlé ici mais bon bref, je viens de terminer de visionner Eric, une mini-série Netflix avec Benedict Cumberbatch dans le rôle principal, et j'ai adoré. Mais vraiment hein, la série m'a happé d'une force, au point de me retrouver à enchainer les derniers épisodes jusqu'à pas d'heure et tant pis pour les lendemains douloureux au taff.

Le pitch : dans les années 80, à New-York, le fils du créateur d'une émission de télé pour enfants dans la droite lignée de 1 rue Sésame, l'île aux enfants et autres Fraggle Rock, a disparu. S'en suivent les parcours croisés du père du gosse (B. Cumberbatch, absolument magistral), de sa mère (Gaby Hoffman que je ne connaissais pas, bouleversante de justesse) et du flic chargé de retrouver le gamin (McKinley Belcher III, déjà vu dans We own this city pour HBO, et qui crève lui aussi l'écran) qui, chacun à leur manière, feront tout ce qu'ils peuvent pour retrouver le gosse.

A la fois drame psychologique, enquête policière ciselée à la James Ellroy (et qui ferait un excellent scénar, tiens, quand j'y pense), retour sur les années 80 et critique sociale d'un monde en pleine dérive (non sans rappeler un certain Clive Barker d'ailleurs), Eric est fabuleusement bien écrit, bien interprété, bien filmé. Une vraie claque en 6 épisodes ni plus ni moins, un format d'ailleurs idéal pour que l’histoire puisse se dévoiler sans temps morts ni raccourcis.

Pour moi Eric est, et de loin, ce que j'ai pu visionner de mieux comme série pour 2024.



 

Personnellement, j'ai trouvé ça long pour ce que ça raconte.

Est-ce que quelqu'un a regardé Star Wars : Squelette cru ?

J'ai vu les deux premiers épisodes, c'est clairement et ouvertement une série pour enfants et je ne ressens pas le degré de seconde lecture pour adultes décrit par certaines critiques.

Probablement parce que je n'avais pas connu les Goonies étant petit, œuvre qui est clairement une inspiration majeure du machin.
Y'a un côté cosmokitch assumé, mais le fait d'avoir vraiment tous les clichés de film d'aventures d'enfants comme on en voyait tous les Noëls sur TF1 ne m'a pas réveillé de sentiment nostalgique particulier. Je dois avoir le cœur trop froid.

Après factuellement, ça n'est en rien une mauvaise série. Belle photographie, rebondissements mignons, jeu d'acteur plus que correct (ce qui est jamais assuré avec des acteurs enfants), musique au même niveau de qualité que les autres séries Star Wars...

J'avais essayé de revoir les Goonies mais j'ai tenu max un quart d'heure... trop loin de moi, trop de clichés sur les gosses (j'avais pourtant bien aimé à l'époque).

Du coup, Skeleton Crew, sachant en plus la tendance de Disney à faire du mauvais Star Wars pas fait pour moi (à part Andor)...

Tosheros a écrit : ↑ven. déc. 06, 2024 5:52 pm les Goonies

Tu as prononcé le mot magique pour ceux qui, comme moi, sont nés en 1975...

Du coup, j'ai regardé Star Wars: Squelette Cru.

Dans Les Goonies, une bande de copains d'une banlieue américaine typique, impersonnelle et sans histoires, trouvent dans leur grenier une vieille carte au trésor et partent à sa recherche.

Dans Squelette Cru, une bande de copains d'une banlieue pseudo-américaine impersonnelle sur une planète typique et sans histoires (apparemment) trouvent un truc bizarre et sont propulsés chez les pirates de l'espace, et on sent bien qu'ils vont partir à la recherche de quelque chose qui ressemble à un trésor...

Bref, c'est exactement ça : Star Goonies.

A partir du moment où on admet que l'on regarde un film d'aventure pour gamins tels qu'on les faisait dans les années 80 (1), on peut mettre en place sa suspension d'incrédulité et apprécier les spectacle. Sinon laissez tomber. Je craignais beaucoup que les enfants acteurs-acteurs soient insupportables, mais en fait non. J'ai été agréablement surpris qu'ils soient bien définis dans leur personnalité et leur objectifs ; même si ce sont des archétypes du genre, ce n'en sont pas pour autant des caricatures.

Car en plus, c'est bien fait.

Visuellement c'est bien fait, à la fait "classique" et starwarsien, comme dans Andor ont voit une planète "normale" avec des gens qui y mènent  une vie  ordinaire, mais cette planète semble avoir une société et un fonctionnement qui lui sont propres... Ce n'est ni Aldhani, ni Coruscant, ni Naboo et encore moins le trou paumé qu'est Tatooine et ça fait du bien...

C'est bien rythmé, il a juste ce qu'il faut pour mettre en place l'intrigue, et puis paf! on est propulsé dans l'aventure avec les gamins.

Détail rigolo : pour ceux qui se souviennent de Star Wars D6, le terme de jeu "Skeleton Crew" désignait l'équipage minimum pour faire fonctionner un vaisseau. Et, effectivement, les mômes forment un équipage des plus minimums... Bien sûr, dans un environnement de pirates de l'espace le terme évoque inévitablement l'emblématique "Skulls and Bones". En tout cas, j'adore ce clin d’œil...

La première scène de l'épisode 1 est un superbe clin d’œil à la scène d'abordage du début de l'épisode IV.

Bref, j'ai adoré ces deux premiers épisodes et j'espère que la suite maintiendra le niveau.

Un regret: 26 minutes pour un épisode c'est VRAIMENT TROP COURT!!




(1) Les Goonies, Maman j'ai raté l'avion, E.T., etc...