CasusNO

Dans un article publié aujourd'hui dans la revue Plants, People, Planet, des scientifiques des Royal Botanic Gardens, Kew, de Huarango Nature et des paramotoristes de Forest Air soulignent le potentiel passionnant du paramoteur comme moyen d'aider la recherche et les efforts de conservation dans certaines des régions les plus fragiles et les plus difficiles du globe.

Les auteurs de l'étude démontrent que le paramoteur est une alternative plus rapide et plus respectueuse de l'environnement que les véhicules tout-terrain 4x4 (y compris les motos) ; il permet d'atteindre des zones reculées, de réduire les émissions de CO2 de deux tiers et, surtout, d'endommager de manière négligeable les fragiles habitats des Lomas et les croûtes biologiques inexplorées.

L'article présente les résultats d'une expédition difficile dans les déserts de brouillard côtiers du Pérou, où les scientifiques de Kew, avec le soutien d'une bourse d'exploration du National Geographic, ont fait équipe avec des paramotoristes professionnels pour explorer et collecter des plantes dans des zones où l'homme n'a pas encore collecté et étudié de plantes.

Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l'université de l'Illinois Urbana-Champaign se sont attaqués à un problème épineux : comment le stress nutritionnel, les infections virales et l'exposition aux pesticides influencent-ils ensemble la survie des abeilles mellifères ? En examinant les trois facteurs de stress ensemble, les scientifiques ont découvert qu'une bonne nutrition renforce la résistance des abeilles mellifères face aux autres menaces.
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« Ce que nous avons découvert, c'est qu'avec le pollen artificiel, si les abeilles sont exposées au virus, beaucoup d'entre elles meurent. Et si vous les exposez au virus et aux pesticides en même temps, elles sont encore plus nombreuses à mourir », a-t-il déclaré. « Cependant, si vous faites exactement la même expérience mais que vous leur donnez une meilleure alimentation, vous obtenez un résultat très différent.

Les chercheurs ont constaté que les abeilles exposées au virus avec un régime à base de pollen naturel présentaient toujours un taux de mortalité plus élevé. Mais elles sont moins nombreuses à mourir lorsqu'elles sont également exposées à un mélange de chlorpyrifos et de fongicide.

« Les abeilles ont cette capacité inhérente à gérer le stress, et donc si vous leur donnez un peu de stress, comme une faible exposition à un pesticide, cela peut les aider à faire face à un stress plus important dû à un agent pathogène comme le virus », a déclaré M. Dolezal. « Toutefois, cela ne fonctionne que si elles disposent des ressources nutritionnelles nécessaires.
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Les résultats de l'étude rassurent sur le fait que l'aménagement d'un habitat de prairie de haute qualité à proximité de sites agricoles ne crée pas un « piège écologique », attirant les abeilles vers les fleurs uniquement pour qu'elles soient tuées juste après par des produits chimiques agricoles.

« La conclusion de cette étude est que les abeilles sont très résistantes, même à l'interaction des pesticides et des virus, si elles sont bien nourries », a déclaré M. Dolezal. « Toutefois, nous ne voulons pas que les gens en concluent que les pesticides ne sont pas un problème pour les abeilles.

Des scientifiques du Sainsbury Laboratory de l'université de Cambridge et de l'université Jagiellonian, en Pologne,ont identifié un tout nouveau type de bois qui n'entre dans aucune des catégories de bois dur ou de bois tendre. Ils ont fait cette découverte lors d'une étude évolutive de la structure microscopique du bois de certains des arbres et arbustes les plus emblématiques du monde. 

« Les liriodendrons ont divergé des magnolias il y a environ 30 à 50 millions d'années, ce qui a coïncidé avec une réduction rapide du CO2 atmosphérique. Cela pourrait expliquer pourquoi les tulipiers sont très efficaces pour le stockage du carbone ».

L'équipe pense que ce sont les macrofibrilles plus grandes de ce « bois central » ou « bois d'accumulation » qui sont à l'origine de la croissance rapide des tulipiers.

Łyczakowski a ajouté : « Les deux espèces de tulipiers sont connues pour être exceptionnellement efficaces dans le stockage du carbone, et leur structure macrofibrillaire élargie pourrait être une adaptation qui les aide à capturer et à stocker plus facilement de plus grandes quantités de carbone lorsque la disponibilité du carbone atmosphérique est réduite. Les tulipiers pourraient s'avérer utiles pour les plantations destinées à la capture du carbone. Certains pays d'Asie de l'Est utilisent déjà des plantations de Liriodendrons pour piéger efficacement le carbone, et nous pensons maintenant que cela pourrait être lié à cette structure de son bois ». 

Selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism de l'Endocrine Society, la consommation modérée de café et de caféine pourrait avoir un effet protecteur contre le développement de plusieurs maladies cardiométaboliques, notamment le diabète de type 2, les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
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« La consommation de trois tasses de café, soit 200-300 mg de caféine, par jour pourrait contribuer à réduire le risque de développer une multimorbidité cardiométabolique chez les personnes ne souffrant d'aucune maladie cardiométabolique », a déclaré l'auteur principal de l'étude, le docteur Chaofu Ke, du département d'épidémiologie et de biostatistique de l'école de santé publique du collège médical de Suzhou de l'université de Soochow, à Suzhou, en Chine.

L'étude a révélé que, par rapport aux non-consommateurs ou aux consommateurs de moins de 100 mg de caféine par jour, les consommateurs d'une quantité modérée de café (3 boissons par jour) ou de caféine (200-300 mg par jour) présentaient un risque réduit de 48,1 % ou de 40,7 % d'apparition d'une maladie cardiométabolique.

En effet, une équipe d’archéologues pilotée par Ludovic Slimak1, chercheur du CNRS au Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse, annonce dans la revue Cell Genomics qu’il n’y avait pas une population homogène, mais au moins deux lignées dont une totalement inconnue, au moment où les néandertaliens cédèrent la place aux nouveaux arrivants, les sapiens.

C’est un moment clef dans l’histoire car une humanité en remplace une autre, entre 45 000 et 42 000 ans. La grotte Mandrin est un riche laboratoire archéologique, fréquentée par des humains depuis 120 000 ans, dont des Homo sapiens, il y a 54 000 ans, et des néandertaliens, disparus il y a un peu plus de 40 000 ans.
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Au terme d’une dizaine d’années de recherches, les archéologues ont extrait le fossile de ce corps, qu’ils ont surnommé Thorin, comme le roi des nains dans le Seigneur des anneaux, de Tolkien, et dont les premières dents avaient été exhumées dès 2015.
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Ce qui caractérise la population néandertalienne à laquelle appartient Thorin c’est son splendide isolement jusqu’à l’extinction de l’espèce. « Ces populations, ajoute Ludovic Slimak, ont passé 50 millénaires sans échanger de gènes avec les populations classiques néandertaliennes. » Comment imaginer un tel isolement entre groupes humains, il y a 105 000 années et durant 50 000 ans, alors même que des populations résidaient à moins de deux semaines de marche les unes des autres ?

Ce repli sur soi de cette lignée, implantée dans un terroir de quelques kilomètres carrés, serait la cause de son extinction, bien plus que des bouleversements environnementaux. C’est d’autant plus surprenant que Thorin présente des similitudes avec une néandertalienne surnommée Nana, ayant vécu durant la même période à Gibraltar, à 1 700 kilomètres de là.

"On a développé des modules OPV, c'est à dire organiques photovoltaïques, explique Jérôme Vernet, directeur des ventes et marketing de Dracula Technologies. "On a créé des modules qui vont générer de l'énergie à partir de la lumière ambiante. C'est du photovoltaïque indoor. On peut l'utiliser de différentes façons, ça peut être collé, incrusté ...l'objectif c'est de remplacer les piles".
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Fabriquée à partir d'une simple imprimante, cette innovation technologique unique en Europe a nécessité près de 10 ans de recherche. Utilisable au moins 10 ans, ces modules à énergie s'annoncent comme une alternative économique mais aussi écologique aux piles standard. Contrairement aux panneaux solaires traditionnels en silicium, les OPV sont composés de fines couches de matériaux organiques imprimées ou déposées sur un support flexible

"On utilise uniquement des matériaux organisques, recyclables en fin de vie. Il faut moins d'un gramme de matière pour faire 1m2 de dispositif. C'est très important car notre produit est recyclable en fin de vie" se félicite Brice Cruchon, PDG Dracula Technologies

Sur un lac du comté de St. Charles, une île flottante se balance doucement sur l'eau. Elle est ancrée au fond du lac par quatre chaînes métalliques et sa petite base en plastique contient 70 plantes indigènes La mini-île flottante de l'August A. Busch Conservation Area imite les zones humides naturelles et aide à filtrer l'excès de nutriments et de toxines dans l'eau du lac.

Il s'agit de l'une des douzaines de zones humides artificielles que le ministère de la conservation du Missouri a installées au cours des deux dernières années dans le cadre d'une recherche à l'échelle de l'État visant à trouver d'autres moyens d'améliorer la qualité de l'eau dans les lacs et les étangs du Missouri. Les spécialiste de conservation et les scientifiques sont enthousiasmés par les résultats obtenus jusqu'à présent et envisagent de généraliser leur utilisation.
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Pour traiter les proliférations d'algues, les personnes qui gèrent les étangs de quartier ou municipaux ont souvent recours aux herbicides. Bien que les traitements à base de produits chimiques soient efficaces, Campbell a déclaré qu'ils ne résolvaient pas les problèmes à la racine. (...) Les zones humides flottantes constituent une alternative prometteuse. Lorsque les racines des plantes indigènes poussent en profondeur dans un lac ou un étang, elles aspirent les nutriments tels que le phosphore et filtrent naturellement l'eau.
(...) « Les associations de propriétaires ou les lotissements peuvent être choqués lorsqu'ils regardent pour la première fois une petite zone humide et constatent qu'elle coûte près de 1 800 dollars », a déclaré M. Otto. « Les herbicides peuvent coûter quelques centaines de dollars, mais il y a d'autres herbicides qui coûtent plus de 2 000 dollars le gallon, et vous luttez contre ces plantes année après année, alors vous devez faire une analyse coût-bénéfice et penser qu'il est peut-être plus économique d'avoir une zone humide pour s'attaquer à la racine du problème.

Des chercheurs dirigés par Berend Snijder, professeur à l'ETH Zurich, ont trouvé une substance qui combat efficacement les glioblastomes, du moins en laboratoire : un antidépresseur appelé vortioxétine.
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« L'avantage de la vortioxétine est qu'elle est sûre et très rentable », explique Michael Weller, professeur à l'hôpital universitaire de Zurich, directeur du département de neurologie et coauteur de l'étude publiée dans la page externe Nature Medicine. « Comme le médicament a déjà été approuvé, il n'a pas à subir une procédure d'approbation complexe et pourrait bientôt compléter le traitement standard de cette tumeur cérébrale mortelle ». Il espère que les oncologues pourront bientôt l'utiliser.

Des erdstalls (qui forment un réseau sillonnant une bonne partie de l'Europe), on ne savait jusqu'ici presque rien, si ce n'est qu'ils semblent dater du Moyen Âge (sans plus de précision à propos de la période au cours de laquelle ils ont été percés). Ces souterrains étroits, à faire pâlir tous les claustrophobes de la planète, relient des zones de hauteur moyenne, où l'on ne peut pas stationner debout. Le réseau formé, étonnamment complexe, est impressionnant: il existe des milliers de tunnels de ce type et certains sont composés de plusieurs niveaux reliés par des vides sanitaires.
(...)
Les deux scientifiques autrichiens ont bricolé un appareil portable intégrant une caméra RVB pour capturer les détails, un gyroscope et un accéléromètre pour suivre le mouvement et l'orientation, mais aussi des capteurs de profondeur haute résolution. Ce dispositif leur a permis d'explorer les parties les plus difficilement accessibles par les êtres humains de 2024 –en moyenne, nous sommes considérablement plus grands que nos homologues du Moyen Âge. Ils en ont ensuite tiré un modèle en trois dimensions (3D) qui leur a permis d'obtenir des conclusions intéressantes.

Entre autres choses, ils ont établi que certains espaces étaient pourvus de portes et d'un système de piliers permettant aux personnes s'y trouvant de se barricader à l'intérieur. Ces tunnels pouvaient donc jouer le rôle d'habitations, mais aussi de pièces de survie (panic rooms en anglais). En cas d'attaque extérieure, il était possible de s'y installer pour une durée indéterminée

Une étude récente menée par des chercheurs du Centre de vol spatial Goddard de la NASA et de l'université de l'Arizona révèle qu'entre le manteau rocheux et le noyau métallique du satellite naturel se déplace une couche de matière, dont la consistance pourrait être comparée à celle d'une «gelée» collante. L'attraction gravitationnelle du Soleil et de la Terre expliqueraient les mouvements de ce magma lunaire qui monte et descend sous la surface, exactement comme les marées océaniques.
«De même que la Lune provoque des marées sur Terre, la Terre (et le Soleil) provoquent des marées sur la Lune», détaille l'étude publiée le 14 septembre dans la revue AGU Advances.

Dans le cadre de la lutte contre la résistance mondiale aux insecticides, de nouvelles recherches montrent que le CBD utilisé pour traiter diverses affections est également extrêmement efficace pour tuer les larves de moustiques.

L'étude, publiée dans la revue Insects, a révélé que l'extrait de feuilles de chanvre - qui contient l'ingrédient actif cannabidiol, ou CBD - tue en 48 heures les larves de deux souches différentes du moustique de la fièvre jaune, l'une résistante aux insecticides habituels et l'autre non.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. oct. 10, 2024 8:41 pm explique Jérôme Vernet, directeur des ventes et marketing de Dracula Technologies.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. oct. 10, 2024 8:41 pm Quelque chose d'énorme bouge dans les entrailles de la Lune

L'attraction gravitationnelle du Soleil et de la Terre expliqueraient les mouvements de ce magma lunaire qui monte et descend sous la surface, exactement comme les marées océaniques.
«De même que la Lune provoque des marées sur Terre, la Terre (et le Soleil) provoquent des marées sur la Lune», détaille l'étude publiée le 14 septembre dans la revue AGU Advances.

cdang a écrit : ↑ven. oct. 11, 2024 10:14 am

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. oct. 10, 2024 8:41 pm Quelque chose d'énorme bouge dans les entrailles de la Lune

L'attraction gravitationnelle du Soleil et de la Terre expliqueraient les mouvements de ce magma lunaire qui monte et descend sous la surface, exactement comme les marées océaniques.
«De même que la Lune provoque des marées sur Terre, la Terre (et le Soleil) provoquent des marées sur la Lune», détaille l'étude publiée le 14 septembre dans la revue AGU Advances.

Mmmm, la Lune présente toujours la même face à la terre, en raison justement de l'effet de marée : cet effet a déformé la Lune alors qu'elle n'était pas encore solidifiée, elle a donc une forme ovoïde, en ballon de rugby, et l'effet de marée maintient le grand axe de cet ovoïde pointé vers la Terre.

Du coup, la direction de l'effet de marée créé par la Terre ne change pas dans le référentiel de la Lune, je ne vois pas comment il pourrait créer le mouvement. Reste l'effet de marée du Soleil, qui est faible vue la distance.

Ou alors mon raisonnement est faux...

Until now, lunar laser ranging has determined dissipation at the monthly and yearly period, but the changes in the Moon's gravity are only known at the monthly period. We present the first measurement of the Moon's yearly gravity changes due to tides. We analyzed data from the Gravity Recovery and Interior Laboratory mission combined with 8 years of data from the Lunar Reconnaissance Orbiter to obtain our measurements. We use these measurements to model the Moon's interior. Only models with a softer layer at the bottom of the mantle match all our measurements. Such a soft layer, often thought to be partial melt, needs to be maintained. Our results thus have implications for our understanding of the state and evolution of the Moon's interior.

Dr Hiatus a écrit : ↑jeu. oct. 10, 2024 8:41 pm

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Les mystérieux (et étroits) tunnels construits au Moyen Âge et sillonnant toute l'Europe

Des erdstalls (qui forment un réseau sillonnant une bonne partie de l'Europe), on ne savait jusqu'ici presque rien, si ce n'est qu'ils semblent dater du Moyen Âge (sans plus de précision à propos de la période au cours de laquelle ils ont été percés). Ces souterrains étroits, à faire pâlir tous les claustrophobes de la planète, relient des zones de hauteur moyenne, où l'on ne peut pas stationner debout. Le réseau formé, étonnamment complexe, est impressionnant: il existe des milliers de tunnels de ce type et certains sont composés de plusieurs niveaux reliés par des vides sanitaires.
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Les deux scientifiques autrichiens ont bricolé un appareil portable intégrant une caméra RVB pour capturer les détails, un gyroscope et un accéléromètre pour suivre le mouvement et l'orientation, mais aussi des capteurs de profondeur haute résolution. Ce dispositif leur a permis d'explorer les parties les plus difficilement accessibles par les êtres humains de 2024 –en moyenne, nous sommes considérablement plus grands que nos homologues du Moyen Âge. Ils en ont ensuite tiré un modèle en trois dimensions (3D) qui leur a permis d'obtenir des conclusions intéressantes.

Entre autres choses, ils ont établi que certains espaces étaient pourvus de portes et d'un système de piliers permettant aux personnes s'y trouvant de se barricader à l'intérieur. Ces tunnels pouvaient donc jouer le rôle d'habitations, mais aussi de pièces de survie (panic rooms en anglais). En cas d'attaque extérieure, il était possible de s'y installer pour une durée indéterminée

https://korii.slate.fr/et-caetera/myste ... e-histoire

L'article américain d'origine, plein de photos :
https://www.popularmechanics.com/scienc ... l-tunnels/

Notre Tombeau II : Nos Tombeaux.

Depuis des années, les biologistes se demandent si les abeilles n'ont pas unz capacité sensorielle en plus des nôtres. L'électricité statique qu'elles accumulent en volant - semblable à la charge générée lorsque vous traînez sur un tapis avec des chaussettes épaisses - pourrait être suffisamment puissante pour leur permettre de percevoir et d'influencer les objets environnants par l'intermédiaire de l'air.
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La description physique d'un grain de pollen est bien celle d'une « mouche chargée ». Quelques années après qu'Ortega-Jiménez a remarqué que les toiles d'araignée capturaient les insectes, l'équipe de Robert a découvert que les abeilles pouvaient récolter du pollen chargé négativement sans le frôler. Lorsqu'une abeille buvait le nectar d'une fleur, le pollen était projeté directement sur son corps. « Aucun contact n'était nécessaire entre l'abeille et la fleur pour que le pollen saute », explique M. Robert. « Il s'agit d'une trajectoire qui répond aux forces électrostatiques.

Cette découverte suggère à M. Robert que l'électrostatique peut permettre un mutualisme plante-pollinisateur, un exemple bien connu de coévolution. Cette dynamique - dans laquelle une abeille se nourrit du nectar d'une fleur et recueille le pollen pour nourrir les larves, et propage également le pollen de fleur en fleur, permettant ainsi la reproduction de la plante - était déjà bien établie. Le rôle potentiel de la charge statique était tout à fait nouveau.
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Si les charges statiques facilitent la pollinisation, elles pourraient également modifier l'évolution des plantes. « Peut-être que certaines caractéristiques fondamentales des fleurs servent en fait à générer le champ électrostatique adéquat », a déclaré M. Dornhaus, “et parce que nous ne pouvons pas les voir, nous avons ignoré toute cette dimension de la vie d'une fleur”. L'idée n'est pas si farfelue : En 2021, l'équipe de M. Robert a observé que les pétunias libéraient davantage de composés qui attirent les insectes autour de champs électriques semblables à des billes. Cela suggère que les fleurs attendent qu'un pollinisateur soit à proximité pour l'attirer activement plus près.

« FlyWire », une équipe de scientifiques et de citoyens scientifiques dirigée par Princeton, a fait un grand pas vers la compréhension du cerveau humain en construisant une feuille de route neurone par neurone et synapse par synapse - scientifiquement parlant, un “connectome” - à travers le cerveau d'une mouche à fruits adulte (Drosophila melanogaster). Le consortium FlyWire comprend des membres de plus de 146 laboratoires de 122 institutions, avec des contributions majeures d'équipes de l'université de Cambridge et de l'université du Vermont.

« Tout cerveau que nous comprenons vraiment nous apprend quelque chose sur tous les cerveaux », a déclaré Sebastian Seung, professeur de neurosciences Evnin à Princeton et professeur d'informatique. « Avec le diagramme de câblage de la mouche, nous avons le potentiel pour une compréhension détaillée et profonde sans précédent.
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Des chercheurs ont déjà cartographié le cerveau d'un ver C. elegans, avec ses 302 neurones, et le cerveau d'une larve de mouche des fruits, qui comptait 3 000 neurones, mais la mouche des fruits adulte est plusieurs ordres de grandeur plus complexe, avec près de 140 000 neurones et des dizaines de millions de synapses qui les relient.
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« Les collaborations dans divers domaines d'expertise au sein de ce type de consortium scientifique ont permis de mettre en lumière la carte du cerveau de la drosophile à un rythme sans précédent, ouvrant la voie à des cartes détaillées du cerveau humain et aux traitements personnalisés qui pourraient en découler », a déclaré John Ngai, directeur de l'initiative BRAIN de l'Institut national américain de la santé, qui a financé en partie le projet connectome.

C’est vrai que l’idée peut sembler un peu farfelue, mais elle est ardemment défendue par de très sérieux chercheurs de l’université du Maryland. On parle beaucoup de la reforestation, des forêts à l’air libre. C’est très bien de capter du CO2, encore faut-il pouvoir le stocker longtemps.

Le problème, c’est que les nombreux arbres morts, mais aussi troncs et branches issus du débroussaillage ou de l’activité forestière, se décomposent au fil du temps : les insectes, champignons et autres micro-organismes dévorent le bois, et libèrent du carbone dans l’atmosphère. C’est justement ce que veulent éviter ces chercheurs.

L’idée de l’enterrement leur est venue en découvrant dans un sol de la province du Québec, à deux mètres de profondeur, le tronc d’un cèdre rouge. Un cèdre dont les analyses ont montré qu’il était enfoui à cet endroit, depuis plus de 3700 ans ! Et le plus étonnant c’est que cet arbre est presque intact : il n’a perdu que très peu de carbone, à peine 5%, parce qu’il était plongé dans un sol argileux très compact bloquant l’arrivée d’oxygène et donc sa décomposition

Les Diné et les autres habitants des zones arides du monde entier utilisent depuis longtemps des structures faites de matériaux naturels pour capter et contrôler l'eau afin de cultiver et d'atténuer les effets dévastateurs des inondations dans les systèmes de cours d'eau éphémères. Divers Pueblos, dont les Zunis et les Hohokams, utilisaient des dispositifs similaires, tout comme les Aztèques. Les peuples arabes et les tribus de l'Inde utilisent depuis des milliers d'années des dérivations d'eau en pierre. « La plupart des communautés autochtones traditionnelles ne sont pas des observateurs passifs de la nature », écrit Lyla June Johnston, anthropologue diné et organisatrice communautaire. Au contraire, elles sont des « facilitateurs influents de l'abondance à l'échelle du paysage, enracinés dans une éthique de parenté et de révérence ».

Au cours des 15 dernières années, Laura Norman, chercheuse scientifique à l'U.S. Geological Survey, a constaté à maintes reprises que lorsque ces structures - que Mme Norman appelle Natural Infrastructure in Dryland Streams (NIDS) - sont placées dans des ravins, elles ralentissent l'eau pour atténuer l'érosion, recueillent des sédiments riches en nutriments et des débris végétaux qui nourrissent les cultures et les plantes sauvages, contribuent à stocker le carbone, améliorent la recharge des nappes phréatiques et augmentent la disponibilité de l'eau en aval jusqu'à 28 pour cent. « C'est un effet boule de neige qui contrecarre la dégradation et permet d'obtenir tous ces services écosystémiques », explique-t-elle.

Des résultats prometteurs dans le traitement du cancer du col de l’utérus, qui tue chaque année 350 000 personnes à travers le monde. Les résultats de l’essai clinique Interlace des chercheurs de l’University College de Londres, publiés le 14 octobre dans The Lancet, ont montré que l’administration d’une chimiothérapie de courte durée avant le début du traitement standard réduit le risque de décès de 40 %. Autre résultat important : ce nouveau plan de traitement diminue de 35 % le risque de récidive.

Les médecins saluent les résultats « étonnants » d'un essai qui montre qu'une nouvelle association de médicaments a permis d'arrêter la progression du cancer du poumon plus de 40 % plus longtemps que le traitement standard.

Le cancer du poumon est la première cause de décès par cancer dans le monde, avec environ 1,8 million de morts chaque année. Les taux de survie des personnes atteintes d'une forme avancée de la maladie, où les tumeurs se sont propagées, sont particulièrement faibles.
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Les experts ont déclaré que cette avancée s'inscrivait dans un « âge d'or » de la recherche sur le cancer, où une meilleure compréhension de ce qui stimule des tumeurs spécifiques permet de trouver de meilleurs moyens de vaincre la maladie.

Contrairement à la dépendance aux opioïdes, il n'existe pas de médicaments approuvés par la FDA pour les plus de 3 millions d'Américains dépendants de stimulants tels que la méthamphétamine et la cocaïne. Au lieu de cela, le traitement le plus efficace est de faible technicité - et plus controversé : il s'agit de donner aux gens des cartes-cadeaux d'une valeur généralement inférieure à 30 dollars en échange d'un test de dépistage de drogue négatif. La recherche montre que cela fonctionne et, après plus de trente ans de résistance, les décideurs politiques donnent enfin une chance à cette stratégie.

L'offre de petites récompenses aux personnes qui ne consomment pas de drogues - connue sous le nom de gestion des contingences - remonte aux années 1980. Les patients sont soumis à des tests de dépistage réguliers pendant plusieurs mois. Ils reçoivent une carte-cadeau pour chaque résultat négatif, et les paiements augmentent avec chaque test.

Ce traitement repose sur un concept bien établi selon lequel le renforcement positif est un facteur de motivation efficace. Les animaux tirent des leviers lorsqu'ils sont récompensés par de la nourriture. Le comportement des élèves s'améliore lorsqu'on les laisse regarder la télévision après les cours. Par rapport au suivi psychologique traditionnel, les chercheurs ont constaté que les gens ont deux fois plus de chances d'arrêter de consommer de la méthamphétamine ou de la cocaïne s'ils reçoivent des cartes-cadeaux.

Les études suggèrent que l'excitation immédiate liée à l'obtention d'une carte-cadeau après un test négatif remplace la poussée de dopamine provoquée par la consommation de drogues. Les scientifiques supposent que cette activité réorganise effectivement notre cerveau.

Dans six milliards d'années, le soleil se transformera en géante rouge. Ce processus devrait consumer Mercure et peut-être Vénus. Pendant longtemps, nous avons pensé qu'il pourrait aussi incinérer la Terre.

Mais la planète Terre n'est peut-être pas condamnée (bien qu'elle soit peut-être devenue inhabitable depuis longtemps).

Les scientifiques ont découvert un monde rocheux en orbite autour d'une autre étoile qui est déjà passée par sa phase de géante rouge. Cette planète est désormais en orbite autour d'une naine blanche, le plus petit corps stellaire qui subsiste après l'extinction d'une étoile. La planète semble avoir orbité autour de l'étoile dans la même position que la Terre autour de notre soleil, et ce jusqu'à ce qu'elle soit repoussée sur une orbite plus éloignée, à une distance deux fois supérieure à celle de la Terre, avant que la géante mourante ne puisse la dévorer. Il s'agit donc du premier monde rocheux potentiel observé en orbite autour d'une naine blanche.

« Nous ne savons pas si la Terre peut survivre », a déclaré Keming Zhang, astrophysicien à l'université de Californie à San Diego, qui a dirigé les travaux publiés jeudi dans la revue Nature Astronomy. « Si c'est le cas, elle finira un peu comme dans ce système »

Lotin a écrit : ↑mar. oct. 15, 2024 8:57 am Ce qui est dommage c'est que ces souterrains creusés durant certaines occupations du Moyen Âge en Europe sont parfaitement documentées depuis des décennies par l'archéologie amateure et professionnelle contrairement à ce que suggère ces "papiers"

Lotin a écrit : ↑mar. oct. 15, 2024 8:57 am Nous avons là l'alliance douteuse du bullshit et de l'archéo bling-bling.